jeudi 31 octobre 2013

Le vin des amants, Charles Baudelaire

Edgar Maxence (1871-1954), Bacchante
Aujourd'hui l'espace est splendide !
Sans mors, sans éperons, sans bride,
Partons à cheval sur le vin
Pour un ciel féerique et divin !

Comme deux anges que torture
Une implacable calenture,
Dans le bleu cristal du matin
Suivons le mirage lointain !

Mollement balancés sur l'aile
Du tourbillon intelligent,
Dans un délire parallèle,

Ma sœur, côte à côte nageant,
Nous fuirons sans repos ni trêves
Vers le paradis de mes rêves !

 Charles Baudelaire

mercredi 30 octobre 2013

Cachemire et châles des Indes, Alfred Stevens

Alfred Stevens (1823-1906), Lady with a Dog

The letter

La dame au petit chien

The bouquet

Femme au châle des Indes dans un atelier

La doloureuse certitude

The visit

The pleasant letter

In Memoriam

Tous les bonheurs

Ladies After The Ball

Lovelorn

Melody Gardot chante Cesaria



lundi 21 octobre 2013

Chanson d'automne, Paul Verlaine

Edgar Maxence (1871-1954), Jeune femme pensive tournée vers la gauche

Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon cœur
D'une langueur
Monotone.

Tout suffocant
Et blême, quand
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure

Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.

Paul Verlaine

Esquisses peintes de l’époque romantique – Delacroix, Cogniet, Scheffer…

Léon Cogniet (1794 -1880), Esquisse pour Rebecca enlevée par Bois-Guilbert,
 vers 1828, © Orléans, Musée des Beaux-arts - François Lauginie
Esquisses peintes de l'époque Romantique : Delacroix, Cogniet, Scheffer...
du 17 septembre 2013-02 février 2014
Musée de la Vie Romantique

 Dès 1767, Diderot s’enflammait : « Pourquoi une belle esquisse nous plaît-elle plus qu’un beau tableau ? C’est qu’il y a plus de vie, moins de forme ». 
 Au musée de la Vie romantique, dans l’enclos Chaptal, le peintre Ary Scheffer, l’un des maîtres du romantisme, a vécu plus de vingt ans. Il a fait construire en 1830 deux ateliers dans lesquels une part essentielle de son œuvre a été pensée, composée puis exécutée. Dans ces lieux, le visiteur est amené à se demander comment un tableau s’élabore avant d’être rendu public.
 L'exposition présente une sélection d'une centaine d’esquisses, prémices d'œuvres maintenant célèbres, variantes pour une même peinture témoignant des choix du peintre ou du commanditaire, ou encore projets n'ayant pas abouti.
 C’est aujourd’hui dans cette intimité de la création que l’exposition propose d’entrer grâce à des prêts exceptionnels, notamment une quinzaine d’œuvres d’Eugène Delacroix – dont on fête les cent cinquante ans de la disparition –  venant du musée national Delacroix, du musée des Beaux-Arts de Lille, du musée d’Orsay et du Petit Palais. L’exposition met à l’honneur certains des plus remarquables « esquisseurs » romantiques, parmi lesquels Léon Cogniet dont le fonds d’atelier est conservé au musée des Beaux-Arts d’Orléans ou, naturellement,  Ary Scheffer, grâce à la générosité du musée de Dordrecht, sa ville natale. Enfin, l’Ecole des Beaux-Arts, véritable conservatoire des « travaux d’étudiants », permet d’offrir un panorama d’œuvres méconnues ayant remporté les concours organisés en son sein.
 L’esquisse est l’une des étapes du processus de fabrication du tableau. Elle permet à l’artiste d’en expérimenter la validité, en petit, avant de l’exécuter en grand. Sa fonction est donc avant tout de fixer la composition mais, depuis le milieu du XVIIIe siècle, elle est presque devenue un genre à part entière défini par la rapidité et la spontanéité du pinceau.

Théodore Chassériau (1819- 1856), Bacchantes et Satyres (1840-1841), Huile sur bois 
© Orléans, Musée des Beaux-arts - François Lauginie

Ary Scheffer (1795 - 1858) Paolo et Francesca, 1822-1824, Pays-Bas 
© Dordrecht, Dordrechts Museum

Joseph-Désiré Court (1707-1865), Samson et Dalila, 1821 
© Paris, Ecole nationale supérieure des beaux-arts/ Jean-Michel Lapelerie

Eugène Delacroix (1798-1863), Médée furieuse, vers 1836, Lille, 
Palais des Beaux-Arts © RMN-Grand Palais -Stéphane Maréchalle

samedi 19 octobre 2013

Elton John en concert les 9, 10 et 11 décembre 2013 à Olympia


9, 10 et 11 décembre 2013

Sir Elton John, la star aux plus de 3000 représentations à travers le monde, est de retour après 13 ans d’absence dans la salle mythique de l’Olympia. Suite à ses deux concerts exceptionnels les 9 et 10 décembre 2013. Elton John interprétera ses plus grands succès également le 11 Décembre 2013 à l'Olympia!
Depuis plus de 30 ans, Elton John s’impose comme l’un des maîtres de la pop, enchaînant les tubes et les tournées mondiales. Il a joué et chanté avec les plus grands artistes contemporains dont John Lennon, Eric Clapton, Tina Turner, Céline Dion, George Michael, les Rolling Stones, les Whos, Queen, Sting…
Aujourd’hui, il reste une référence et une inspiration pour toute une nouvelle génération d’artistes.
En 40 ans de carrière, Elton John s’est imposé comme LA superstar de la pop, avec à son palmarès de nombreux tubes : « Your Song », « I’m Still Standing », « Don’t Go Breaking My Heart », « Sorry Seems To Be The Hardest Word »…



Plus que quelques semaines maintenant... 
pour concrétiser, le 10 décembre, mon cadeau de noël 2012! ...
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mercredi 16 octobre 2013

Corot dans la lumière du Nord

Camille Corot, Glaçis des fortifications près de la porte Notre Dame © Droit réserves
Corot dans la lumière du Nord
du 05 octobre 2013 au 06 janvier 2014

 L’exposition témoigne de l’intérêt porté par Camille Corot (1796-1875) aux paysages du Nord de la France, à travers peintures, dessins et clichés-verre, et présentera l’influence que l’artiste a exercée sur les peintres de la région.
Venu à plusieurs reprises dans la région de Douai et d’Arras pour travailler avec ses amis Constant Dutilleux, Charles Desavary et Alfred Robaut, Corot y a laissé de nombreuses œuvres pleines de sensibilité. Le paysage est au centre des préoccupations de ces artistes qui plantent leur chevalet aux environs d’Arras, de Douai, dans la région des étangs autour d’Arleux, de Palluel et sur le littoral (Dunkerque, Gravelines).
C’est en 1847 que Constant Dutilleux, qui dirige un atelier à Arras, se rend au Salon à Paris et découvre les toiles de Camille Corot. Acquéreur d’une œuvre du maître, il entame avec lui une correspondance qui initie une longue et profonde amitié.
En 1851, Corot effectue son premier séjour arrageois préludant à beaucoup d’autres. Autour de ces deux hommes, pédagogues chaleureux et ouverts, se rassemblent des personnalités diverses : le peintre Charles Desavary, puis Alfred Robaut, lithographe à Douai, respectivement gendre et beau-frère de Constant Dutilleux... Suite 

Camille Corot, Moulin à vent aux environs de Saint-Omer © Droit réserves 

Camille Corot, La Buissière près de Béthune. Chemin bordé de sauls. Collection particulière. © Droits réservés

Camille Corot, Château de Wagnonville, © Musée de la chartreuse de Douai

Camille Corot, Le chemin. Collection particulière © Droit réservés

Camille Corot, Route de Sin le Noble près de Douai. Musée du Louvre © RMN-Grand Palais Gérard Blot

Camille Corot, Planque près de DouaiCollection particulière. © Adam Reich
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Couleurs d'automne

Henri Martin (1860-1943), La Pergola Marquayrol

 Le bassin de Marquayrol

 La pergola

 Jeune femme portant une corbeille sur la tête devant une pergola de vigne-vierge rouge

Young Women Beneath the Arbor

La Pergola à Marquayrol

lundi 14 octobre 2013

Automne

Teodor Axentowicz  (1859-1938), Autumn
« L'automne est un andante mélancolique et gracieux 
qui prépare admirablement le solennel adagio de l'hiver. » 
George Sand

vendredi 11 octobre 2013

Frida Kahlo / Diego Rivera. L'art en fusion

Frida Kahlo (1907-1954)
Frida Kahlo / Diego Rivera. L'art en fusion
du 9 octobre 2013  au 13 janvier 2014

Le musée de l’Orangerie présente, en collaboration avec le musée Dolorès Olmedo de Mexico, une exposition consacrée au couple mythique incarné par Diego Rivera (1886-1957) et Frida Kahlo (1907-1954). L’originalité de la manifestation consiste à présenter leurs œuvres ensemble, comme pour confirmer leur divorce impossible, effectif dans les faits mais aussitôt remis en question après une seule année de séparation.
Elle permettra aussi de mieux  entrevoir leurs univers artistiques, si différents et si complémentaires, par cet attachement commun et viscéral à leur terre mexicaine : cycle de la vie et de la mort, révolution et religion, réalisme et mysticisme, ouvriers et paysans.



Frida Kahlo  et Diego Rivera

Aller ainsi, avec le même orient... Yves Bonnefoy

Paul Alexandre Alfred Leroy (1860-1942),  Idle Moments

Aller ainsi, avec le même orient
Au-delà des images qui chacune
Nous laissent à la fièvre de désirer,
Aller confiants, nous perdre, nous reconnaître
A travers la beauté des souvenirs
Et le mensonge des souvenirs, à travers l'affre
De quelques-uns, mais aussi le bonheur
D'autres, dont le feu court dans le passé en cendres,
Nuée rouge debout au brisant des plages,
Ou délice des fruits que l'on n'a plus.
Aller, par au-delà presque le langage,
Avec rien qu'un peu de lumière, est-ce possible
Ou n'est-ce pas que l'illusoire encore,
Dont nous redessinons sous d'autres traits
Mais irisés du même éclat trompeur
La forme dans les ombres qui se resserrent ?
Partout en nous rien que l'humble mensonge
Des mots qui offre plus que ce qui est
Ou disent autre chose que ce qui est,
Les soirs non tant de la beauté qui tarde
A quitter une terre qu'elle a aimée,
La façonnant de ses mains de lumière,
Que de la masse d'eau qui de nuit en nuit
Dévale avec grand plaisir dans notre avenir.

Yves Bonnefoy, Dans le leurre des mots

mercredi 9 octobre 2013

Le marcheur de Fès, Eric Fottorino

« Quand ton fils a grandi, fais-en ton frère. »

Quatrième de couverture
  « Nous aurions filé vers les Pyrénées. On aurait coupé l’Espagne de haut en bas. Une manière de césarienne pour exhumer ton histoire. Nous serions remontés au début, jusqu'à Fès, ta ville natale. Serions-nous jamais arrivés ? »
À l’automne 2012, j’ai voulu emmener mon père marocain dans les rues de sa jeunesse, le quartier juif de Fès, la médina, l’entrelacs de ses souvenirs campés entre l’université de la Karaouine et la façade de l’Empire qui fut jadis le plus grand cinéma d’Afrique du Nord.
J’ai fait le voyage sans lui. La maladie en a décidé ainsi, je suis devenu à sa place le marcheur de Fès. J’ai compris à quoi tient une existence. Un kilomètre à peine sépare le mellah de la ville moderne, le monde juif de l’ancien secteur européen. Dans ce mouchoir de poche, Moshé Maman est devenu Maurice Maman. Comme tous les siens, le Juif marocain a rêvé de s’intégrer à la France, de parler sa langue, d’y construire sa maison, sa famille, son avenir.
J’ai traversé les ruelles et les cimetières, poussé la porte des rares synagogues, parlé aux derniers Juifs fassis dont la flamme s’éteindra bientôt. À chaque pas, je suis tombé sur ce père longtemps inconnu. Jusqu’à tomber sur moi, à l’improviste.

  Eric Fottorino est l’auteur de nombreux romans et récits qui traduisent sa quête des origines, comme Korsakov, L’homme qui aimait tout bas et Questions à mon père, parus chez Gallimard. Avec Le marcheur de Fès, il continue d’interroger le thème de la filiation à travers les racines marocaines de son père naturel.

Jacques Moreau (1903-1994), Fez, Bab el Mellah
Extrait
  Je sais que là, quelque part, dorment Yahia, ton grand-père le Berbère, et son épouse Zohra. Eux aussi je les chercherai. Pour l’instant Albert-Abraham tente de m’instruire sur votre communauté en voie de disparition. Moins de cinquante personnes à présent. Rien que des vieux. « Nous n’avons plus d’enfants », dit-il sans insister. Il sort des feuilles dactylographiées qui tremblent dans le vent. Devant nous l’horizon à perte de vue, les mamelons du Moyens Atlas. La nécropole est le seul lieu du mellah où le jour entre à pleine lumière, ou rien n’entrave la perspective. D'une voix un peu scolaire, le rabbin à barbe blanche laisse tomber des chiffres d’autrefois, quand les Juifs vivants se comptaient plus de vingt mille à Fès. C’était au début du protectorat. Depuis le XVe siècle, le sultan avait voulu le mellah collé à l’enceinte de son palais afin d’assurer la protection des Juifs. S’il tenait à leur proximité, c’était aussi pour solliciter à tout moment leurs médecins réputés infaillibles. Et pour s’assurer la fidélité des artisans de Sion, si habiles pour ciseler l’or, l’argent, le diamant. En transformant les métaux précieux en bijoux rares, ils accomplissaient des prodiges interdits aux Musulmans par le Coran.
  En ce temps là, les Juifs étaient des dhimmi, des protégés, libres de leur culte, placés sous le regard bienveillant du palais, à condition qu’ils acceptent de porter la calotte noire, d’être assujettis à l’Islam et à l’impôt. Calmann-Lévy

lundi 7 octobre 2013

Un grand merci à tous !

Au nom de la rose
Un grand merci à tous qui m'avez témoigné tant de sympathie et de gentillesse; vos petits messages étaient tous émouvants, vos mots touchants, certains marqués d'une petite pointe d’humour m'ont fait sourire... Une bouffée d'oxygène !
Me voici de retour aujourd'hui et c'est avec un réel plaisir que je vous retrouve ici pour vous manifester mon amitié sincère, avant de vous retrouver très prochainement sur vos blogs respectifs. Merci encore !

Désirs & Volupté à l’époque Victorienne, Musée Jacquemart-André

Frederic, Lord Leighton (1830-1896) Antigone, 1882, huile sur toile,
 61,4 x 51 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Désirs & Volupté à l’époque Victorienne
du 13 septembre 2013 au 20 janvier 2014

 Cette exposition vous invite à découvrir les artistes célèbres de l’Angleterre de la reine Victoria : Sir Lawrence Alma-Tadema (1836-1912), Sir Frederic Leighton (1830-1896), Edward Burne-Jones (1833-1898) ou encore Albert Moore (1841-1893). A travers une cinquantaine œuvres exposées, ces artistes ont en commun de célébrer le "culte de la beauté".

Première puissance mondiale sous le règne de Victoria (1837-1901), la Grande-Bretagne ouvre la voie à de profonds bouleversements économiques et sociaux. Dans ce contexte marqué par le puritanisme, les peintres expriment à travers leur sensibilité un art qui contraste avec la rudesse de cette époque et sa rigueur morale : retour à l’Antiquité, femmes dénudées, peintures décoratives somptueuses, expressions poétiques et littéraires avec des compositions médiévales, héritières des préraphaélites…

La quête esthétique est le maître-mot de ces artistes qui ont fait de la beauté un absolu et un art de vivre. Le sujet principal de ce mouvement artistique dénommé "Aesthetic Movement", est la femme. Son corps n’est plus entravé comme dans la vie quotidienne, mais nu, il symbolise une forme de volupté et de désir féminin. Dépeintes dans un cadre de vie réinventé, les femmes se muent en héroïnes antiques ou médiévales. Une nature luxuriante et des palais somptueux servent de décors à ces femmes sublimes, lascives, sensuelles, amoureuses, bienfaisantes ou maléfiques. La peinture devient un rêve éveillé, foisonnant de symboles.

Les œuvres exposées au Musée Jacquemart-André, dont certaines sont de véritables icônes de l’art britannique (Les Roses d’Héliogabale d’Alma-Tadema, Les Jeunes filles grecques ramassant des galets au bord de la mer de Leighton, Le Quatuor, hommage du peintre à l’art de la musique d’Albert Moore, Andromède de Poynter…), appartiennent à l’une des plus importantes collections de peinture victorienne en main privée : la collection Pérez Simón.  

Sir Lawrence Alma-Tadema (1836-1912) Les Roses d’Héliogabale, 1888, huile sur toile, 
132,7 x 214,4 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Sir Lawrence Alma-Tadema (1836-1912) Paradis terrestre, 1891, huile sur toile, 
88 x 167 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Edwin L. Long (1829-1891) La reine Esther, 1878, Huile sur toile, 
214 x 167 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Sir Edward C. Burne-Jones (1833-1898) Pygmalion. Les désirs du cœur, 1871, aquarelle et encre sur 
papier monté sur toile, 57,8 x 44,5 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Sir John E. Millais (1829-1896) La Couronne de l’amour, 1875, huile sur toile,
 129,5 x 87,8 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Sir Edward J. Poynter (1836-1919) Andromède, 1869, huile sur toile, 
51,3 x 35,7 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Arthur Hughes (1832-1915) Un Nuage passe, Vers 1895-1908, huile sur toile,
98,8 x 63,7 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Dante Gabriel Rossetti (1828-1882) Venus Verticordia, 1867-1868, pastel sur papier,
79,6 x 65,3 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

William C. Wontner (1857-1930) La Joueuse de Saz, 1903, huile sur toile, 
135,5 x 100,3 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard