mercredi 19 octobre 2011

Vincent Van Gogh ne se serait pas suicidé

Vincent Van Gogh (1853–1890), Self portrait 1989

Une nouvelle biographie du peintre remettant en cause la thèse du suicide laisse entrevoir la possibilité d'un assassinat ou d'un accident.

Depuis 121 ans, la version officielle de la mort de Van Gogh veut qu'il se soit suicidé, mais deux Américains, Steven Naifeh et Gregory White Smith, auteurs d'une nouvelle biographie sur le peintre, affirment qu'il n'en est rien. Ils s'expliquent dans le magazine d'investigation «60 minutes» de la chaîne CBS diffusé, dimanche soir aux États-Unis. Selon eux, le peintre souffrant d'épilepsie plutôt que de dépression, aurait en réalité été tué par deux adolescents, René Secrétan et son frère, lesquels ont toujours dit ne pas avoir été à Auvers-sur-Oise le jour de l'incident.

Les deux auteurs, récompensés du prix Pulitzer pour leur biographie sur Jackson Pollock, sont arrivés à cette conclusion après dix ans de recherches qui leur ont donné accès à la totalité des archives du Musée Van Gogh d'Amsterdam. Ils ont consulté quelque 28 000 notes, dont des lettres jusque-là inconnues de Vincent à son frère Théo et ses proches, et ont travaillé avec une petite armée de documentalistes et traducteurs. Si leur version est la vraie, elle bouleverserait l'histoire de l'un des peintres les plus célébrés au monde aujourd'hui. Suite de l'article: Le Figaro

3 commentaires:

  1. Donc, selon cette hypothèse, Van Gogh atteint par balle. Mais gardant le silence jusqu'à sa mort pour protéger deux jeunes gens ayant joué avec une arme à feu ? D'une part on le dit victime de crises aigües où il perd la raison et d'autre part on le rend plus que raisonnable, voulant protéger l'avenir de deux criminels involontaires ?!?

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  2. magnifique autoportrait.. moi aussi j'aime van gogh et sa vie .. un roman sans fin..

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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard