mercredi 17 février 2010

Exposition Musée Rodin, Rodin et les Arts Décoratifs

Rodin, Projet de vase décoratif, bronzeVers 1890
Musée Rodin© musée Rodin – photo : Christian Baraja
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16 AVRIL 2010 - 22 AOÛT 2010
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RODIN ET LES ARTS DÉCORATIFS
Variante parisienne de l’exposition présentée à Evian l’été dernier, Corps et décors dévoile une dimension méconnue de l’œuvre de Rodin consacrée aux arts décoratifs et à la décoration monumentale. Sur les cent cinquante œuvres qui composent le parcours de l’exposition – vases, objets d’art, dessins, sculptures décoratives - une grande partie sera présentée au public pour la première fois. L’exposition invite également à redécouvrir, sous l’angle du décoratif, certaines œuvres célèbres de Rodin, comme La Porte de l’Enfer.
Corps et décors est l’occasion d’aborder de manière très actuelle la question de la valeur et du statut des arts décoratifs qui était au centre des débats esthétiques à la fin du XIX° siècle.
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RODIN, SCULPTEUR ORNEMANTISTE
On oublie trop souvent que Rodin a débuté sa carrière comme sculpteur ornemaniste. Formé à la Petite École de dessin et d’architecture, Rodin travailla dans l’atelier de Carrier-Belleuse au début des années 1870. Il participa à plusieurs chantiers de décoration, du théâtre des Gobelins aux fontaines du Trocadéro, en passant par la Bourse de Bruxelles.
Divers feuilles d’études, bustes décoratifs et éléments de décors monumentaux présentés dans l’exposition sont issus de cette période. En 1879, Rodin entra à la manufacture de Sèvres. Il produisit de nombreux vases, décorés de bacchantes, de faunes et d’enfants : Corps et décors en présente la plus grande série rassemblée depuis 1907, dont deux vases Shangaï récemment acquis par le musée.
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COMMANDES PUBLIQUES & RÉDUCTIONS
La Porte de l’Enfer, chef-d’œuvre inachevé et inépuisable réservoir de figures, était une commande publique : l’État la destinait au départ à la façade d’un musée des Arts décoratifs. D’autres commandes suivirent. Elles émanaient de mécènes comme le baron Vitta ou l’industriel Maurice Fenaille, désireux d’intégrer l’art de Rodin à leur cadre de vie. Simultanément, des sujets comme Le Baiser ou de L’Eternel printemps firent l’objet de réductions éditées à grande échelle, afin de satisfaire des acquéreurs aux revenus plus modestes. Pour Rodin, la décennie 1880 correspondit à une convergence féconde entre les différents domaines de son activité. Plus tard, l’artiste conduisit des expérimentations sur les matériaux et les changements d’échelle, revisitant sans cesse ses propres créations.
Photos dans l'ordre de leur apparition dans le texte, Musée Rodin© musée Rodin – photo : Christian Baraja
n°1-Rodin, Projet de vase décoratif, bronzeVers 1890
n°2- Rodin, Amour chevauchant une lionne, terre cuiteVers 1877
n°3- Rodin, Jeune femme et enfant, bronzevers 1870-1875

3 commentaires:

  1. bonsoir Kenza, j´aime bien Rodin mais je ne suis pas allée au musee quand j ´etais en Paris, j´etais trop fatiguée ... mais une autre fois en Paris j´y irais surement.

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  2. Merci pour cette info, que de choses à voir à Paris!!!!
    Le musée Rodin, le musée Delacroix, je note je note!!!

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  3. Et moi qui adore le musée Rodin...
    Je crois que de plus en plus Paris m'appelle...

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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard