lundi 7 octobre 2013

Désirs & Volupté à l’époque Victorienne, Musée Jacquemart-André

Frederic, Lord Leighton (1830-1896) Antigone, 1882, huile sur toile,
 61,4 x 51 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Désirs & Volupté à l’époque Victorienne
du 13 septembre 2013 au 20 janvier 2014

 Cette exposition vous invite à découvrir les artistes célèbres de l’Angleterre de la reine Victoria : Sir Lawrence Alma-Tadema (1836-1912), Sir Frederic Leighton (1830-1896), Edward Burne-Jones (1833-1898) ou encore Albert Moore (1841-1893). A travers une cinquantaine œuvres exposées, ces artistes ont en commun de célébrer le "culte de la beauté".

Première puissance mondiale sous le règne de Victoria (1837-1901), la Grande-Bretagne ouvre la voie à de profonds bouleversements économiques et sociaux. Dans ce contexte marqué par le puritanisme, les peintres expriment à travers leur sensibilité un art qui contraste avec la rudesse de cette époque et sa rigueur morale : retour à l’Antiquité, femmes dénudées, peintures décoratives somptueuses, expressions poétiques et littéraires avec des compositions médiévales, héritières des préraphaélites…

La quête esthétique est le maître-mot de ces artistes qui ont fait de la beauté un absolu et un art de vivre. Le sujet principal de ce mouvement artistique dénommé "Aesthetic Movement", est la femme. Son corps n’est plus entravé comme dans la vie quotidienne, mais nu, il symbolise une forme de volupté et de désir féminin. Dépeintes dans un cadre de vie réinventé, les femmes se muent en héroïnes antiques ou médiévales. Une nature luxuriante et des palais somptueux servent de décors à ces femmes sublimes, lascives, sensuelles, amoureuses, bienfaisantes ou maléfiques. La peinture devient un rêve éveillé, foisonnant de symboles.

Les œuvres exposées au Musée Jacquemart-André, dont certaines sont de véritables icônes de l’art britannique (Les Roses d’Héliogabale d’Alma-Tadema, Les Jeunes filles grecques ramassant des galets au bord de la mer de Leighton, Le Quatuor, hommage du peintre à l’art de la musique d’Albert Moore, Andromède de Poynter…), appartiennent à l’une des plus importantes collections de peinture victorienne en main privée : la collection Pérez Simón.  

Sir Lawrence Alma-Tadema (1836-1912) Les Roses d’Héliogabale, 1888, huile sur toile, 
132,7 x 214,4 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Sir Lawrence Alma-Tadema (1836-1912) Paradis terrestre, 1891, huile sur toile, 
88 x 167 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Edwin L. Long (1829-1891) La reine Esther, 1878, Huile sur toile, 
214 x 167 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Sir Edward C. Burne-Jones (1833-1898) Pygmalion. Les désirs du cœur, 1871, aquarelle et encre sur 
papier monté sur toile, 57,8 x 44,5 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Sir John E. Millais (1829-1896) La Couronne de l’amour, 1875, huile sur toile,
 129,5 x 87,8 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Sir Edward J. Poynter (1836-1919) Andromède, 1869, huile sur toile, 
51,3 x 35,7 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Arthur Hughes (1832-1915) Un Nuage passe, Vers 1895-1908, huile sur toile,
98,8 x 63,7 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

Dante Gabriel Rossetti (1828-1882) Venus Verticordia, 1867-1868, pastel sur papier,
79,6 x 65,3 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

William C. Wontner (1857-1930) La Joueuse de Saz, 1903, huile sur toile, 
135,5 x 100,3 cm Mexico, Collection Pérez Simón © Studio Sébert Photographes

7 commentaires:

  1. une expo qui me tente bien!
    Ravie de te relire!

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  2. Ce musée a toujours des expositions de grande qualité !!! brigitte

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  3. Très emballée par toutes ces toiles, as-tu vu cette belle exposition ?
    Les deux premières toiles sont mes préférées.
    Je t'embrasse
    Danielle

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    1. Oui, j'ai vu cette très belle exposition, c'était émouvant de voir toutes ces belles toiles réunies en un seul lieu! De plus j'aime particulièrement le musée Jacquemart-André, c'est une très belle demeure qui mérite à elle seule le détour.
      Alors, maintenant que ma fille habite à Paris, j'ai le plaisir de m'y rendre plus souvent et je m'organise pour voir un maximum d'expositions. Cette fois-là j'y étais allée pour voir Muriel Robin dans son nouveau spectacle et j'en ai profité pour visiter cette exposition...
      Voilà ma chère Danielle, je te souhaite une agréable journée

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  4. C'est une exposition que j'irai voir, c'est sûr et merci de nous la présenter ici ! Il paraît que le spectacle de Murielle Robin est super ? En tout cas c'est super d'avoir une adresse à Paris !!! Profite !!!
    A bientôt! Bises

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    1. Je suis une admiratrice inconditionnelle de Muriel Robin! J'ai aimé son nouveau spectacle; beaucoup d'émotion de la retrouver sur scène et surtout j'ai ri aux larmes pendant pratiquement les deux heures!
      Le hasard a voulu que j'assiste au spectacle le 25 septembre et ce soir-là coïncidait avec l'anniversaire de sa compagne Anne Le Nen ! Nous avons reconnu de nombreuses vedettes et bien sûr, sous une standing ovation à la fin de spectacle toute la salle a chanté en chœur un joyeux anniversaire à Anne…

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  5. Une superbe initiative.

    Je suis ravie de te retrouver sur ton blog. A bientôt Kenza !

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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard