Carpeaux (1827-1875), un sculpteur pour l'Empire
du 24 juin au 28 septembre 2014
Jean-Baptiste Carpeaux, fils
d'un maçon et d'une dentellière de Valenciennes, se construit un destin
d'exception étroitement lié à la "fête impériale" du règne de
Napoléon III.
Celui qui tranchait vivement
dans le milieu artistique de son temps constitue également l'une des plus
parfaites incarnations de l'idée romantique de l'artiste maudit : par la
brièveté et la fulgurance de sa carrière, concentrée sur une quinzaine
d'années, par la violence et la passion d'un labeur sans relâche sur les sujets
qu'il choisit ou qui lui sont commandés (le pavillon de Flore du Louvre, La
Danse pour l'opéra de Charles Garnier).
Le sculpteur du sourire et le
peintre du mouvement, le portraitiste remarquable, le dessinateur familier de
la cour des Tuileries, l'observateur attentif de la vérité de la rue, est aussi
un admirateur sensible de Michel-Ange qui s'abîme sans cesse dans une sombre
mélancolie, brossant à grands traits, dès ses débuts, la tragédie anthropophage
d'Ugolin, et, plus tard, les fulgurances fantomatiques d'un sentiment religieux
empreint d'inquiétude, la violence de scènes de naufrages ou des autoportraits
douloureux.
Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), Le Triomphe de Flore,
dit aussi Flore Grand modèle plâtre, 151 x 180 x 46 cm Paris, musée d’Orsay.
© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
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Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), Autoportrait, Huile
sur carton, 29,5 x 14,5 cm Paris, musée d’Orsay.
© Musée d’Orsay, dist.
RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
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Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), La Danse, Modèle
plâtre original, 232 x 148 x 115 cm Paris, musée d’Orsay.
© Musée d’Orsay,
dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt
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Jean-Baptiste
Carpeaux (1827-1875), Les quatre parties du monde, Modèle en plâtre Paris,
musée d’Orsay. © RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski |
de biens belles œuvres! Heureuse de te retrouver ici!
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