mardi 29 avril 2014

Orientalisme, Vente Artcurial

29 - Alexandre Roubtzoff (1884-1949), Mahbouba
Estimation : 50 000 / 70 000 €
Orientalisme
Vente aux enchères le 13 mai 2014 

6 - Etienne Dinet (1861 - 1929) - Le départ des amoureux
Estimation : 6 000 / 8 000 €

11 - Hyppolite Lazerges (1817 - 1887), Jeune algérienne au tambourin (tar)
Estimation : 6 000 / 8 000 €

13 - Emile Deckers (1885-1968) - La halte de la caravane
Estimation : 30 000 / 40 000 €

16 - Emile Deckers (1885 - 1968) - Jeune fille dans la montagne
Estimation : 8 000 / 10 000 €

17 - Marie Aimée Lucas-Robiquet (1858 - 1959) - Jeunes algériennes préparant le couscous
Estimation : 60 000 / 80 000 €

19 - Eugène Girardet (1853 - 1907) - Chemin dans l'oasis d'el Kantara
Estimation : 25 000 / 35 000 €

22 - Louise Landré (1852 - ) - Jeune femme alanguie
Estimation : 10 000 / 15 000 €

28 - Max Moreau (1902 -1992) - La discussion
 Estimation : 4 000 / 6 000 €

39 - Jacques Majorelle (1886 - 1962) - Nu allongé
Estimation : 40 000 / 60 000 €

41 - Jacques Majorelle (1886 - 1962) - Le souk aux tapis
Estimation : 50 000 / 70 000 €

Cannabis et littérature, Collectif

Fernand Cormon (1845-1924), In Erwartung

Quatrième de couverture
  Psychotrope venu d’Orient, «découvert» par  Marco  Polo qui  le premier   fit  mention de la «secte des hachichins», le cannabis fut tenu pour suspect, voire dangereux dès l’abord, et interdit par décret sur injonction de Napoléon Bonaparte lors de la campagne d’Egypte.
Mais au XIXe siècle, la volonté de voyage et d’expérimentation prit de notables proportions. Sous l’impulsion du docteur Moreau de Tours, se met en place l’éphémère mais prestigieux Club des Hachichins qui réunit la fine fleur des arts et de la littérature vers 1840 : Gautier, Dumas, Nerval, Baudelaire, Delacroix, et passage éclair de Balzac, excusez du peu.
Finalement, après avoir goûté la peu recommandable matière, et avoir relaté les étapes de ce qu’ils nomment alors leur «fantasia», les écrivains se disperseront et le club disparaîtra.
C’est que, comme l’explique Gautier, «le vrai littérateur n’a besoin que de ses rêves naturels, et il n’aime pas que sa pensée subisse l’influence d’un agent quelconque.»
Puisqu’on vous le dit…

Extrait
GERARD DE NERVAL

VOYAGE EN ORIENT 
III. Histoire du Calife Hakem
 I. Le Hachische
  Sur la rive droite du Nil, à quelque distance du port de Fostat, où se trouvent les ruines du vieux Caire, non loin de la montagne du Mokatam, qui domine la ville nouvelle, il y avait quelques temps après  l’an 1000 des chrétiens, qui se rapporte au quatrième siècle de l’hégire musulmane, un petit village habité en grande partie par des gens de la secte des sabéens.
  Des dernières maisons qui bordent le fleuve, on jouit d’une vue charmante, le Nil enveloppe de ses flots caressants l’île de Rodda, qu’il a l’air de soutenir comme une corbeille de fleurs qu’un esclave porterait dans ses bras. Sur l’autre rive, on aperçoit Gizeh, et le soir, lorsque le soleil vient de disparaître, les pyramides déchirent de leurs triangles gigantesques la bande de brume violette du couchant. Les têtes des palmiers-doums, des sycomores et des figuiers de Pharaon se détachent en noir sur ce fond clair. Des troupeaux de buffles que semble garder de loin le sphinx, allongé dans la plaine comme un chien en arrêt, descendent par longues files à l’abreuvoir, et les lumières des pêcheurs piquent d’étoiles d’or l’ombre opaque des berges.
  Au village des sabéens, l’endroit où l’on jouissait le mieux de perspective était un okel aux blanches murailles entouré de caroubiers, dont la terrasse avait le pied dans l’eau, et où toutes les nuits les bateliers qui descendaient ou remontaient le Nil pouvaient voir trembloter les veilleuses nageant dans des flaques d’huiles.
  A travers les baies des arcades, un curieux placé dans une cange au milieu du fleuve aurait aisément discerné dans l’intérieur de l’okel les voyageurs et les habitués assis devant de petites tables sur des cages de bois de palmier ou des divans recouverts de nattes, et se fût assurément étonné de leur aspect étrange. Leurs gestes extravagants suivis d’une immobilité stupide, les rires insensés, les cris inarticulés qui échappaient par instants de leur poitrine, lui eussent fait deviner une de ces maisons où, bravant les défenses, les infidèles vont s’enivrer de vin, de bouza (bière) ou de hachiche. Pimientos

L'Impressionnisme et les Américains

Frank W. Benson, Eleanor, 1901, Huile sur toile, 76,2 × 64,1 cm © Museum of Art, Rhode Island School of Design  Photo  Erik Gould

L'Impressionnisme et les Américains
du 28 mars au 29 juin

  L’exposition rassemble plus de 80 tableaux peints en Europe et aux États-Unis entre les années 1880 et 1900. 
  Elle débute avec des œuvres majeures peintes par les grandes figures d'expatriés que sont Mary Cassat, John Singer Sargent et James A.M. Whistler. Il s'agit de mettre en évidence le rôle que ces Américains ont joué dans l'exploration des harmonies de couleurs claires et des compositions inédites élaborées au contact des impressionnistes français, tels que Claude Monet et Edgar Degas. Parfois, l'assimilation des nouvelles techniques est plus progressive, comme le montrent Theodore Robinson et Childe Hassam à travers leurs vues de la campagne (Giverny) et des grandes villes (Paris, Boston, Chicago).
  Enfin, l'exposition présentera un ensemble d'artistes qui, à l'image de William Merritt Chase, ont su séduire le marché américain en adaptant les idées impressionnistes aux sujets américains : des rivages rugueux de la côte atlantique aux jardins publics new-yorkais, en passant par l'image de la femme américaine. De cette apparente diversité se dégage un courant impressionniste américain distinct, dont l'originalité pourrait se résumer ainsi : une nouvelle lumière pour un nouveau public.

John Singer Sargent, Claude Monet peignant à l’orée d’un bois, 1885 Huile sur toile, 54 × 64,8 cm, Londres, Tate,
offert par Mlle Emily Sargent et Mme Ormond par l’intermédiaire du Fonds artistique, 1925, N0 4103 © Tate, Londres, 2014

Mary Cassatt, L’Été, 1894 Huile sur toile, 100,6 × 81,3 cm Chicago, Terra Foundation for American Art, 
Collection Daniel J. Terra, 1988.25 © Terra Foundation for American Art

William Merritt Chase, Près de la plage, Shinnecock, 1895 Huile sur toile, 76,2 × 122,2 cm Toledo, Ohio, 
Toledo Museum of Art, don d’Arthur J. Secor, 1924.58 © Toledo Museum of Art / Photo : Photography Incorporated, Toledo

Edmund C. Tarbell, Trois sœurs – Étude de la lumière de juin, 1890 Huile sur toile, 89,2 × 101,9 cm Milwaukee, Wisconsin, 
Milwaukee Art Museum, don de Mme Montgomery Sears, M1925.1 © Milwaukee Art Museum / Photo : John R. Glembin

Childe Hassam, Union Square au printemps, 1896 Huile sur toile, 54,6 × 53,3 cm Northampton, Massachusetts, 
Smith College Museum of Art, acquisition du Fonds Winthrop Hillyer, 1905:3.1 © Smith College Museum of Art

samedi 5 avril 2014

Sémaphores, Gamal Ghitany

Charles Landelle (1812-1908), Portrait of an Egyptian woman

Quatrième de couverture
Comme Les Poussières de l’effacement et Muses et Égéries, parus précédemment aux Éditions du Seuil, Sémaphores appartient à la série des « Carnets », vaste projet littéraire dans lequel Gamal Ghitany s’attache à transcender la forme du récit autobiographique pour se pencher sur les énigmes de la mémoire, de l'identité, du désir, de la finitude et du temps.

Au sein de cette encyclopédie intime, Sémaphores est une œuvre tout à fait singulière, fruit d’une inlassable traque des réminiscences que l’auteur égyptien a menée du côté des gares et des trains, dans ce monde du rail qui est à la fois une source inépuisable de souvenirs et d’anecdotes, et une puissante métaphore de notre condition humaine. Entre les gares du Caire, d’Alexandrie, Assouan, Rome, Zurich, Moscou ou Pékin, entre l’émoi des premiers départs, les expériences initiatiques, le voluptueux hasard des rencontres et l’approche des destinations, ce Carnet déploie sous nos yeux les territoires infinis du réel et de l’imaginaire.

Traduit de l'arabe (Égypte) par Emmanuel Varlet

Extrait
  Le train qui reliait Koubri el-Laymoun à ‘Ezbet el-Nakhl avançait à un rythme posé, très lent en comparaison des autres lignes partant vers le nord. Il en allait tout autrement du Faransawi, officiellement appelé le « train du Delta » mais que les gens préféraient nommer ainsi : le Français – je ne sais d’ailleurs pourquoi, étant donné que cette ligne avait été fondée par une compagnie anglaise. Il roulait sur une toute petite voie, d’une largeur étrangement réduite et avec des traverses plus minces. J’ai su par la suite qu’il existait en Égypte deux types de voies ferrées : l’un « normal », avec un écartement de rails de quatre pieds et huit pouces et demi ; l’autre « étroit », de trois pieds et six pouces. Ce dernier pouvait à l’époque être observé dans les plantations méridionales de canne à sucre et sur la ligne du Faransawi, qui partait de la ville de Mansoura et se ramifiait pour desservir divers points du Delta : El-Barari, Dikirnis, Damiette.
  J’ai pris ce train pour me rendre dans la petite localité de Salamoun al-Qomash, où se trouvait une unité de production de tapis. Le paysage rural y était très différent de celui de la Haute Égypte ; là le vert régnait en maître absolu, la terre semblait plus fertile, plus tendre, mieux imprégnée par l’humidité, qu’elle buvait sans discontinuer depuis des millénaires. Jamais je n’avais vu de rizières avant de pénétrer dans ces contrées. Elles sont très rares et je n’ai pu en voir que sur une toute petite superficie, du côté de Mallawi. La verte clarté qui émane de ces plantations rizicoles produit toujours un petit effet : dès que mon regard se pose sur elle, elle soulève en moi un regain d’optimisme, qui me fait oublier tous mes soucis. C’est la magie de cette tonalité de vert radieuse, immaculée, uniforme, constante, sans nuances ni variations selon les heures du jour. Un vert ardent, tenace, infaillible. De la même manière que le train de huit heures représente pour moi la référence ultime, le souvenir sur lequel se fondent les comparaisons, le vert des rizières qui borde de part et d’autre la ligne du Faransawi constitue la source première de la couleur, celle à laquelle j’aspire, l’aulne à laquelle je mesure tout ce que je vois dans le vaste monde, où que me conduisent mes voyages. Le vert occupe à mes yeux une place de premier plan, sur laquelle j’espère revenir en détail dans un carnet consacré aux couleurs, si la vie m’accorde assez de temps et mes forces ne m’abandonnent pas trop tôt. Seuil 

Frederick Goodall (1822-1904), Leading the flock

Paris 1900, la Ville spectacle, Exposition au Petit Palais

Henri de Toulouse-Lautrec, Marcelle Lender dansant le boléro dans Chilpéric, 1895-1896. Washington,
National Gallery of Art, collection of Mr and Mrs John Hay Whitney© Courtesy National Gallery of Art,Washington
Paris 1900, la Ville spectacle
du 2 avril au 17 août 2014

  L’exposition « Paris 1900, la Ville spectacle » invite le public à revivre les heures fastes de la capitale française au moment où elle accueille l’Exposition Universelle qui inaugure en fanfare le 20e siècle. Plus que jamais la ville rayonne aux yeux du monde entier comme la cité du luxe et de l’art de vivre. Plus de 600 œuvres – peintures, objets d’art, costumes, affiches, photographies, films, meubles, bijoux, sculptures… - plongeront les visiteurs du Petit Palais dans le Paris de la Belle Epoque. Les innovations techniques, l’effervescence culturelle, l’élégance de la Parisienne seront mis en scène comme autant de mythologies de ce Paris dont la littérature et le cinéma n’ont cessé depuis de véhiculer l’image dans le monde entier. 
  Dans une scénographie inventive intégrant le tout nouveau cinématographe au fil du parcours, le visiteur est convié à un voyage semblable à celui des 51 millions de touristes qui affluèrent à Paris en 1900. Le parcours organisé autour de six « pavillons » débute par une section intitulée « Paris, vitrine du monde » évoquant l’Exposition Universelle. A cette occasion, les nouvelles gares de Lyon, d’Orsay et des Invalides sont construites tout comme la première ligne du « métropolitain ». Des projets architecturaux, des peintures, des films mais aussi de pittoresques objets souvenirs et des éléments de décors sauvegardés, rappelleront cette manifestation inouïe.
Mais Paris 1900 ne saurait se résumer à l’Exposition Universelle : la Ville lumière proposait bien d’autres occasions d’émerveillement et de dépenses. Dans les magasins de luxe et les galeries d’art, les amateurs pouvaient découvrir les créations des inventeurs de l’Art Nouveau, présenté ici au sein d’un second pavillon dédié aux chefs-d’oeuvre de Gallé, Guimard, Majorelle, Mucha, Lalique… Suite


Affiche de l’Exposition Universelle Palais de l’optique, 1900.
  
© Paris, Musée Carnavalet/ Roger-Viollet 

Mucha La Nature, 1899-1900. Bronze doré et argenté,
70,7 x 30 x 32 cm © Karlsruhe, Badisches Landsmuseum

Jean Béraud Parisienne, place de la Concorde, vers 1890.
 Huile sur bois, 35 x 26,5 cm © Paris, Musée Carnavalet / Roger-Viollet 

Henri Gervex "Une soirée au Pré-Catelan", 1909. Huile sur toile,
 217 x 318 cm © Paris, Musée Carnavalet/ Roger-Viollet  

René François Xavier Prinet Le Balcon, 1905-1906. Huile sur toile, 161,2 x 191,7 cm
 © Musée des Beaux-arts de Caen. Martine Seyve photographe © ADAGP, Paris 2014

mercredi 2 avril 2014

Œuvre d'Art tout Chocolat

Pierre HerméL’œuf Beat Zoderer
L'Œuf Beat Zoderer

Une création de Pierre Hermé en édition très limitée : 15 exemplaires uniquement  
875g et tiroir comprenant un assortiment de 210g de Bonbons Chocolat.
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Quand Pierre Hermé rencontre les créations de l’artiste suisse Beat Zoderer, il est d’emblée séduit par ses tableaux, puis découvre la puissance et la grâce singulières de ses sculptures de métal. Petit à petit, l’idée fait son chemin de lui rendre hommage en s’inspirant librement de son travail pour créer un Œuf de Pâques exceptionnel qui restitue la simplicité fascinante des sculptures de Beat Zoderer en même temps qu’un exercice de style chocolatier. Les bandes de chocolat multicolores s’entrelacent en apesanteur par-dessus une coque d’œuf voluptueusement tendue en chocolat noir Pure Origine Brésil, plantation Paineiras aux notes d’agrumes, de fruits rouges et d’épices, soutenues par des arômes puissants et cacaotés. Les curieux découvriront, caché sous le socle en chocolat, un tiroir secret.

Eugène Delacroix, le plus légitime des fils de Shakespeare

Eugène Delacroix, Roméo et Juliette au tombeau des Capulet ©RMN-Grand Palais (Louvre) / Gérard Blot
 Eugène Delacroix, le plus légitime des fils de Shakespeare
du 26 mars au 31 juillet 2014 
 Musée Delacroix 


« Sauvage contemplateur de la nature humaine », selon les mots de Delacroix, Shakespeare a tenu une place particulière dans la création de l’artiste. L’accrochage du musée Delacroix « Eugène Delacroix, le plus légitime des fils de Shakespeare » présente pour la première fois l’ensemble des lithographies de la suite Hamlet ainsi que les pierres lithographiques, œuvres originales de Delacroix.

En lien avec cette présentation exceptionnelle, des dessins et des tableaux de la collection du musée dédiés aux créations du dramaturge anglais seront montrés.

L’intérêt de Delacroix pour le théâtre
Artiste cultivé, grand lecteur, Eugène Delacroix fut aussi un spectateur de théâtre averti. Curieux des enjeux du renouveau de la scène théâtrale, au cours des années 1820 – 1830, il s’intéressa aux théories nouvelles autour du jeu de l’acteur, venues d’Angleterre, et soutenues par la parution, bien que posthume, du Paradoxe sur le comédien de Denis Diderot. Dans son Journal, il ne manqua pas de comparer l’habileté et les artifices de l’acteur avec ceux du peintre. « L’exécution dans la peinture doit toujours tenir de l’improvisation, et c’est en ceci qu’est la différence capitale avec celle du comédien  » (janvier 1847).

Une représentation exceptionnelle à l’Odéon
En septembre 1827, le jeune Delacroix assista à l’une des représentations d’Hamlet au théâtre de l’Odéon avec, dans le rôle d’Ophélie, la célèbre actrice anglaise Harriet Smithson, dont l’interprétation impressionna tant le public parisien. Il revenait alors d’un séjour outre-Manche auprès de ses amis peintres Thales et Newton Fielding.

La série d’Hamlet
La fascination de Delacroix pour la figure d’Hamlet, prince tourmenté et sensible, fut profonde. Dès le début des années 1830, le peintre eut l’idée de consacrer au héros shakespearien une suite de lithographies, à l’image de celle qu’il avait réalisée pour illustrer la traduction française de Faust de Goethe en 1827 (dix-sept lithographies conservées au musée Delacroix).

Le musée Delacroix a la grande chance de conserver l’ensemble des pierres lithographiques dessinées par l’artiste, ainsi que les planches qui en ont été tirées. À l’occasion du 450e anniversaire de la naissance de William Shakespeare, célébré à Paris, il présente cet ensemble saisissant, rarement exposé. Cet accrochage constitue aussi l’occasion de découvrir d’autres œuvres d’inspiration shakespearienne, notamment le très émouvant Roméo et Juliette au tombeau des Capulet.

Eugène Delacroix, Portrait d’Eugène Delacroix, dit en Hamlet ou en Ravenswood
©RMN-Grand Palais (Louvre) / René-Gabriel Ojéda

Eugène Delacroix, Hamlet et Horatio devant les fossoyeurs
©RMN-Grand Palais (Louvre) / René-Gabriel Ojéda

Eugène Delacroix, Hamlet et Horatio au cimetière
© Musée du Louvre, dist. RMN / photo : Angèle Dequier

Eugène Delacroix, La mort d'Ophélie
© Musée du Louvre, dist. RMN / photo : Angèle Dequier
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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard