jeudi 24 novembre 2011

Bûches de Noël 2011

Dalloyau, Féerie de Lumière

Café Pouchkine, Dôme Blanc 

Emmanuel Ryon, Boîte à Surprise

La Maison du Chocolat, Magie de Paris

Pierre Hermé, Noël à la campagne

Ladurée, Macarons-Chocolat

Hugo et Victor, La Lettre au Père Noël

Lenôtre, Un Noël à Paris... par Sempé 

Ritz , Ritz Paris

Fauchon, Snow Choc

La Mère de Famille, Su-Père Noël

Patrick Roger, Le sapin selon Patrick Roger

mercredi 23 novembre 2011

Ton Souvenir est comme un livre... Albert Samain

William McGregor Paxton (1869-1941), The Blue Book
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Ton Souvenir est comme un livre bien aimé,
Qu'on lit sans cesse, et qui jamais n'est refermé,
Un livre où l'on vit mieux sa vie, et qui vous hante
D'un rêve nostalgique, où l'âme se tourmente.

Je voudrais, convoitant l'impossible en mes voeux,
Enfermer dans un vers l'odeur de tes cheveux ;
Ciseler avec l'art patient des orfèvres
Une phrase infléchie au contour de tes lèvres ;

Emprisonner ce trouble et ces ondes d'émoi
Qu'en tombant de ton âme, un mot propage en moi ;
Dire quelle mer chante en vagues d'élégie
Au golfe de tes seins où je me réfugie ;
Dire, oh surtout ! tes yeux doux et tièdes parfois
Comme une après-midi d'automne dans les bois ;
De l'heure la plus chère enchâsser la relique,
Et, sur le piano, tel soir mélancolique,
Ressusciter l'écho presque religieux
D'un ancien baiser attardé sur tes yeux.

Albert Samain

lundi 21 novembre 2011

Si j'étais...

Je remercie Euterpe qui me permet de participer au tag Si j'étais... 
Et me permet par la même occasion de réaliser ce merveilleux voyage imaginaire!

Alexandre-Marie Colin (1798-1875) Odalisque. (C) RMN (Musée du Louvre) / Gérard Blot
1- Une région du monde :
Je serai l’Afrique du Nord au temps de Pierre Loti.
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José Cruz-Herrera (1890-1972), El Mercado
2- Un restaurant :
Plutôt qu’un restaurant, je serai la table raffinée et toujours festive
de ma grand-mère Kenza. Chez elle, même le pain était fait maison.
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Antonio Ponce (1608-1677), Grenades
3- Un fruit :
Je serai la grenade, symbole de vie et de fertilité,
mais aussi nom de la mythique Grenade l'Andalouse.
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Snyers Pieter (1681-1752),  Nature-morte  légumes et fruits. (C) RMN / Jean-Gilles Berizzi
4- Un légume :
L’artichaut, cuisiné en tajine accompagné de citons confits, un régal!
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Margueritte Delorme (1876-1946), Le Henné
5- Une fête :
La fête ou plus exactement la cérémonie du henné,
 juste pour le plaisir de se réunir et faire la fête.
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Benjamin Jean Joseph Constant (1845-1902), Portrait of Arabe Woman
5- Un objet indispensable :  
Le Louis d'or, bijou indispensable à toute beauté orientale.
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Louise Abbema (1853-1927), Angels Play
7- Un bruit :
Le gazouillis strident et joyeux des hirondelles à la tombée du jour !
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Dernière acquisition pour ma collection d'encriers
8- Un appareil high-tech :
Mon appareil photo, il me donne l’illusion de capturer le temps…
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9- Une actrice :
L’immortelle et sublime Smahan!
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Jacques Majorelle (1886-1962), Irounen Grand Atlas, Vallée d’Ounila. Artcurial
  10- Une montagne :
L’Atlas, son nom à lui seul est tout un mythe…
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Jacques Majorelle (1886-1962),  Ounila
Bon voyage!

Et maintenant, je propose ce tag, qui consiste à répondre aux 10 questions,
ainsi qu'à tous ceux qui voudraient y participer.

vendredi 18 novembre 2011

Si j'étais une muse...

François Boucher, Erato, The Muse of Love Poetry
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Pour répondre au tag de mon amie Didi:
Si tu étais une Muse... 
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Jean-Auguste Dominique INGRES, Le compositeur Cherubini
et la Muse de la poésie lyrique. © Photo RMN - C. Jean
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Jean Beraud, Portrait du poète Armand. Musée des Augustins
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Sir Edward John Poynter, Erato, Muse of Poetry
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John William Godward, Erato at her Lyre
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Je serai Érato, celle qui inspire le poète!
C'est un peu prétentieux, mais tellement poétique...
Merci Didi de me donner l'occasion de présenter ces si jolies Muses.
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mercredi 16 novembre 2011

La Sulamite dévoilée. Genèse du Cantique des Cantiques de Gustave Moreau

Gustave Moreau, Le Cantique des cantiques, 1853, huile sur toile, 300 x 319 cm
 ©Dijon, Musée des Beaux-arts. Photo François Jay
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La Sulamite dévoilée
Genèse du Cantique des Cantiques de Gustave Moreau 
Du 15 octobre au 16 janvier 2012

Gustave  Moreau, La Sulamite (le Cantique des Cantiques)
Grisaille. Inv Cat.867 (c) RMN photo Stéphane Maréchalle
Une invitation à entrer dans l'intimité d'un chef-d'œuvre
L'acquisition exceptionnelle, en 2008, de huit dessins préparatoires au Cantique des Cantiques de Gustave Moreau est l'occasion de réunir pour la première fois la quasi-totalité des études préliminaires, peintes et dessinées, de ce tableau de jeunesse de l'artiste, provenant pour l'essentiel du musée Gustave-Moreau à Paris.
C'est ainsi près d'une trentaine d'œuvres qui permettent de rentrer dans l'intimité du processus créatif du peintre. La radiographie du tableau ainsi qu'un film, conçu spécialement pour l'exposition, mettent en lumière les hésitations et les revirements du peintre.

Un chef-d’œuvre de jeunesse
Commandé par l’État en 1852, le Cantique des Cantiques est exposé l’année suivante au Salon. Éclipsé par les scandaleuses Baigneuses de Courbet, le tableau retient peu l’attention des critiques qui ne voient en Moreau qu’un imitateur de Delacroix et de Chassériau. De fait, l’influence de ce dernier, représenté dans l’exposition par quatre œuvres provenant du musée du Louvre, y est encore perceptible. C’est également en 1853 que l’œuvre est déposée par l’État au musée de Dijon. Pour cette toile de grandes dimensions, inhabituelles chez le peintre, Moreau a choisi d’illustrer l’épisode du viol de la Sulamite par des soldats ivres, inspiré du Cantique des Cantiques. Ce poème d’amour érotique, tiré de l’Ancien Testament, est attribué au roi Salomon : prisonnière de son harem, la Sulamite, originaire de Sulam en Galilée, rêve de son bien-aimé dont elle est séparée. Alors qu’elle tente de le rejoindre à la nuit tombée, elle est agressée par des soldats ivres qui lui arrachent ses vêtements : « Je l’ai cherché et je ne l’ai pas trouvé ; je l’ai appelé, il n’a pas répondu. Les gardes m’ont rencontrée, ceux qui font la ronde dans la ville ; ils m’ont frappée, ils m’ont meurtrie ; ils m’ont enlevé mon voile, ceux qui gardent la muraille. » (Le Cantique des Cantiques, chapitre V, verset 7)

lundi 14 novembre 2011

Aujourd'hui 14 novembre !

Carducius Plantagenet Ream (1837-1917), Dessert n°4
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Aujourd'hui 14 novembre,
 jour de mon anniversaire, je lève mon verre à votre santé !
 Et pour faire la fête, partage avec vous ces quelques douceurs...
Je vous remercie du bonheur que vous m’offrez chaque jour
 grâce à votre présence et vos marques d’amitié.

Carducius Plantagenet Ream, Dessert n° 7
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Carducius Plantagenet Ream, Dessert N° 6
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Carducius Plantagenet Ream, Dessert n° 5
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Carducius Plantagenet Ream, A Regal dessert

samedi 12 novembre 2011

La vie engendre la vie...

Louis Welden Hawkins (1849-1910), Portrait of A Lady, Reputed to be Sarah Bernhardt
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« La vie engendre la vie. L’énergie produit l’énergie.
C’est en se dépensant soi-même que l’on devient riche. » 
Sarah Bernhardt

Artcurial, Vente de Tableaux Orientalistes

Lucien Levy-Dhurmer (1865-1953), Beautés de Marrakech
Pastel sur papier 61 x 85 cm. Estimation : 150 000 - 200 000 €
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Briest - Poulain - F. Tajan
Hôtel Marcel Dassault
Dimanche 18 décembre 2011

Jacques Majorelle (1886-1962), Kasbah de l'Atlas
Gouache sur papier 89 x 108 cm. Estimation : 280 000-320 000 €
Les beautés de Marrakech
Après le succès de la première vente thématique « Jacques Majorelle et ses contemporains » et de sa preview au Palace Es Saadi de Marrakech en juin dernier et avant d'en organiser une seconde en juin 2012, Artcurial | Briest - Poulain - F. Tajan propose une très intéressante sélection qui nous conduit au Maroc.
Les œuvres de Jacques Majorelle sont profondément liées au Maroc où il s'installe dès 1917. Majorelle puisa son inspiration dans la ville de Marrakech et ses environs, parvenant à exprimer toute la variété chromatique de la culture marocaine. Il posa aussi son chevalet dans les villages de l'Atlas d'où il rapporta des paysages et des représentations de villages fortifiés, au point de devenir « le peintre des Kasbahs »ce qu'illustre magnifiquement la grande gouache qui figure dans la vente (estimation 280 000-320 000 €).
Une technique mixte sur papier représentant « le souk de Marrakech », estimée 100 000-150 000 € provient de l'ancienne collection du Général Chavatte, commandant la région de Marrakech et a été conservée dans la famille par descendance jusqu'à ce jour.L'œuvre qui risque d'établir un nouveau record pour un artiste orientaliste est celle de Lucien Levy-Dhurmer « Les beautés de Marrakech » estimée 150 000-200 000 € (photo page précédente). En effet si l'artiste est consacré sur le marché et dans les musées pour sa période symboliste, les œuvres de la période marocaine sont très rares. L'Afrique du Nord inspira à cet infatigable voyageur des portraits d'hommes arabes ou de femmes berbères au regard profond et limpide. Ce tableau fera l'objet d'une chronique de Serge Lemoine.Trois œuvres d'Henri Rousseau, et des tableaux signés José Cruz Herrera, Edouard Edy Legrand, Jean-Gaston Mantel, Henri Pontoy viennent compléter la sélection des œuvres dédiées au Maroc.


Etienne Dinet (1861-1929), Les prisonniers du Cheikh
Huile sur toile 49,50 x 69 cm. Estimation : 120 000-150 000 €
L'Algérie
Dans la grande vogue orientaliste qui anime depuis plusieurs décennies le marché mondial de l'art, on note un dynamisme croissant pour les peintures réalisées en Algérie.Etienne Dinet, un peintre d'origine française, converti à l'Islam dés 1913 et naturalisé algérien, est considéré comme le peintre national. Ses œuvres représentent des « trésors nationaux » que le pays conserve précieusement. La vente propose une œuvre de l'artiste « les prisonniers du Cheikh » (120 000-150 000 €).Georges Washington fait aussi de l'Algérie une source d'inspiration inépuisable, ses sujets favoris étant des scènes de chasse, des haltes de cavaliers et autres fantasias.Deux œuvres de Washington, des tableaux d'Emile Deckers, de Gilbert Galland et une très belle huile sur toile de Frederick Arthur Bridgman exposée aux Etats Unis représentant « Le vieux café à Alger » (estimation 20 000-30000 €) viennent compléter cette section dédiée à l'Algérie.

Jacques Majorelle (1886-1962), Marché à Bamako, 1949
  Huile sur toile 64,5 x 54,5 cm. Estimation : 120 000-150 000 €
Tunisie, Egypte, Turquie et Afrique
L'artiste le plus recherché sur le marché tunisien est sans conteste Alexandre Roubtzoff. Artcurial propose quatre œuvres de cet artiste qui s'installa en Tunisie en 1914. Une très belle huile sur toile de Georges- Antoine Rochegrosse datant de 1905, présentée dans son cadre original créé par l'artiste dans un style néo-égyptien très à la mode à la fin du XIXe, est estimée 30 000-50 000 €.Tandis qu'une paire d'huiles sur toile de Fabius Brest, représentant le Bosphore au Crépuscule et à l'Aurore est estimée 100 000-150 000 €. Une paire de cette taille et de cette qualité n'est pas sortie sur le marché depuis une vingtaine d'années.Jacques Majorelle entreprit un voyage en Afrique au milieu des années 40 et alla jusqu'à Bamako où il s'installa jusqu'en 1946 avant de repartir pour Marrakech. Dans ses œuvres de la période africaine il redécouvre la couleur exprimée avec des harmonies violentes tel que dans l'huile sur toile « Marché à Bamako » proposée avec une estimation de 120 000-150 000 €

Georges-Antoine Rochegrosse (1859-1938), Le miroir, circa 1905
Huile sur toile 100 x 81cm. Estimation : 30 000 -50 000€
*
Frederick-Arthur Bridgman (1847-1928), Le vieux café près d'Alger
Huile sur toile 60 x 73 cm. Estimation : 20 000 - 30 000 €

vendredi 11 novembre 2011

La Comédie-Française s’expose au Petit Palais

Georges Clairin (1843-1919), Sarah Bernhardt dans le rôle de la Reine (Ruy Blas, Victor Hugo)
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La Comédie-Française s’expose au Petit Palais
du 13 octobre 2011 au 15 janvier 2012

  Ce n’est pas un hasard si « La Comédie-Française s’expose » au Petit Palais : chacun connaît la scène, mais il y a aussi tout un patrimoine artistique, presque totalement inédit, qui témoigne de l’histoire d’une famille, celle de la troupe de Molière du XVIIe siècle à nos jours : les portraits et les bustes, qui dévoilent les comédiens dans leurs emplois ou qui rappellent les grands auteurs, les séances du Comité de lecture, le travail de la scène, les accessoires les plus prestigieux…

 Grâce à sa bibliothèque-musée, deux-cents œuvres (peintures, sculptures, documents d’archives, objets personnels, accessoires et maquettes) sont présentées, afin de découvrir les coulisses du théâtre et pénétrer cet univers mystérieux.

  Le musée s’associe à cette institution de trois siècles, pour proposer une exposition sur la Maison, sa troupe, ses auteurs, particulièrement Molière. Figure majeure du répertoire de théâtre classique français, il est chez lui à la Comédie Française. Fondée par Louis XIV, la Maison défend les textes des siècles passés, mais aussi l’avant-garde artistique actuelle.

  Le Petit Palais invite Molière, qui sera le fil conducteur de la visite…un passage derrière le rideau, derrière le décor…une révélation !

  A découvrir aussi au Centre national du costume de scène à Moulins, une exposition sur "L'art du costume à la Comédie-Française", plus de 200 costumes des plus grands comédiens du XVIIIème siècle à nos jours

Nicolas Mignard (1606-1668), Molière dans le rôle de César (La Mort de Pompée, Corneille)
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Louis Eustache LorsayRégnier en Scapin (Les Fourberies de Scapin, Molière)
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Jean-Georges Vibert (1840-1902) Coquelin aîné en Mascarille (Les Précieuses ridicules, Molière)
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Édouard Joseph Dantan (1848-1897), Un entracte à la Comédie-Française. Un soir de première en 1885
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Henri Adolphe Laissement (1854-1921), Une lecture au comité en 1886
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Anonyme, Les Farceurs français et italiens depuis 60 ans et plus peints en 1670
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Louis Béroud (1852-1930), Les Sociétaires en 1894
«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard