jeudi 11 juillet 2013

Légendes des mers, L'art de vivre à bord des paquebots


Légendes des mers
L'art de vivre à bord des paquebots
Du 15 juin au 22 septembre 2013
Palais Lumière

  Après la première guerre mondiale, une clientèle fortunée a soif de luxe, de confort, de modernité et de nouveaux horizons. En France, la Compagnie générale transatlantique et la Compagnie des Messageries maritimes lancent sur les mers des paquebots dont les noms et les silhouettes s’inscriront dans la légende : Champollion, Mariette Pacha, Aramis, Paris, Île-de-France, Normandie…
Désireuses de surprendre et de satisfaire leurs passagers, les deux compagnies demandent à des artistes de renom d’aménager leurs navires : architectes et décorateurs (Pacon, Rulhmann, Leleu, Dominique, Dunand, Lalique...), peintres (Iribe, Dufy, Dupas), affichistes (Colin, Cassandre, Sandy-Hook...), grandes manufactures françaises (Christofle, Ercuis, Puiforcat, Saint-Louis, Daum, Haviland...) unissent leur créativité et leurs compétences pour que ces palais flottants demeurent inégalables.
  A travers un parcours jalonné de projections et de sonorisations, cette exposition témoigne d’un âge d’or où le plaisir faisait partie intégrante du voyage. Riche de 350 pièces (peintures, dessins, affiches, maquettes, mobilier, costumes, orfèvrerie, ouvrages illustrés, manuscrits, photographies…), elle est réalisée en partenariat avec l’Association French Lines, et bénéficie également de prêts du musée des Lettres et manuscrits, de la C.C.I. du Havre, du musée Maritime et portuaire du Havre, du musée d’Art moderne André Malraux-MuMa (Le Havre) et de collectionneurs privés.

Anonyme Paquebot Normandie (Cie Gle Transatlantique) à New York,
entre 1935 et 1942 Photographie © Collection French Lines

Byron Company Hall et grande descente de la 1re classe à bord du paquebot France
(Cie Gle Transatlantique), vers 1912_Photographie © Collection French Lines

Condé, Salle à manger de la 1reclasse du paquebot France (Cie Gle Transatlantique),
vers 1912, © Collection French Lines

Anonyme, Menu de la 1re classe du paquebot Tonkin Messageries Maritimes,
déjeuner du 11 octobre 1899. © Collection French Lines

David Dellepiane_Cie des Messageries Maritimes. Paquebots-poste français. Australie, Indo-Chine,
Océan Indien, Méditerranée, Brésil et Plata, vers 1910_Affiche © Collection French Lines

Ruedolf Visitez l'Extrême-Orient par les Messageries Maritimes. Chameaux à l'abreuvoir
devant une porte de Pékin, vers 1925 affiche © Collection French Lines

Sandy-Hook En Méditerranée par les Messageries Maritimes, vers 1925
Affiche © Collection French Lines

Sandy-YHook, Messageries Maritimes. Japon, Extrême Orient, 1920.
Affiche © Collection French Lines

Ladurée, Cabines de Plage...

Ladurée. Biscuit amande blanc garni d’une crème légère à la Vanille de Madagascar,
framboises fraîches et coulis de framboise.

Ladurée. Biscuit amande blanc garni d’une crème légère à la Vanille de Madagascar,
pêches rôties et coulis de pêche.
  Pour l’été Vincent Lemains, Chef de la Création Pâtissière Ladurée imagine avec humour une petite collection très bord de mer avec plusieurs entremets en forme de cabines de plage déclinées en différentes saveurs.

La mécanique des dessous, une histoire indiscrète de la silhouette

Panier à coudes articulé, vers 1770, et corps à baleines, vers 1740-1760
Paris, Les Arts Décoratifs, collection Mode et Textile et dépôt du musée de Cluny © Patricia Canino

La mécanique des dessous, une histoire indiscrète de la silhouette
du 5 juillet 2013 au 24 novembre 2013

  Cette exposition se propose d’explorer les artifices utilisés par les femmes et les hommes, du XIVe siècle à nos jours, pour dessiner leur silhouette. Ce projet original peut être appréhendé comme une longue histoire des métamorphoses du corps soumis aux diktats des modes successives. Quels sont les mécanismes qui ont contraint les corps des femmes afin d’obtenir des tailles resserrées jusqu’à l’évanouissement, des gorges pigeonnantes contrebalançant un fessier rehaussé à l’extrême, des hanches élargies, ou bien aplatissent des seins et des ventres ? Comment les hommes eux-mêmes ont-ils poussé leur virilité en bombant artificiellement les torses, en rajoutant des formes aux mollets, ou aux braguettes ? Toutes ces structures faites de fanons de baleine, de cerceaux de rembourrage, mais plus encore de laçages, de charnières, de tirettes, de ressorts ou de tissus élastiques dissimulés sous l’habit sont exposés dans une scénographie de Constance Guisset. Près de deux cents silhouettes rassemblant paniers, crinolines, ceintures d’estomac, faux-cul, gaines, « push up » issus des collections publiques et privées françaises et étrangères permettent, pour la première fois, d’aborder une lecture insolite de la mode liée au corps.

Robe de cour, vers 1760 Lyon, musée des Tissus, achat, 1913
© Lyon, musée des Tissus, photo Pierre Verrier

Comme des garçons, Prêt-à-porter, printemps-été́ 2012, Paris, Les Arts Décoratifs, 
Collection Mode et Textile © Patricia Canino

Corset, vers 1860-1870, Vancouver, collection Melanie Talkington
© Patricia Canino

Corps à baleines, 1770-1780, Paris, Les Arts Décoratifs, dépôt du musée de Cluny
© Patricia Canino

La mariée, Jean Paul Gaultier, Gaultier Paris, haute couture, automne-hiver 2008-2009, 
Collection « Les Cages » © Guy Marineau

Combiné, Photographie de dépôt de modèle, 1954, Paris, Les Arts Décoratifs, 
photothèque, don mars 1963 © Paris, Les Arts Décoratifs, photothèque

Publicité́ pour Wonderbra, 1994, Agence TBWA, Paris, Les Arts Décoratifs, 
collection Publicité́, don CB News TV/Culture Pub, 2002 © Paris, Les Arts Décoratifs

Etudes sur les femmes: les corsets, 1882-1890, Henri de Montaut, New York, 
The Metropolitan Museum of Art, The Elisha Whittelsey Collection, 1951
© New York, The Metropolitan Museum of Art, dist. RMN-Grand Palais, image of the MMA

Le musée Rodin en nocturne

Pierre de luciole comme une météorite lumineuse.© Erik Samakh et © musee Rodin. Photo Marc Domage
Le musée Rodin en nocturne
du 19 juin au 25 septembre 2013

  Cet été, le mercredi le musée Rodin ouvre exceptionnellement son jardin en nocturne jusqu’à 23h du 19 juin au 25 septembre 2013.
  Cet été, le jardin du musée Rodin reste ouvert tous les mercredis jusqu’à 23h, une première parmi les jardins parisiens. C’est au crépuscule, quand elles sont illuminées, que l’on découvrira le mieux le relief particulier des sculptures et que se dégagera la poésie des installations d’Erik Samakh. Entre nature et sculpture, cette exposition lumineuse, sensible et poétique donne une nouvelle dimension à l’espace du jardin. Tirant parti de l’esprit des lieux propres au musée Rodin et en particulier à son jardin, Erik Samakh crée pour l’occasion deux grandes installations originales. Des voix, les ifs, installation sonore présentée autour de la Cour d’honneur, poursuit ainsi le travail mené depuis toujours par l’artiste sur la matière sonore, et l’installation Pierres de Lucioles vient poursuivre cette traversée du lieu : dix blocs de pierre naturelle, parsemés des fameuses « lucioles » solaires de l’artiste, sont autant de sculptures brutes semblant tombées du ciel.
  Déambulant entre les Bourgeois de Calais, la Porte de l’Enfer, le Penseur et le Monument à Balzac, les visiteurs termineront leur promenade au café du musée sous les arbres pour boire un verre. Les collections permanentes et l’exposition Rodin, la chair, le marbre restent ouvertes jusqu’à 21h. De 20h15 à 23h, seul le jardin reste accessible gratuitement.
«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard