On aurait dit une scène tirée d'un dessin animé de Tex Avery ...
Cela c'est passé devant moi hier après-midi; j'en ai pris plein les yeux et sincèrement on m'aurait raconté l'histoire, je n'y aurai pas cru. J'étais confortablement installée dans le bureau, concentrée sur mon écran d'ordinateur, lorsque j'entends un grand vacarme venant du jardin. Je jette un oeil par la fenêtre, et comprends tout de suite que ce tohu-bohu vient du cerisier dont les branches sont violemment secouées. Tout à coup, sortant brusquement du feuillage, un écureuil roux fuyant à toute allure, pourchassé par une pie! A grands battements d'ailes, l'oiseau manifestait vivement son mécontentement, poursuivant l'écureuil qui était venu s'approvisionner en fruits de saison. Une scène cocasse et attendrissante à la fois!
Aujourd'hui, je comprends mieux pourquoi les cerises disparaissaient vraiment du jour au lendemain comme par enchantement. Dans les mystérieuses disparitions, participaient de concert aussi bien des petits animaux à plumes que des petits animaux à poil... Ce n'est encore pas cette année que je goûterai aux cerises du jardin!!!
J'ai beaucoup aimé votre manière pour raconter l'anecdote sur les cerises.
RépondreSupprimerRassurez-vous, vous n'êtes pas la seul.
Notre premier cerisier, qui malheureusement a rendu l'âme l'été dernier, nous avait offert une petite douzaine de cerises, une petite quantité partagée entre humains, oiseaux et insectes, tous généreux les uns que les autres. Face à cet élan de générosité, nous avions décidé de planter deux nouveaux cerisiers, qui j'espère donneront plusieurs douzaines de "grains des rois".
Désolé de m'étaler, mais l'histoire des cerisiers me rappelle celle du fraisier.
Un tout jeune fraisier et tant convoité prenait naissance dans notre modeste jardin. Tous attendions avec impatience le jour où ces petites boules vertes deviennent rouges. Nous attendions.
Ma sœur, ma mère, le chat et moi attendions. Oui, oui le chat attendait aussi. Au début nous pensions qu'il nous imitait, mais vers la fin il ne nous imitait pas, il nous a dépassé : Je l'ai surpris les moustaches enfouies dans le fraisier entrain de dévorer les petites boules toutes rouges. Lui par contre n'était pas généreux, plutôt gourmand!
à la prochaine.