Depuis le début de la semaine, il s'était abattu sur la ville une chaleur comme on avait rarement enregistrée ces cinquante dernières années. Dès dix heure le matin une fournaise implacable s'engouffrait dans les rues désertes, léchant les murs blancs des habitations, envahissant le moindre recoin sur son passage. Seuls refuges pour la population: se calfeutrer chez soi et attendre le retour de la fraîcheur du soir, ou bien se précipiter en direction de la mer à la recherche d'un petit mètre carré de sable. La plage s'était transformée en une gigantesque ville en tissu, un vrai labyrinthe pour les enfants qui voulaient s'approcher de l'eau...
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Illustration: Dorothea Sharp 1874-1955, Bay the beach tents summer
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