Pages

vendredi 20 mars 2015

De Giotto à Caravage. Les passions de Roberto Longhi

Caravage, Michelangelo Merisi dit (1571 - 1610), Garçon mordu par un lézard 1594 Huile sur toile 65,8 x 52,3 cm Florence, 
Fondazione di Studi di Storia dell’Arte Roberto Longhi © Firenze, Fondazione di Studi di Storia dell’Arte Roberto Longhi
 De Giotto à Caravage. Les passions de Roberto Longhi  
du 27 mars au 20 juillet 2015


L’exposition présente les grands noms de la peinture italienne, du XIVe au XVIIe siècle, redécouverts par Roberto Longhi (1899/1890-1970), l’une des personnalités majeures de l’histoire de l’art italien. Giotto, Masaccio, Masolino, Piero della Francesca, Ribera, Caravage… autant d’artistes de premier plan qui seront ainsi mis en lumière. Aux œuvres issues de la Fondation Roberto Longhi, présentées pour la première fois en France, répondront les œuvres prêtées par les plus grands musées français et italiens. Un dialogue inédit entre ce grand connaisseur et ses passions artistiques.

L’exposition s’ouvre sur une section consacrée aux œuvres de Caravage dont le célèbre Garçon mordu par un lézard de la Fondation Roberto Longhi (Florence). Artiste emblématique pour lequel Roberto Longhi s’est passionné, Caravage a révolutionné la peinture italienne du XVIIe siècle en passant d’une peinture naturaliste à une peinture plus inspirée, marquée par le clair-obscur. Autour du Garçon mordu par un lézard, deux autres œuvres de Caravage sont exceptionnellement réunies : Le Couronnement d’épines de la Collezione Banca Popolare di Vicenza et L’Amour endormi de la Galleria Palatina (Florence).

Fidèle à la démarche de Roberto Longhi, l’exposition mettra en regard les œuvres de Caravage et de ses émules, en montrant l’influence des thèmes et du style de cet artiste sur ses contemporains, à Rome d’abord, puis dans toute l’Europe. Carlo Saraceni (vers 1579 – 1620) et Bartolomeo Manfredi (1582-1622) ont contribué à populariser les thèmes travaillés par Caravage – figures du Christ, scènes bibliques… – et à les diffuser. Deux générations reprendront ces thèmes à leur compte : Jusepe Ribera (1591-1652) à travers ses apôtres saisissants, Matthias Stomer (1600 – 1652) ou Mattia Preti (1613 – 1699).

Au cours de ses recherches, Roberto Longhi s’est également intéressé aux primitifs, ces artistes rénovateurs du début du XIVe siècle (Giotto), et aussi aux artistes italiens du XVe siècle à l’origine de la peinture moderne (Masaccio, Masolino, Piero della Francesca). Quelques uns de leurs chefs-d’œuvre ont été prêtés pour cette exposition par la Galerie des Offices et la Galleria Palatina à Florence, les Musées du Vatican et les Gallerie dell’Accademia à Venise.

L’exposition retrace ainsi au Musée Jacquemart-André quelques-uns des moments clés de l’art italien grâce aux lumières apportées par Roberto Longhi, des maîtres de l’avant-garde de la Renaissance italienne, jusqu’à Caravage et les caravagesques. 

Caravage, Michelangelo Merisi dit (1571 - 1610) Le Couronnement d’épines 1602-1603 Huile sur toile 177 x 127 cm 
Vicence, Collezione Banca Popolare di Vicenza © Collezione Banca Popolare di Vicenza

Jusepe Ribera (1591 – 1652) Saint Thomas Vers 1613 Huile sur toile 126 x 97 cm Florence, Fondazione di 
Studi di Storia dell’Arte Roberto Longhi © Firenze, Fondazione di Studi di Storia dell’Arte Roberto Longhi

Giotto di Bondone (vers 1266/67 - 1337) Saint Jean L’Évangéliste ; Saint Laurent 1320 Tempera sur bois 140 x 55 cm
 chaque panneau Chaalis, Abbaye royale – Institut de France © Studio Sébert Photographes

Masaccio, Tommaso di Giovanni Cassai dit (1401 - 1428) Vierge à l’Enfant vers 1426 - 1427 Tempera et or sur bois, 24 x 18 cm Florence,
 Istituti museali della Soprintendenza Speciale per il Polo Museale Fiorentino - Galleria degli Uffizi © Soprintendenza Speciale per il Patrimonio Storico Artistico ed Etnoantropologico e per il Polo Museale della Città di Firenze - Gabinetto Fotografico

Matthias Stomer (vers 1600 – après 1650) L’Archange Raphaël et la famille de Tobie Vers 1630 - 1632 Huile sur toile 99 x 124,8 cm Florence, 
Fondazione di Studi di Storia dell’Arte Roberto Longhi © Firenze, Fondazione di Studi di Storia dell’Arte Roberto Longhi

1 commentaire:

  1. J'y suis aussi allée avec mon ami mais je ne sais pas ce que tu en as pensé, nous avons été un peu déçus par le fil conducteur un peu faible et les commentaires pas toujours éclairants, les oeuvres valent d' elles mêmes heureusement; de même les films qui sont souvent remarquables dans ce musée ne m' ont donné que le plaisir de voir cabotiner Pasolini...Entout cas merci encore pour ton blog et Joyeuses Pâques également.

    RépondreSupprimer