Hier soir, j'ai lu Le joueur d'échecs de Stefan Zweig. En deux heures à peine, ce petit livre se lit d'une traite. Le thème principal gravite autour du monde étrange, mystérieux et je dirai même mystique qu'est l'univers des joueurs d'échecs. Tout se passe de l'intérieur. Les deux personnages qui s'affrontent comme dans une arène romaine sous le regard des plaisanciers,ne pouvaient qu'être deux cas freudiens. D'autres avant moi et bien mieux que moi ont étudié le texte de long en large, ont disséqué la psychologie des deux principaux protagonistes... Je n'ai pas cette prétention.
Pour ma part, je fais un petit clin d'oeil à mon grand-père Abdeslem amateur et passionné d'échecs, qui m'a accompagné par la pensée tout au long de ma lecture. Le jeu d'échecs ou Santrej en arabe me fait systématiquement penser à ce grand-père fabuleux qu'il a été pour nous.
C'est un très grand livre, d'un très grand écrivain. A lire et à relire.
RépondreSupprimer