lundi 30 juillet 2012

A l'épreuve du réel, les peintres et la photographie au XIX siècle - Musée Courbet

Jules-Alexis MUENIER (Lyon 1863- Coulevon 1942) Aux beaux jours 1889, huile sur toile. 1980
Bradley P. Radichel Subtrust ©Brad Radichel-Trustee
Jules-Alexis MUENIER (Lyon 1863- Coulevon 1942) Photographies préparatoires 
pour Aux beaux jours Vers 1889 Collection de la famille de l’artiste
 À l’épreuve du réel
Les peintres et la photographie au XIXe siècle
du 30 juin au 1er octobre 2012
Musée Courbet


Après tout juste un an d’ouverture, le musée Courbet accueillera sa troisième exposition temporaire: «À l’épreuve du réel, les peintres et la photographie au XIXe siècle». 

Avec plus de quatre-vingt œuvres (peintures, photographies, documents, appareils) réunissant Courbet, Ingres, Friant, Ziem, Muenier, Degas… cette exposition proposera d’aborder les relations qu’ont entretenues les peintres avec la photographie au XIXe siècle, entre passion et dénigrement.

Découvert en 1839, ce nouveau procédé permettant la reproduction de la réalité était considéré au départ comme un rival de la peinture.  Mais progressivement de nombreux artistes vont en faire un véritable outil de travail. La photographie va alors influencer la production picturale de l’époque : le cadrage, la lumière ou la composition des peintures produites au cours de la seconde moitié du XIXe siècle recèlent des indices évidents d’un recours à cette technique.

Loin d’être une simple mise en parallèle entre l’image et l’œuvre rendue, l’exposition mettra en lumière la complexité des liens entre les peintres et la photographie, par référence au contexte historique et technique de l’époque, à la critique d’art très présente, et à la créativité propre à chaque artiste.

De Delacroix à Signac. Dessins de la collection Dyke - Musée des Impressionnismes Giverny

Paul Signac, Eucalyptus à Antibes, 1910 Collection Dyke © Images courtesy of the Board of Trustees, 
National Gallery of Art, Washington, Photographe Lee Ewing
De Delacroix à Signac 
Dessins de la collection Dyke
Du 27 juillet au 31 octobre 2012

Aux États-Unis, James T. Dyke est l’un des collectionneurs les plus avisés de dessins européens et américains des XIXe et XXe siècles. Ami de la National Gallery of Art de Washington, il est l’un de ses principaux donateurs depuis de nombreuses années.

Cette exposition réunit une centaine d’œuvres majeures sélectionnées parmi les dessins de la collection privée de James T. Dyke et la donation qu’il a faite à la National Gallery of Art. Cette sélection s’articule autour d’artistes actifs entre 1830 et 1930, de Delacroix à Bonnard, Vuillard et Signac. Présentant une très grande richesse de sujets, de styles et de techniques, l’exposition offre un magnifique exemple de l’évolution générale du dessin moderne en France, du romantisme aux Nabis et aux néo-impressionnistes.

Cette exposition est organisée par la National Gallery of Art, Washington, en collaboration avec le musée des impressionnismes Giverny.

Paul Signac, Saint-Tropez, la calanque, 1906 Collection James T. Dyke © Images courtesy of the Board of Trustees,
National Gallery of Art, Washington, Photographe Lee Ewing

Eugène Delacroix, Les Falaises normandes, 1849-1852 Collection Dyke © Images courtesy of the Board of Trustees,
National Gallery of Art, Washington, Photographe Ric Blanc

Claude Monet, Le Pont de Waterloo, 1901 Collection Dyke © Images courtesy of the Board of Trustees,
 National Gallery of Art, Washington, Photographe Ric Blanc

Camille Pissarro, Paysanne assise par terre, 1880 Collection Dyke © Images courtesy of the Board of Trustees,
 National Gallery of Art, Washington, Photographe Ric Blanc

Théodore Rousseau, Sortie de forêt à Fontainebleau, soleil couchant, 1848-1850 Collection Dyke © Images courtesy of the Board of Trustees,
 National Gallery of Art, Washington, Photographe Greg Davis

Paul Cézanne, Bosquet d’arbres au bord de l’eau, 1880-1885 Collection Dyke © Images courtesy of the Board of Trustees,
National Gallery of Art, Washington, Photographe Lorene Emerson

Georges Seurat, La Promeneuse au manchon, vers 1884 Collection Dyke © Images courtesy of the Board of Trustees,
National Gallery of Art, Washington

Edgar Degas, Deux Repasseuses, vers 1885 Collection James T. Dyke © Images courtesy of the Board of Trustees,
National Gallery of Art, Washington, Photographe Ric Blanc

Pierre Bonnard, Vase de fleurs sur un coin de cheminée, Années 1920 Collection Dyke © Images courtesy of the Board of Trustees,
National Gallery of Art, Washington, Photographe Ric Blanc

vendredi 20 juillet 2012

Beauté orientale...

Jules Badin (1843-1919), Porträtt av kvinna
La Beauté est une forme de Génie - elle lui est même supérieure, 
car elle n'a pas besoin d'explication.
Oscar Wilde, Le Portrait de Dorian Gray

lundi 16 juillet 2012

Festins de la Renaissance, Château de Blois

Allégorie du goût, Brueghel de velours,  Brueghel Jan I (1568 – 1625), (manière de) La Fère, Musée J. d'Aboville © RMN – GP / Agence Bulloz
Festins de la Renaissance 
Cuisine et arts de la table à la Renaissance
Du 7 juillet au 21 octobre 2012
Château Royal de Blois

Le château royal de Blois présentera pendant l’été 2012 une importante exposition consacrée à l’alimentation à la cour de France durant la Renaissance. Il s’agira de la première exposition entièrement consacrée à ce thème pour cette période, qui fera écho au récent classement du repas gastronomique français au patrimoine mondial de l’Unesco.

Livres de cuisine, tableaux, orfèvrerie, émaux, vaisselle de table et d’office, mobilier… illustreront à la fois le contenu des repas, l’architecture des cuisines, les manières de table et le spectacle des banquets. Ce sera l’occasion d’entrer dans l’intimité d’une époque dominée par le renouveau de la cuisine française aristocratique sous le signe du sucré, du raffinement des manières de table et de la mise en scène du repas royal. L’exposition présentera des œuvres majeures et souvent inédites grâce à une scénographie riche en questionnements.

Plusieurs grands thèmes à ce jour largement inexplorés seront abordés : l’histoire de la fourchette ; le mythe des cuisiniers de Catherine de Médicis ; les produits d’Amérique ; les différentes vaisselles d’usage, d’apparat, d’office. Ces réflexions, qui sont d’actualité dans différents programmes de recherche, seront présentées dans solide catalogue. Enfin, l’exposition sera accompagnée de nombreuses animations : banquets, concerts, bals et ateliers culinaires. 

jeudi 5 juillet 2012

Charles Joshua Chaplin (1825-1891), The Artist's Muse

Charles Joshua Chaplin (1825-1891), Haïdée

A Song Silenced

A beauty with a bouquet

Young Woman with Flower Basket

Portrait Of A Young Girl

The Artist's Muse

Two Girls Bathing

Baigneuse

Cherbourg, Le musée fait le mur

Jacques-Louis David (1748-1825), Académie d'homme dite Patrocle

Une première en France !
Fermé pour travaux, le musée fait le mur ! Une trentaine d'œuvres de la collection du musée Thomas-Henry ont  été reproduites à l'identique, encadrées à l'ancienne et installées dans les rues de Cherbourg du 23 juin au 30 septembre 2012.
Parmi elles : le David, le Fra Angelico, un Millet... Des circuits thématiques ont été constitués (plans disponibles fin juin à l'office du tourisme et dans les accueils ville). En fonction de vos envies, six itinéraires sont proposés : ils se nomment Passionné, Amoureux, Secrets d'artistes...
Parcours de visite: ICI

mardi 3 juillet 2012

Les Dames de Trianon, Château de Versailles

Sir Thomas Lawrence (1769-1830), Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, duchesse de Berry 
Château de Versailles © EPV / RMN / Jean-Marc Manaï
Les Dames de Trianon
du 3 juillet au 14 octobre 2012
Grand Trianon

Cette exposition se propose d’évoquer, par un ensemble de portraits, les femmes, célèbres ou moins connues, qui occupèrent le domaine de Trianon.

Outre les souveraines, de la reine Marie-Thérèse d’Autriche à l’impératrice Eugénie, sont convoquées dans cette galerie de portraits toutes les femmes de la famille royale ou impériale, mères, sœurs, filles et petites-filles. A leurs côtés, apparaissent des personnages dont la vie a été fortement liée aux souverains, princesses et favorites royales, ainsi que des figures moins connues, dames de la cour ou femmes au service des puissantes.

Ce sont ainsi trois siècles d’histoire de France par les femmes qui défilent sous les yeux du visiteur, permettant d’apprécier à la fois l’évolution des modes et celle du portrait, grâce à des œuvres célèbres signées de Gobert, Rigaud, Nattier, Gérard, Gros ou encore Winterhalter.

Elisabeth Louise Vigée-Le Brun (1755-1842), Yolande-Gabrielle-Martine de Polastron, duchesse de Polignac
Châteaux de Versailles et de Trianon © RMN-GP / Gérard Blot

Jean-Marc Nattier (1685-1766), Marie Josèphe de Saxe, dauphine de France

Château de Versailles © EPV / RMN / Daniel Arnaudet

Pierre Mignard (1612-1695) (d'après), Françoise-Athénaïs de Rochechouart-Mortemart, marquise de Montespan
Châteaux de Versailles et de Trianon © RMN-GP / Gérard Blot

Hyacinthe Rigaud (1659-1743), Elisabeth Charlotte de Bavière, princesse Palatine, duchesse d'Orléans
Châteaux de Versailles et de Trianon © RMN-GP / Gérard Blot

François-Hubert Drouais (1727-1775), Portrait de Madame Du Barry en Flore
Châteaux de Versailles et de Trianon © RMN-GP / Gérard Blot

Jean-Marc Nattier (1685-1766), Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour
Châteaux de Versailles et de Trianon © RMN-GP / Daniel Arnaudet

Robert Lefèvre (1755-1830), Portait à mi-corps de Pauline Bonaparte, princesse Borghese
Châteaux de Versailles et de Trianon © RMN-GP / Droits Réservés

François Albert Stiemart (1680-1740), La reine de France, Marie Leszczynska
Châteaux de Versailles et de Trianon © RMN-GP / Gérard Blot

Beaubrun (atelier des frères, attribué à), Catherine-Henriette d'Harcourt, duchesse d'Arpajon
Château de Versailles © EPV / RMN / Gérard Blot

Back to Black, une chanson pour Euterpe...

Amy Winehouse, Back to Blac
ma participation au tag d' Euterpe


Un très grand amour, Franz-Olivier Giesbert


Quatrième de couverture
 « Sur son lit de souffrances, quelques semaines avant de mourir, maman m'avait mis en garde : "Qu'est-ce que c'est bête, un homme.
-Je ne comprends pas.  
-C'est bête, égoïste et pas fiable. Antoine, promets-moi de ne jamais te comporter comme un homme."
Je me souviens que j'avais hoché la tête. Encore une promesse que je n'ai pas tenue. Je suis toujours resté à l'affût. Même quand j'étais heureux en ménage, ce qui fut souvent le cas, je continuais à rechercher le très grand amour, celui qui, selon Spinoza, constitue un "accroissement de nous-même".
C'est exactement la sensation que j'éprouvais en observant la jeune fille aux cheveux d'or. Je m'accroissais. Je m'élevais aussi. »

Extrait
 Jusqu’au petit matin, j’ai rêvassé, allongé, à genoux ou à quatre pattes, sur les photos de notre bonheur mort. J’ai revu le ciel et la terre au temps où ils me grisaient, au point qu’il m’arrivait parfois, lors de promenades en montagne, à la tombée du jour, quand les lièvres et les renards commençaient à danser, de crier de joie sur mon promontoire, comme les oiseaux ou les bergers.
 «  Il faut profiter de la vie pendant qu’il en est encore temps », disait Isabella.
 Je profitais. Souvent, je me dis que les six années de notre très grand amour furent mes plus belles années. Nous tirions le diable par la queue, je n’arrivais pas à payer chaque mois ma pension alimentaire pour Mehdi mais, bon, c’était bien.
 Je n’écrivais presque plus. La vie me prenait trop de temps. Je ne crois pas que la littérature en souffrait. Moi non plus.
 Héraclite a bien résumé le drame de l’espèce humaine : « On ne se baigne jamais deux fois dans la même eau. » Il n’y a pas d’autre explication à la mélancolie et aux regrets qui, sans cesse, nous serrent le cœur. Avec Isabella, je me baignais toujours dans la même eau. Le bonheur, c’est l’illusion que rien ne passe et que tout demeure. J’étais heureux.
 Tout s’était arrêté, dans notre maison de Provence, à commencer par le temps. Les jours se ressemblaient ; ils étaient tous voués à l’amour. Gallimard
«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard