Tous les enfants sans exception, savaient qu'en ce vingt-septième jours du mois sacré de ramadan, ils devaient s'appliquer plus que les autres jours, et il faut reconnaître qu'ils s'étaient tous surpassés à calligraphier de leur plus belle plume les versets que le maître dictait. Les enfants avaient bien mesuré l'importance de l'enjeu, ils savaient que seuls ceux qui rendraient les plus belles tablettes, auraient la chance de l'accompagner à la mosquée pour la veillée du soir. En même temps que le maître psalmodiait de sa voix grave et mélodieuse la Fatiha, les enfants reprenaient tous en coeur après lui, espérant chacun en son for intérieur faire partie des élus...
Jose Benlluire Gil, 1855-1937
Jose Benlluire Gil, 1855-1937
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