Nicolas vivait mal les absences longues et répétées de son père, il en faisait des cauchemars qui le réveillaient la nuit et l'obsédaient le jour. Lorsque une angoisse l'envahissait, il s'enfermait vite dans sa chambre et pleurait en silence. Il ne retrouvait vraiment le sourire qu'une fois que son père apparaissait sur le seuil de la porte. A partir de cet instant, il ne le lâchait plus d'une semelle. Il surveillait discrètement ses faits et gestes et s'arrangeait toujours pour être le premier à le servir et à lui être agréable. Lui qui détestait tant la lecture, il s'empressait d'apporter le journal et arrivait le premier sur fauteuil...
ILlustration: Mary Cassatt 1844-1926, Portrait of Alexander J. Cassatt and his son Robert Keslo Cassatt
ILlustration: Mary Cassatt 1844-1926, Portrait of Alexander J. Cassatt and his son Robert Keslo Cassatt
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