vendredi 27 novembre 2009

Art d'aimer, fragment II, André Chénier

Ignace Spiridon 1869-1900 Odalisca
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Quand l'ardente saison fait aimer les ruisseaux,
A l'heure où vers le soir, cherchant le frais des eaux,
La belle nonchalante à l'ombre se promène,
Que sa bouche entr'ouverte et que sa pure haleine
Et son sein plus ému de tendresse et de voeux
Appellent les baisers et respirent leurs feux;
Que l'amant peut venir, et qu'il n'a plus à craindre
La raison qui mollit et commence à se plaindre;
Que sur tout son visage, ardente et jeune fleur,
Se répand un sourire insensible et rêveur;
Que son cou faible et lent ne soutient plus sa tête;
Que ses yeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Sous leur longue paupière à peine ouverte au jour,
Languissent mollement et sont noyés d'amour...
(inachevé)
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André Chénier

5 commentaires:

  1. Belle découverte que votre blog...
    merci pour vos mots chaleureux déposés chez moi.

    A bientôt

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  2. Vous êtes la bienvenue! Je vous remercie pour votre visite et pour votre gentil commentaire.
    Amicalement

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  3. Toujours aussi agréable de venir chez toi, Kenza!

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  4. TRES SENSUEL LE TEXTE ET LE TABLEAU J'ADORE!!!bisous Kenza!!!

    marcela

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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard