Bronze sans signature, Vicenza~~~~~~~
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Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime,
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend.
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Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Car elle me comprend, et mon coeur transparent
Pour elle seule, hélas! cesse d'être un problème
Pour elle seule, et les moiteurs de mon front blême,
Elle seule les sait rafraîchir, en pleurant.
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Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.
Est-elle brune, blonde ou rousse? Je l'ignore.
Son nom? Je me souviens qu'il est doux et sonore,
Comme ceux des aimés que la vie exila.
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Son regard est pareil au regard des statues,
Son regard est pareil au regard des statues,
Et, pour sa voix, lointaine, et calme, et grave, elle a
L'inflexion des voix chères qui se sont tues.
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Paul Verlaine (Poèmes saturniens)
Paul Verlaine (Poèmes saturniens)
Qui n'a pas rêvé rencontrer une personne qui nous comprenne totalement grâce justement à son amour.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce poème.
Un des plus beau Poème, pour ne pas dire le plus beau, de ce Poète tourmenté. Je le lis et je le relis ... si tu savais combien je te remercie, Kenza, de ce merveilleux et évocateur Post.
RépondreSupprimerTa délicatesse et ton élégance dans le choix des photos , des textes et des Poèmes, disent beaucoup de toi.. Tant de belles choses!
Mille et un baisers, ma chère, très chère Kenza.
Hello kenza
RépondreSupprimerce poème me replonge dans mes années collèges !!!
je le connaissais par coeur et il me revient en mémoire grâce à toi.
belle soirée
christyn
Mouvement des corps qui dansent au rythme lent de ce poème...Onirique!
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