mercredi 30 avril 2008

Anna Gavalda


"L'important, ce n'est pas le lieu où on se trouve,
c'est l'état d'esprit dans lequel on est."
Anna Gavalda Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part

Balzac-Daumier : comédies humaines


A l'occasion du bicentenaire de la naissance d'Honoré Daumier (1008-1879), le musée Balzac à Saché nous propose une belle exposition Balzac-Daumier: comédies humaines.
C'est au rez-de-chaussée de cette belle demeure, dans une grande salle au circuit agréable que sont exposés des gravures du célèbre caricaturiste. L'exposition relie à travers leurs regards respectifs sur la société de l'époque, l'oeuvre gravée d'Honoré Daumier à l'oeuvre littéraire d'Honoré de Balzac. Daumier de sa plume incisive et sans pitié croque des portraits de toutes les couches sociales. Il n'épargne personne, les notables aussi y passent.
J'avais déjà visité cette maison dont s'était inspiré Balzac pour écrire Le lys dans la vallée, et c'est avec plaisir que j'y suis retournée. J'avoue que c'est toujours avec beaucoup d'émotion et un sentiment de grand respect pour ces demeures qui ont vu passer les hommes célèbres que je prends plaisir à découvrir les lieux. Une très belle visite richement commentée par une guide agréable malgré quelques longueurs.

mardi 29 avril 2008

Mon gâteau glacé au chocolat


Pâte:
150g de chocolat fondant
6 oeufs
250g de sucre
100g de farine
200g de beurre
1/2 sachet de levure en poudre

Glaçage:
125g de chocolat fondant
100g de crème fraîche

Cassez le chocolat en petits morceaux, faites-les fondre doucement au bain-marie. D'autre part, séparez les blancs d'oeufs des jaunes, travaillez ceux-ci avec le sucre. Ajoutez la farine tamisée, le beurre ramolli divisé en petits morceaux, puis la levure. Terminez en incorporant délicatement les blancs d'oeufs battus en neige.
Versez la pâte dans un moule à cake de 27 cm de long sur 10 de hauteur, tapissé de papier d'aluminium beurré. Le moule ne doit être rempli qu'aux trois quarts, car la pâte gonfle en cuisant. Faites cuire à four moyen (180-200°C) pendant 45 mn en couvrant le gâteau d'une feuille de papier d'aluminium en fin de cuisson. Démoulez et laissez refroidir sur une grille.
Préparez le glaçage: cassez le chocolat en petits morceaux et laissez-les fondre au bain-marie, puis ajoutez la crème fraîche. Le mélange et versé tiède sur le gâteau à garnir.
Selon mon humeur, je parfume le glaçage avec 3 cuillères à soupe de rhum, ou bien quelques zestes d'orange ou bien encore quelques zestes de gingembre râpé.

Colette


"Une femme qui se croit intelligente réclame les mêmes droits qu'un homme.
Une femme intelligente y renonce."

Colette

lundi 28 avril 2008

El Caïd Hemed

Bajeddi, el caïd Hemed était un personnage! Il était apprécié et craint à la fois par son entourage; petits et grands le respectaient. Dans le quartier Fès-Jedid, jouxtant le palais royal, sa maison était connue de tous; sa porte toujours ouverte et sa table réputée généreuse. Lorsqu'il se rendait à la mosquée, jeunes et moins jeunes baissaient les yeux et lui cédaient le passage.
Si la sainteté avait eu un visage, elle se serait manifestée sous les traits de ce grand-père bienveillant au sourire chaleureux et au regard complice et protecteur. J' étais fière d' être la petite fille du caïd Hemed, les autres enfants me jalousaient. A l' époque, avec les vingt centimes que me donnait Bajeddi, j' achetais tant de friandises, qu' il me fallait les partager avec les enfants du voisinage pour en arriver à bout. Gracieux et élégant dans sa djellaba blanche, la tête toujours couverte d' une rezza immaculée, la barbe taillée de près, il marchait d' un pas feutré et gracile. Discret, on ne l' entendait jamais arriver et lorsqu'il apparaissait à l' embrasure de la porte, sa présence illuminait la pièce et plus rien ne pouvait m' arriver; j' étais sous sa protection!
Je n' ai à mon grand regret jamais connu ma grand-mère, elle est morte bien longtemps avant ma naissance en mettant au monde Zineb, la plus jeune de mes tantes. De chagrin d' amour certainement, mais aussi par souci de protection pour ses jeunes enfants, mon grand- père ne s' est jamais remarié. Refusant toute proposition pour refaire sa vie,il s' est concentré sur ses enfants et petits enfants par la suite, débordant d' amour et de générosité pour ses proches.
Un être d' une moralité irréprochable, un parcours sans faute; voilà ce que disent encore aujourd'hui de lui ceux qui l' ont connu. Tant d' abnégation et de grandeur d' âme, c' était un saint homme! Voilà ce que disent d' autres. Très pieux, il aura consacré sa vie à la prière et au bienfait autour de lui. Il nous a quitté trop tôt malheureusement.

Une Chanteuse qui me bouleverse

Soha : C'est bien mieux comme ça
On n'peut pas se défaire
De l'endroit d'où l'on vient
La mer et l'enfance ne sont jamais très loin
On a laissé les siens si souvent
Partir, il le faut bien
On apprend à dire non un matin
Moi, je souris aux petits bonheurs
Je souris
C'est bien mieux comme ça
C'est bien mieux comme ça
Bâtir des murs autour de soi
Vouloir se protéger du froid
Tout ce temps qui passe, on n'en revient pas
Quels sont ceux à qui je tiens
La solitude me va si bien
Mais si jamais l'amour s'en vient, ça va
Moi, je souris aux petits bonheurs
Je souris
C'est bien mieux comme ça
Je me fous des petits malheurs
Je m'en fous
C'est bien mieux comme ça
C'est bien mieux comme ça
Moi, je souris aux petits bonheurs
Je souris
C'est bien mieux comme ça
Je me fous des petits malheurs
Je m'en fous
C'est bien mieux comme ça
C'est bien mieux comme ça

samedi 26 avril 2008

Dédicace à La boîte à Livres.


Mercredi 30 avril, Sophie Join-Lambert conservateur au Musée des beaux arts de Tours, dédicace son livre Peintures françaises au XVIIIe siècle à la Boîte à Livres.

Catherine Rambert


" De vive voix, par téléphone, par mail ou dans une lettre,
dire chaque jour à un ami ou un membre de sa famille qu'on pense à lui et qu'on l'aime.
Quand les gens ne sont plus là, il est trop tard pour leur confier l'importance qu'ils
avaient à nos yeux et l'amour qu'on leur portait. "

Catherine Rambert,Petite philosophie du matin

vendredi 25 avril 2008

Par curiosité !

La semaine dernière en flânant sur le net, je me suis laissée influencer par deux ou trois blogs qui conseillaient entre autre la lecture de : "Le vieux qui lisait des romans d'amour" de Luis Sepulveda et de "Stupeur et tremblements" d'Amélie Nothomb.
Et bien, je suis ravie car pour le premier, j'ai découvert Luis Sepulveda que je ne connaissais pas du tout, son roman est un vrai petit chef-d'oeuvre. Une très belle allégorie semée de petits messages pour qui veut bien les entendre. J'ai à plusieurs reprises pensé à Carlos Castanéda en lisant ce livre et je ne sais pas si c'est mon imagination qui m'a pas jouée des tours ou bien, s'il y avait vraiment lieu de rapprocher les deux auteurs...
Puis, je dois reconnaitre qu' Amélie Nothomb m'a littéralement époustouflé. Moi qui partais avec un a priori plutôt négatif, j'ai vraiment adoré "Stupeur et tremblements". Le choc des continents et des cultures, l'incompréhension totale entre ces deux mondes que tout oppose : " _ Entre vous et moi, il y a la même différence qu'entre Ryuichi Sakamoto et David Bowie. L'Orient et l'Occident..." page 156. Elle fait allusion à Furio pour ceux qui ont vu le film...

jeudi 24 avril 2008

Le Livre et le Vin 2008


Cette année, le Salon des Écrivains et des Vins, a eu lieu le 12 et 13 avril. Malgré une pluie battante, les écrivains et les visiteurs sont venus nombreux. Dans ces petits salons il est plus facile d'aborder les auteurs, les contactes se font plus agréables, les rencontres plus amicales et les dédicaces plus drôles. Ce qui n'avait pas toujours été tout le cas au Salon du Livre à Paris...
Rencontre avec Mr Bernard Werber qui a pris le temps de dessiner des grosses fourmis pour dédicace! Quant à Mr Philippe Grimbert, il a été agréablement surpris de nous retrouver sur ce salon après une première rencontre au Salon du livre à Paris un mois plus tôt.

mercredi 23 avril 2008

Ma passion pour les livres.

Mon premier message sera un hommage à mon père sans qui ce blog n'aurait jamais vu le jour. C'est avec et grâce à lui que j'ai découvert la littérature, il a su me communiquer sa grande fascination pour la France ainsi que sa passion pour les grands écrivains français.
Dès mon entrée au collège, il avait pris pour habitude de lancer des paris: "si tu arrives à lire et finir ce livre d'ici la fin de la semaine, je t'emmène au cinéma dimanche". Pour notre premier pari, il avait placé la barre haute, il s'agissait du roman de Margarette Mitchell, Autant en emporte le vent. Bien évidemment, j'ai relever le défi!
A l'époque, la version "livre de poche" du roman était composée de deux gros pavés de plus de trois cent pages chacun. Je me souviens avoir dévoré le roman et l'avoir fini dans les temps, ce qui ma valu les encouragements de mon père et bien sûr une séance de cinéma avec lui. Quelle victoire!
Quand j'y pense aujourd'hui, je dois admettre que c'est cette petite lueur de fierté dans ces yeux qui m'a aidée à surmonter puis vaincre ma dyslexie. A l'époque ce trouble qui m'a handicaper durant toute ma scolarité, et dont je ressens encore les séquelles aujourd'hui, n'était pas connu des enseignants. Et c'est mon père toujours bienveillant et pédagogue avant l'heure qui m'a ouvert les portes du monde littéraire...
«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard