samedi 30 avril 2011

Thé au Jasmin fête sa troisième année!

Cake, Photo © JO TYLER
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Thé au Jasmin fête sa troisième année!
Pour l'occasion, je partage avec vous quelques douceurs...

Merci à tous !
Vous, qui passez ici par hasard.
Vous, mes fidèles lecteurs qui gardez l'anonymat.
Vous, mes amis qui me touchez tant par votre assiduité,
vos mails, vos gentils commentaires, vos marques d'affection.

C'est grâce à vous et avec vous que ce blog existe...
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Georges de Feure (1868-1943), Femmes fatales

Georges de Feure (1868-1943), Fumeuse 1
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Fumeuse 2
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Fumeuse 3
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The Voice of Evil
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The Voice of Evil
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Art nouveau design of a Woman amidst flowers
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 Art nouveau design of a Woman examining a flower
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Art nouveau design of a Woman's face amidst flowers
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Art nouveau design of a Woman's face amidst flowers
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Georges Joseph Van Sluÿters (6 septembre 1868-26 novembre 1943), alias Georges de Feure, est un artiste français de descendance hollandaise par son père et belge par sa mère. Il est né à Paris en 1868, mais la famille est obligée d'émigrer en 1870 lors du déclenchement de la guerre franco-prussienne. De retour à Paris en 1889, il s'établit à Montmartre et se joint à la Bohème parisienne. Son cercle d'intimes inclus les compositeurs Claude Debussy, Maurice Ravel et Erik Satie. Son œuvre picturale est définitivement inspirée par les poèmes de Charles Baudelaire et les romans de Georges Rodenbach. Dans les années 1890, il est reconnu par Puvis de Chavannes comme un des peintres les plus importants du mouvement symboliste français.
Son œuvre est caractérisée par de nombreuses représentations de la Femme fatale, thème que l'on retrouve dans l'ensemble des œuvres du courant Art nouveau. Lire la suite: Wikipédia

Rumer, Slow

Rumer, Slow
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vendredi 29 avril 2011

Des chefs-d'oeuvre viennois à Paris

Gustav Klimt (1862-1918), Portrait of Emilie Floge 1902
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Du 29 avril au 12 mai,
des oeuvres des plus grands artistes viennois
 sont exposées à Saint-Lazare à Paris.

Les voyageurs pourront y admirer des reproductions de célèbres tableaux, tous exposés dans des musées viennois, comme la Tour de Babel de Bruegel l'Ancien ou l'Atelier du peintre de Vermeer, tous deux au Kunsthistorisches Museum, le Baiser de Klimt (Belvédère), un Autoportrait d'Egon Schiele (Wien Museum), le Lièvre de Dürer (Albertina) ainsi que plusieurs Rubens (Liechtenstein Museum) et œuvres de Friedensreich Hundertwasser (Kunst Haus Wien).

La gare et la station Saint-Lazare rassembleront au total 28 œuvres tirées de 11 musées viennois, sur une surface de 150 m2. Du lundi au vendredi, pendant trois heures, un « médiateur d'art » proposera une visite de cette « exposition » conçue pour donner envie d'aller admirer les originaux à Vienne.

Albrecht Dürer (1471-1528), Lièvre
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Pieter Bruegel l’Ancien (vers 1525-1569), La Tour de Babel
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Egon Schiele (1890-1918), Self-portrait, 1912
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Johannes Vermeer (1632-1675), L'Art de la peinture
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Peter Paul Rubens (1577-1640), Venus in front of the mirror
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jeudi 28 avril 2011

Eugène Grasset, L'art et l'ornement

Eugène Grasset, L'art et l'ornement
du 18 mars au 13 juin 2011
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Eugène Grasset (1545-1917) Jalousie,© Ville de Genève
 
Consacré maître de la nouvelle génération après son exposition de 1894 au Salon des Cent, le Vaudois Eugène Grasset (1845-1917) exerce une influence majeure sur la renaissance des arts décoratifs en France au tournant du XIXe siècle. Son parcours traduit une volonté d’assigner à l’art ornemental, dont il fournit la théorie, un rôle fédérateur dans la réconciliation des beaux-arts et des arts mineurs. Installé à Montmartre en 1871, il fait ses débuts au cabaret du Chat Noir. Sa rencontre avec l’imprimeur et collectionneur Charles Gillot est essentielle qui le fera participer au renouveau du mobilier, du livre illustré et de l’affiche. Ne concevant l’art de demain qu’à la lumière d’un retour à l’observation de nature et aux enseignements du passé, ce fils d’ébéniste grand lecteur des théoriciens rationalistes de l’architecture, en particulier de Viollet-le-Duc, conjugue une érudition archéologique et une connaissance des matériaux qu’il met au service de sa vision d’un art pour tous, répandu dans les objets du quotidien (tapisserie, céramique, vitrail, joaillerie). Perméable aux courants néo-médiéviste, japonistes et symboliste, Grasset expose au Salon de la Rose+Croix, à La libre esthétique de Bruxelles, à la Sécession viennoise. Il triomphe en 1900 à l’Exposition universelle de Paris, où il expose des bijoux dessinés pour Henri Vever. Créateur de la célèbre Semeuse emblème des éditions Larousse, Grasset dessine un alphabet typographique : le caractère Grasset. Son engagement toujours plus grand dans ses activités d’enseignant et de théoricien (La plante et ses applications ornementales, 1896 et La méthode de composition ornementale, 1905) confirme le rôle de figure tutélaire que lui reconnaîtront Alfons Mucha, Augusto Giacometti, Maurice Pillard-Verneuil, Paul Berthon.

Eugène Grasset, Anxiété (de la série des Estampes décoratives), 1897. Chromolithographie,
107,4 x 55,2 cm. Détail. © Musée d'art et d'histoire, Ville de Genève. Cabinet d'arts graphiques

Maison de Chateaubriand, Madame Geoffrin

Jean-Marc Nattier (1685-1766), Portrait de Madame Geoffrin
1738, huile sur toile, Tokyo, Fuji Art Museum
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Madame Geoffrin, une femme d'affaires et d'esprit
du 27 avril au 24 juillet 2011

Sans pouvoir évoquer toutes les facettes de ce personnage incontournable du XVIIIe siècle, l'exposition permet d'en mesurer l'envergure par la présentation de documents d'archives, de souvenirs lui ayant appartenu et de tableaux provenant de sa collection : François Boucher, Claude-Nicolas Cochin, Joseph Vernet, Carle Van Loo nous livrent les secrets du goût de cette protectrice des arts.

Portrait de Madame Geoffrin
Par Bernard Degout, directeur de la Maison de Chateaubriand

La Maison de Chateaubriand accueille, pour quelques mois, le « royaume » de Mme Geoffrin. Le premier étonnement passé, on songera que d’aucuns ont considéré que Juliette Récamier, qui habita quelque temps la Vallée-aux-Loups, était la Mme Geoffrin du XIXe siècle. Mais qui était Mme Geoffrin ?

Elle demeure à bien des égards énigmatique, davantage esquissée que vraiment peinte – tout comme à la vérité la personnalité de Juliette Récamier conserve bien des mystères. Mme Geoffrin elle-même s’est présentée comme la continuatrice de Mme de Lambert, qui émancipa son salon de la Cour de Sceaux ; mais Juliette ne s’est jamais revendiquée de Mme Geoffrin. Le lien fut établi par d’autres, Mme d’Abrantès, puis Sainte-Beuve, forts de la commune origine bourgeoise des deux femmes et de la notoriété européenne qu’elles connurent. Par-delà l’ « abîme révolutionnaire », sans doute voulait-on également se rassurer sur la continuité d’un monde dont Mme Geoffrin devint l’illustration exemplaire.

Pierre Allais, Madame Geoffrin,  collection particulière

Mais il fallait aussi que le lien entre les deux époques ait été fait par des témoins. Ce fut, au premier chef, le cas et le rôle de l’abbé Morellet (1727-1819), défenseur sous l’Empire de la figure de Mme Geoffrin, dont il traça par la même occasion le portrait le plus achevé. Il expliquait ses succès par sa bonté, sa sensibilité et, surtout, l’exercice contre les artifices de la société d’une raison naturelle cultivée sa vie durant.

Or il advint qu’un jeune écrivain, rentré depuis peu d’émigration, publia en 1801 une "anecdote" écrite "sous la hutte des sauvages", et peignant "une nature et des mœurs tout à fait étrangères à l’Europe" : c’était Atala. Le même abbé Morellet éreinta l’ouvrage, dans des Observations dont Chateaubriand, vingt-cinq ans plus tard, reproduisit de larges extraits en annexe à une réédition de son roman. Le monde de Mme Geoffrin ne le laissait pas en paix. L’hôtesse de la rue Saint-Honoré revient hanter la Vallée-aux-Loups.

Jean-Marc Nattier,  Mme Ferte-Imbault. 1740 Tokyo, Fuji Art Museum
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Anicet Charles Gabriel Lemonnier, Salon de Madame Geoffrin,
Lecture de la tragédie de Voltaire, l’Orphelin

mercredi 27 avril 2011

Sous le burnous, Hector France

William Merritt Chase (1849-1916), Arab encampement
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Quatrième de couverture
 Et après tous ces assassins illustres ou obscurs, mon couteau sanglant au poing et devant ce ventre ouvert, je me sentais humilié.
 Hector France n'est pas un écrivain pour lecteurs délicats. Officier en Algérie durant les années 1860, il compose ici à partir de ses souvenirs de jeunesse seize fictions qui forment les mille et un jours du cauchemar colonial.
 Armé d'un style affûté et d'un humour grinçant, loin de se complaire dans des bizarreries exotiques nimbées des vapeurs du kif, il écorche vif l'orientalisme flamboyant : délires de soldats traumatisés, bassesses révulsantes de misérables poussés à la dernière extrémité, ignominies des puissants - le cynisme et l'oppression envahissent la scène jusqu'à basculer parfois dans l'horreur pure.
 La gifle remue aujourd'hui avec d'autant plus d'efficacité que Sous le burnous, paru en 1886, constitue comme une épouvantable préface à l'autre guerre d'Algérie - en réalité la même, sans doute - dont les plaies profondes n'ont pas fini de suppurer.

Biographie
Hector France (1854-1908) eut une vie mouvementée de soldat, de communard, d'exilé et d'écrivain. Aucun de ses nombreux ouvrages n'avaient été réédité jusqu'à ce jour.
Eric Dussert est bibliomane, collaborateur au Matricule des Anges et directeur de la collection "L'Alambic" aux éditions L'Arbre vengeur.

Extraits
" Bref, absente, éloignée, perdue là-bas, là-bas, dans un coin de la frontière tunisienne, elle excitait les plaisanteries des chambrées, la gaieté des cantines, les lazzis des camps, la jalousie des Aglaés de corps de garde, l'indignation des femmes vertueuses, les convoitises de tous les spahis.
  La fille du Biskri! Tous en parlaient et cependant combien peu pouvaient se vanter de la connaître! Elle était  comme ces contrées lointaines et merveilleuses dont chacun discourt sans les avoir jamais vues. Une dizaine d'entre nous, au plus, nous en avions fait le calcul, avaient navigué sous ses chaudes latitudes, s'étaient bercés au souffle de son haleine parfumée de souak et consumés comme des morceaux d'étoupe aux ardents rayons de ses grands yeux noirs.
 Aussi abondaient sur sa personne les détails le plus contradictoires.
 Les uns la prétendaient aussi osseuse et décharnée que les pitoyables bourriques qui charrient sur leur dos saignants les détritus de Constantine dans les ravins de Koudiat-Aty, les autres, énorme et grasse comme une truie de Lorraine; ceux-ci affirmaient qu'elle exhalait les odeurs d'une négresse qui aurait poursuivi un lièvre à la course; ceux-là qu'elle infectait le musc.
 Elle était, suivant les premiers, vivante, rétive, brutale comme une chèvre amoureuse; selon les seconds, facile, passive et lâche comme une chamelle fourbue.
 Que croire? Si ce n'est que ces malveillants lovelaces ne l'avaient jamais approchée; renards piteusement éconduits, ils dépréciaient le raisin trop vert, mais les heureux qui avaient pu mordre à la grappe parlaient, les yeux noyés et la salive aux lèvres, de la saveur du fruit.
 Cependant tous s'accordaient sur un point: la beauté sans pareil de son visage; et pour la description de cette beauté, les enthousiasmes ne variaient pas. Et c'était là le plus extraordinaire, ces contradictions d'une part et cette unanimité de l'autre, car depuis quatre ou cinq années, les maréchaux des logis français désignés à tour de rôle pour commander la petite smala d'El Tarf, sous les ordres de l'inamovible capitaine Ardaillon, les seuls du régiment qui eussent occasion de la connaître, se passaient cette merveille en consigne avec les effets de casernement du bordj...."
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Valerii  Ivanovich Yakobi (1836-1902)
An Oriental beauty


Ses cheveux caressent ses épaules
Comme deux lourdes tresses de soie;
Ses sourcils sont deux arcs d'ébène;
Sa prunelle un coin de nuit
Où scintille une étoile;
Sa lèvre, une grenade ouverte,
Où l'on mord quand on a soif.
Ses seins sont blancs comme la neige
Qui tombe dans le Djebel-Amour:
Ils ont la dureté du marbre,
L'élasticité de la metara pleine
Et sont plus doux que le miel...

Plumes : motif, mode & spectacle

 Plumes : motif, mode & spectacle
du 30 avril au 23 octobre 2011
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Cette exposition entend montrer les différentes utilisations de la plume, en tant que telle ou en motif, dans le monde de la mode et celui du spectacle, de la seconde moitié du XIXe siècle à nos jours. Grâce à des fonds acquis au fil des années (collections publiques ou privées, collecte auprès d'entreprises textiles berjalliennes ou régionales) ou par l'apport de pièces uniques prêtées pour l'occasion, cette exposition contribue à mettre en avant les savoir-faire des métiers de plumassier et de l'ennoblissement, et présente l'évolution du motif et des usages de la plume. Le musée de Bourgoin-Jallieu s'ancre ainsi comme un lieu conservatoire et innovant des pratiques textiles régionales et des techniques de l'ennoblissement liées : teinture, gravure, photogravure, impression et apprêt.

Chapiteau du Livre 2011, Saint-Cyr-sur-Loire

Parc de La Perraudière
Saint-Cyr-sur-Loire
28 Mai 2011
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« Saint-Cyr-sur-Loire, 3ème ville de Touraine est une terre d'écrivains célèbres : Honoré de Balzac, Henry Bergson, Anatole France, Georges Courteline, Alexis de Tocqueville, Bernard Clavel. C'est notre histoire, le livre et l'écrit participe à notre qualité de vie... » Jean-Yves Couteau

Au cœur du Parc de La Perraudière, à Saint-Cyr-sur-Loire, dans un cadre qui favorise l’approche littéraire, pour tous les amateurs de lecture, de toutes sensibilités et de tous âges…
Sous le haut patronage de Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture et de la Communication et avec le soutien de Joël Fily, préfet d'Indre-et-Loire.
Un événement et une rencontre originale sous deux chapiteaux de cirque aménagés pour la circonstance.
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dédicace Paris, je t'aime

mardi 26 avril 2011

L'étoile a pleuré rose, Arthur Rimbaud

Jean-Baptiste de Champaigne (1631-1681), L'Aurore. (C) RMN / Jean Schormans
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L'étoile a pleuré rose au coeur de tes oreilles,
L'infini roulé blanc de ta nuque à tes reins ;
La mer a perlé rousse à tes mammes vermeilles
Et l'Homme saigné noir à ton flanc souverain.

Arthur Rimbaud

La Nuit européenne des musées 2011

Samedi 14 mai 2011
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La Nuit européenne des musées vous propose, le temps d’une nuit, de découvrir autrement les musées qui vous entourent.
Le soir du 14 mai, dans près de 40 pays du Conseil de l’Europe, les musées vous ouvrent leurs portes et vous proposent une myriade d’évènements et d’animations.
Créée en 2005 à l’initiative du Ministère de la Culture et de la Communication français, la Nuit européenne des musées est placée sous le patronage de l’Unesco, du Conseil de l’Europe et de l’ICOM.

Clin d'oeil à mes amis d'Espagne...
Museo Ramón Gaya
Une Oeuvre, une histoire
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Ramón Gaya (1910-2005), Homenaje a Turner. 1979.Óleo sobre lienzo 60 x 73 cm.
© Ramón Gaya / Museo Ramón Gaya, Murcia, España
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Hommage à Turner
En revenant d’une promenade dans la vallée de Murcia, le peintre Ramòn Gaya et son ami Pepe posent un petit bouquet de fleurs des champs sur la « merveilleuse » table en formica qui orne la chambre d’hôtel du peintre. Un ami lui apporte une reproduction d’une aquarelle de Turner qu’il décide de placer derrière le vase. Au bout de quelques jours, les fleurs se fanent. « Quel dommage ! » pense le peintre qui appréciait particulièrement la composition formée par le tableau et le bouquet. Il saisit alors la scène dans une mise en abyme qui rend hommage à Turner, en peignant ce tableau dans la chambre 101 de l’Hôtel de Siete Coronas de Murcia.

dimanche 24 avril 2011

Joyeuses Pâques!

Pierre Outin (1840-1899), Les Oeufs de Pâques
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Je vous souhaite de joyeuses fêtes de Pâques!

Léonard De Vinci, La Dame à l’Hermine

Léonard De Vinci (1452-1519), La Dame à l'hermine
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Le célèbre tableau de Léonard de Vinci La Dame à l'hermine, appartenant au Musée des princes Czartoryski à Cracovie (sud de la Pologne), sera prochainement exposé à Madrid, à Berlin et à Londres, a indiqué mercredi le ministère polonais de la Culture.

La dame à l'hermine sera exposée à Madrid à partir de la mi-mai. Le tableau fera ensuite partie d'une exposition sur la Renaissance prévue à partir d'août à la Gemaeldegalerie de Berlin, avant d'être présenté en novembre à Londres dans le cadre d'une exposition dédiée à Léonard de Vinci. Source



La Dame à l’hermine est un tableau de 54 × 39 cm peint par Léonard de Vinci entre 1488 et 1490. Il est peint sur du bois de noyer, provenant du même tronc d’arbre que La Belle Ferronnière. Le fond du tableau a été repeint dans une couleur sombre à une époque tardive. Des analyses menées grâce à une caméra multi-spectrale en 2007 ont montré qu'à l’origine, « il s’agissait d’un bleu-gris modulé différemment de gauche à droite du tableau, ce qui permettait de donner une impression de profondeur ». Des repeints ont aussi été repérés (dans la zone inférieure notamment, ainsi que sur la coiffe ou sur la main droite). Le pelage de l’hermine a perdu de son éclat. En dépit des dommages subis, le tableau est néanmoins dans un meilleur état de conservation que plusieurs autres peintures de Léonard.

La peinture est l’un des quatre portraits connus de femmes peints par Léonard, les trois autres étant le portrait de la Joconde, celui de Ginevra de' Benci et celui de la Belle Ferronnière. On pense que l’œuvre représente Cecilia Gallerani, la maîtresse de Ludovic Sforza, duc de Milan. Wikipéria

mercredi 20 avril 2011

La rose, Charles-Marie Leconte de Lisle

Edgard Maxence (1871-1954), Portrait Champêtre
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Je dirai la rose aux plis gracieux.
La rose est le souffle embaumé des Dieux,
Le plus cher souci des Muses divines.
Je dirai ta gloire, ô charme des yeux,
Ô fleur de Kypris, reine des collines !
Tu t'épanouis entre les beaux doigts
De l'Aube écartant les ombres moroses ;
L'air bleu devient rose, et roses les bois ;
La bouche et le sein des Nymphes sont roses !
Heureuse la vierge aux bras arrondis
Qui dans les halliers humides te cueille !
Heureux le front jeune où tu resplendis !
Heureuse la coupe où nage ta feuille !
Ruisselante encor du flot paternel,
Quand de la mer bleue Aphrodite éclose
Étincela nue aux clartés du ciel,
La Terre jalouse enfanta la rose ;
Et l'Olympe entier, d'amour transporté,
Salua la fleur avec la Beauté !

Charles-Marie Leconte de Lisle

mardi 19 avril 2011

Fresques de la Basilique Santa Croce, Florence

Façade de la Basilique Santa Croce de Florence
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Après cinq années de restauration, la basilique Santa Croce conserve son échafaudage et révèle à ses visiteurs les fresques de la chapelle majeure.

Maître-autel de la Basilique Santa Croce
Pendant près d’un an, les visiteurs de Santa Croce vont pouvoir accéder aux fresques de la Chapelle majeure de façon privilégiée. Grâce au maintien de l’échafaudage ayant permis leur restauration. Situé dans l’abside, le cycle de fresques d’Agnolo Gaddi consacré à la légende de la Sainte Croix peut désormais être admiré de très près.

A la manière des peintres florentins de la pré-renaissance, les visiteurs peuvent se livrer à une expérimentation originale. Ils peuvent ainsi approcher les fresques comme seul le peintre avait pu le faire 600 ans auparavant.

Ce projet de restauration est l’un des plus importants depuis celui de la chapelle Sixtine intervenu en 1994 sur les fresques de Michel-Ange. Son financement a été en partie assuré par l’homme d’affaires japonais Tetsuya Kuroda. Ce dernier y a contribué à hauteur d’1,6 millions de dollars (soit un peu plus de 1,1 millions d’euros). Source: artclair

lundi 18 avril 2011

Elle passe des heures émues, Rainer Maria Rilke

Claude-Marie Dubufe (1790-1864), La surprise
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Elle passe des heures émues
appuyée à sa fenêtre,
tout au bord de son être,
distraite et tendue.

Comme les lévriers en
se couchant leurs pattes disposent,
son instinct de rêve surprend
et règle ces belles choses

que sont ses mains bien placées.
C'est par là que le reste s'enrôle.
Ni les bras, ni les seins, ni l'épaule,
ni elle-même ne disent : assez !

Rainer Maria Rilke

Printemps de Bourges 2011

Printemps de Bourges
du 20 au 25 avril 2011
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Dès l'après-midi, la musique se fait entendre partout dans le centre de Bourges. Une centaine de groupes joue toute la semaine dans une vingtaine de bars, transformant les rues commerçantes en un festival convivial et parallèle au Printemps « officiel ». En quelques années, les dizaines de concerts quotidiens qui attirent des milliers de jeunes (et pas seulement !) autour des bars de Bourges ont fait du Printemps dans la ville un label exemplaire dans le paysage festivalier français.

Théâtre Jacques Coeur
Yael Naim

Musée de la Toile de Jouy, Parties de campagne

Jardins et champs dans la toile imprimée aux XVIIIe et XIXe siècles
du 29 avril au 20 novembre 2011
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Salon Oberkampf
 En 2011, le musée de la Toile de Jouy proposera une grande exposition consacrée à la campagne et aux jardins dans les toiles imprimées.

A travers ses riches collections et des emprunts à des collectionneurs privés, d’innombrables jardins, fêtes champêtres, saisons et travaux des champs, sont évoqués.

La présentation des textiles est complétée par celle d’outils anciens représentés dans les toiles. Ils sont principalement empruntés à Bièvres, commune voisine de celle de Jouy abritant une importante collection d’outils anciens, propriété de l’Association des Amis de l’outil. Des planches de botanique en relation avec les fleurs représentées sur les tissus ainsi que des gravures ou autres illustrations ayant inspiré les graveurs textiles, sont également présentées.

Rouleau
La thématique la plus connue des toiles de Jouy étant la représentation bucolique de bergères, fermières et animaux de la ferme, à travers les célèbres productions du peintre de Louis XV, dessinateur pour la manufacture Oberkampf, Jean-Baptiste Huet, ce sujet gracieux est parfaitement en adéquation avec les collections et le cadre très vert du musée de la Toile de Jouy. Il se situe également au plus proche de la sensibilité contemporaine, férue de jardins et de nature.


Outre Jouy, il permet à travers un thème partout illustré, d’aborder les productions d’autres manufactures françaises (Nantes, Normandie, Alsace, Sud-ouest). La visite sera aussi l’occasion en prévoyant une journée d’excursion, de découvrir la vallée de la Bièvre ou de visiter les châteaux de Beauregard, Courson, Breteuil, Versailles, géographiquement proches de Jouy-en-Josas.

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L'Offrande à l'Amour
Fleurs et Bordures


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Fleurs et oiseaux

vendredi 15 avril 2011

Les Chocolats de Pâques 2011

Pierre Hermé, L'Oeuf Mendiant
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Hédiard, Nid de Pâques
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Hédiard, Oeuf Joaillerie
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Fauchon, Oeuf de Pâques Madame ou Monsieur
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Dalloyau, Le Jardin du Bonheur
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Dalloyau, Pâquinette
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Hediard, Matriochkas
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Ladurée, Lapins Câlins
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La Mère de Famille, La Poule à Facettes
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Patrick Roger, Coq et Poule à Plumes
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Lenôtre, Oeuf Mongolfière
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Lenôtre, Œuf précieux au foie gras de canard truffé
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Christophe Roussel, Black Canari
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Café Pouchkine, Poulettes Design
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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard