
Le Temps nous égare
le Temps nous étreint
le Temps nous gare
le Temps nous train
Texte: Jacques Prévert.
Illustration: Vestiges de l'Horloge hydraulique, XIV ème siècle, Fès

Lundi 26 mai, Sydney Pollack a éteint tous les projecteurs et s'en est allé faire son cinéma ailleurs. Disons sous d'autres cieux! Out of Africa, c'était lui aussi. Quelle curieuse coïncidence, au moment où j'écrivais mon petit message sur Karen Blixen, il nous quittait.
Au mois d'août 2002, j'ai découvert le Danemark où j'ai passé deux semaines de vacances en famille. Un séjour mémorable! De tous les pays d'Europe que j'ai visité, c'est celui qui m'a le plus touché par son environnement reposant et par la nonchalance et la gentillesse de ses habitants.
Ce chérubin trônait dans la vitrine d'un bouquiniste à Rennes, son visage joufflu et ses rondeurs exagérées, m'ont émues. Depuis, c'est chez moi qu'il a élu domicile, je passe plusieurs fois par jours devant lui et innévitablement, sa présence attire mon regard. C'est ce qu'on doit appeler, le pouvoir de l'enchantement ..._____________________



Je me suis enfin décidée la semaine dernière à acheter le DVD Caramel. Ce film de Nadine Labaki est un enchantement, un pur bonheur doux et sucré comme du caramel! Je n'avais pas vu de film en langue arabe depuis de nombreuses années et celui-ci m'a définitivement réconcilier avec le cinéma arabe.
Ils sont arrivés discrètement il y a quelques jours. Ont bâti leur nid sous la toiture juste au dessus de l'entrée de la cuisine donnant sur la cour. Se sont installés et viennent d'avoir des petits!
Quelques détails de broderies au fil d'or et d'argent et savoir faire des brodeurs marocains du siècle dernier. J'ai souvenir d'avoir vu une de mes grande tantes dans un caftan brodé aux motifs du paon. J'en suis toute émue!
La Fondation Pierre Bergé Yves Saint Laurent, expose du 14 mars au 31 août 2008 une cinquantaine de caftans marocains datant du XIXème et début XXème.
J'ai découvert Alaa El Aswany l'année dernière à travers son premier roman L'Immeuble Yacoubian, je suis littéralement tombée sous le charme de son univers. Je ne peux pas évoquer ce roman sans parler de l'émotion très forte que j'avais ressenti à l'époque: mélange de tendresse et de compassion pour cet immeuble qui symbolise la lente mais non moins certaine décadence de la société égyptienne.

Long week-end du 1er mai, le soleil enfin de retour annonce les prémisses d'un bel l'été, et Paris! Quoi de plus agréable que de s'attabler à une terrasse de café dans les jardins des Tuileries, de fermer les yeux et de se laisser bercer par le bruit de la foule...Illustration: "Matin", Claude Monet, Musée de l'Orangerie Paris