vendredi 27 février 2009

Dans le fond du jardin

Jolie découverte aujourd'hui dans le fond du jardin!
Voilà qui annonce l'arrivée prochaine des beaux jours...

jeudi 26 février 2009

Soirée Jazz à La Ville-aux-dames

Vendredi dernier, Le Lucky Star's Band
dans lequel joue ma fille,
donnait sa soirée annuelle dans la très belle salle
Maria Callas de la Ville-aux-dames.
C'est avec une pointe de fierté que je découvre

mardi 24 février 2009

Tahar Essafi,

"Quand tous les convives furent installés à leur guise, les cheikhats firent leur entrée et se placèrent au fond de la salle.
Vêtues de brocarts qu'une guimpe, fine comme la toile que tisse l'araignée, voilait à peine, elles avaient la taille étreinte par une ceinture à large boucle émaillée.
Des foulards de soie semés de fleurs enserraient la tête, des colliers d'or et de perles s'enroulaient aux cous polis comme l'ivoire; des boucles d'oreilles enrichies de cabochons encadraient leurs visages délicats, et les sourcils, peints d'un trait, étaient les arcs d'amour qui lançaient les flèches ensorcelées au coeur des hommes.
Les accompagnatrices et le joueur de violon préludèrent par un rythme lent et berceur, et les mains ocrées de henné frappaient à coups sourds les taâryas et les tars (tambourins). Lalla Zina chanta sur un mode aigu:
A lalla! A lalla!
Tu as fui pendant la nuit!
Et m'a laissée seule dans ma tente!
A lalla! A lalla!
Et mon coeur est resté dans les chaînes;
J'ai perdu la lumière de mes yeux
A lalla! A lalla!
Seule la mort étouffera mes plaintes."
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Texte: Tahar Essafi 1893-1954, L'amulette de coriandre
Illustration: Charles Zacharie Landelle 1812-1908, Algerian woman playing debouka

Robe de princesse pour carnaval

Pour une princesse, elle avait une robe de princesse!
Voilà le costume que j'avais réalisé pour ma fille
lorsqu'elle était en classe de cours moyen première année.
Aujourd'hui, si elle avait à défiler, je pense que ce
serait en jean, chemise-cravate...

lundi 23 février 2009

Gâteau à l'ananas

Ingrédients: 4 oeufs, 100g de beurre mou, 80g de sucre + 100g pour le caramel, 175g de farine, 3 cuillerées à café de levure, 1 pincée de sel, 1/2 boîte d'ananas.

Préparation: *Faites fondre 100 grammes de sucre avec 20 cl d'eau dans un moule à soufflé pour le carameliser. *Égouttez l'ananas, conservez le jus. Garnissez le fond du moule avec des morceaux d'ananas. *Dans un saladier, mélangez le beurre et le sucre. Ajoutez les oeufs un à un, puis la farine avec la levure et le sel. Quand le mélange est homogène, incorporez le reste d'ananas coupé en petits morceaux. *Versez la préparation dans le moule caramélisé. Faites cuire 40 mn à four chaud (th. 6). * Laissez reposer. Démoulez encore chaud. Arrosez avec le sirop d'ananas. Quand le gâteau est froid, mettez-le au réfrigérateur. Servez très frais.

dimanche 22 février 2009

Vente du siècle au Grand Palais

C'est au Grand Palais que va avoir lieu le 23, 24 et 25 février 2009 la vente de la collection Yves Saint Laurent et Pierre Bergé. Cette vente aux enchères orchestrée par Christie's va disperser à travers le monde plus de 700 oeuvres d'art dont des Picasso, Matisse, Degas... Qualifiée de Vente du siècle, cette collection exceptionnelle rassemblée pendant près de cinquante ans par le grand couturier Yves Saint Laurent et son ami Pierre Bergé est estimée entre 200 et 300 millions d'euros. Le produit de la vente ira à la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent dont une partie sera reversée à la recherche médicale.

vendredi 20 février 2009

C'était un encrier

C'était bien un encrier et vous avez trouvé tout de suite!
Je remercie Malyss, Corinne et Kahlan d'avoir participé.

jeudi 19 février 2009

Petite devinette

Voici un petit objet en bronze, savez-vous ce que c'est?
Si vous n'avez pas trouvé, il faudra attendre demain!

mercredi 18 février 2009

Quelques jours à Fédala

A l'approche des vacances de février qui débutent pour notre région dans deux jours, je me laisserai bien influencer par ma lecture du moment N'oublie pas d'être heureuse de Christine Orban. C'est à Fédala, aujourd'hui Mohammedia qu'elle nous invite sur les lieux de son enfance...
Illustration: Jacques Majorelle 1886-1962, affiche publicitaire pour le Golf Club de Fedhala

mardi 17 février 2009

ALexandra Exter et ses amis russes à Tours

Alexandra Exter et ses amis peintres russes, c'est la nouvelle exposition que nous présente le Château de Tours du 31 janvier au 22 mars 2009. Je vous propose une petite vidéo pour découvrir l'artiste en attendant un prochain sujet sur l'exposition.

Additif le 28 mars 2009: Fermeture de l'exposition Alexandra Exter

dimanche 15 février 2009

Cookies au chocolat

Pour une vingtaine de cookies
Ingrédients: 125g de beurre, 3 cuillerées à soupe de sucre en poudre, 3 cuillerées à soupe de cassonade, 1 oeuf, 1 sachet de sucre vanillé, 150g de farine, 125g de pépites de chocolat, 1 sachet de levure chimique, 1 pincée de sel
Préparation: mélanger le sucre, la cassonade, le sucre vanillé, le beurre fondu et l'oeuf, puis battre au fouet. Ajouter la farine, la levure et le sel, et mélanger avec une cuillère en bois en versant les pépites de chocolat. Sur une plaque du four couverte d'une feuille de papier sulfurisé, déposer des petits tas de pâte, puis faire cuire à four chaud 200° pendant 10mn. Sortir du four et laisser refroidir les cookies avant de les déguster.
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Cette recette est une spécialité de ma fille! Mademoiselle prend régulièrement plaisir à s'affairer dans la cuisine pour nous inviter à table quelques instants plus tard; après avoir embaumé la maison et préparer selon son humeur du jour tarte, cake, cookies et autres petites gourmandises de sa fabrication.

vendredi 13 février 2009

Passion des livres

Dans un mois va avoir lieu le Salon du livre de Paris.
Quand j'entends dire autour de moi que les jeunes
ne lisent pas ou si peu, je trouve ça bien triste!
Ma passion des livres me vient de mon papa
et je pense avoir transmis le relais à ma fille.
Il suffit parfois de si peu de chose!

jeudi 12 février 2009

Rêve 78

"Certaines choses d'une vie s'écrivent avec les mots du silence."

C'est une photo datant de l'été 1978 qui va inspirer et déterminer Hafid Aggoune à écrire Rêve 78, un petit récit d'une soixantaine de pages, en grande partie autobiographique. Agissant comme un détonateur, cette photo le représentant avec sa mère sur une plage de Casablanca, va lui permettre de faire remonter à la surface une série de souvenirs marquants de sa petite enfance. Grâce à l'écriture qui lui permet d'exorciser ses peurs et ses angoisses, Hafid Aggoune va pouvoir s'affranchir d'un passé lourd et pesant, et permettre à son propre enfant d'arriver dans un monde serein où lui-même aura fait la paix avec ses vieux démons et accepté l'idée de la paternité. J'ai lu avec délectation ce livre hier après-midi. Un petit poème; hymne à la mère, hymne à l'amour maternel!
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Extrait
"En lisant le mot Hammam au coin d'une rue, j'ai à nouveau pénétré derrière les façades, accompagnant ma mère et mes tantes, Mina, et Lila qui nous accompagnaient parfois, les suivant dans les vestiaires, les regardant se dénuder sans complexe devant moi, s'enrouler de grandes serviettes blanches, traverser les couloirs aux allures d'antichambre entre le monde réel et ce rêve qui commençait. Je les regardais tomber le tissu-éponge lourd et humide, se baigner, se frotter pour enlever la crasse, au gant et à la pierre, les seins libres et couverts de sueur, ivres du bien être de ce lieu propice à la volupté naturelle et revigorante. Je n'ai pas oublié la beauté de ma tante Mina, sensuelle, ses mains parcourant son corps sans qu'un recoin leur échappe, la peau tendue, faite pour les baisers et les caresses, ses gros tétons sombres affolant mes lèvres innocentes quand elle se baissait, ses doigts finissant de tracer sur ma mémoire, au moment où ils enduisaient sa poitrine et ses hanches d'huile d'argan, ma première sensation érotique. Là, ce n'était plus ma mère et mes tantes, mais les trois Grâces dans le corps de trois jeunes femmes absolument abandonnées aux plaisirs de la purification des chairs, livrées à la détente des nerfs, interdites aux hommes, s'échangeant massages et secrets, confidences et désirs inavoués jusque-là. Sous leurs mamelles abondantes et jeunes, contre leurs pubis et leurs cuisses, mon corps se remplissait d'amour et de beauté, la vie devenait la vie, le mot félicité prenait son sens."
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Pour en savoir plus sur Hafid Aggoune

Le temps qui passe... Tahar Ben Jelloun

"Seuls les yeux ne vieillissent jamais:
l'âge passe et ne touche pas le regard."
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Citation: Tahar Ben Jelloun né en 1944, L'auberge des pauvres
Illustration: Léon Herbo 1850-1907, Jeune fille prête pour le bal

mercredi 11 février 2009

Péché de gourmandise

Il y a le Thé au Jasmin et il y le Thé Marie Antoinette!
Aujourd'hui, je vous invite à découvrir,
si vous ne le connaissez pas déjà, le fameux petit macaron
ou comment succomber au péché de gourmandise...

mardi 10 février 2009

Marrakech ou les Seigneurs de l'Atlas

"La grâce, la fantaisie, le hasard semblent avoir été les seuls architectes de ce lieu. C'est un dédale, une suite tout à fait désordonnée de cours de marbres et de jardins, autour desquels s'ouvrent des chambres d'un luxe céleste, angélique, avec des hautes portes qui montent jusqu'au toit, toutes peintes de fleurs, d'étoiles, d'arabesques; des mosaïques dont les couleurs semblent briller sous de l'eau qui ruisselle; des bandeaux de plâtre sculptés par une imagination qui semble ne s'épuiser jamais; des plafonds tantôt arrondis en dôme, tantôt en forme de carène, tantôt creusés de grottes d'où descendent des stalactites d'or, d'azur, de vermillon, tantôt plats, traversés de cent poutrelles menues, toujours jonchés de mille fleurs, merveilleux parterres aériens, qui ne connaissent pas de saison, et placés là-haut tout exprès pour distraire une rêverie sans pensée, étendu sur un coussin...
Voici une cour de dimension royale avec ses trois jets d'eau. En voici d'autres plus petites avec une seule vasque de marbre [...]
De ces parterres profonds jaillissent, avec des orangers couverts en ce moment de leurs fleurs et de leurs fruits, des cédras qui laissent pendre leurs lanternes jaune citron, des cyprès trois fois plus hauts que les petits toits verts qui entourent les jardin, des bananiers, des lilas du Japon, des cassies aux houppettes d'or parfumées, des daturas, des géraniums, un fouillis de plantes rustiques dans le plus complets désordre, comme si le jardinier avait dit à ces arbres et à ces fleurs: "Voilà l'espace que je vous ai donné: pas une herbe ne poussera hors de ces quatre carrés, au-dessous des allées brillantes réservées aux zelliges qui sont vos soeurs d'émail; mais là où vous êtes chez vous, croissez à votre fantaisie, je vous abandonne à Dieu..."
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Texte: Jérôme et Jean Tharaud, Marrakech ou les seigneurs de l'Atlas
Illustration: Edwin Lord Weeks 1848-1903, Girl in a moorish couryard

lundi 9 février 2009

Chapeau de princesse

Il n'y a pas si longtemps, à cette époque-ci de l'année, c'était l'effervescence dans la maison. A l'approche de carnaval, ma fille réclamait invariablement sa robe de princesse pour le défilé des écoles. Aujourd'hui, la demoiselle a quinze ans et moi, mis au placard, les jolis taffetas, les doux velours et les fines dentelles. Ce petit bibi fait parti d'un costume que je présenterai une prochaine fois...

samedi 7 février 2009

Ridolfo di Domenico

Ridolfo di Domenico 1483-1561, dit Ghirlandaio Ridolfo
Le couronnement de la Vierge
(Détail) 1504, Avignon, Musée du Petit Palais

vendredi 6 février 2009

Encore une petite crêpe?

Je sais, la chandeleur c'était lundi.
Mais par gourmandise, j'en mangerai bien
encore une petite aujourd'hui! Et vous?

jeudi 5 février 2009

Miroir aux anges

J'ai vécu quelques années en Bretagne et la proximité de la jolie ville de Roscoff a favorisé, à l'époque, de nombreux voyages en Angleterre. Je garde des souvenirs tellement joyeux de ces traversées en bateau, que j'en regretterai presque la bretagne! Puis de Plymouth, nous traversions ce joli sud, so british, pour arriver quelques heures après dans la capitale. C'est de l'un de mes tous premiers séjours à Londres que vient ce petit miroir aux anges.

mardi 3 février 2009

Une pensée vers Hannover

Une pensée tendre en direction de la ville de Hannover!
A mon petit cousin, très cher dans mon coeur,
je souhaite un joyeux et heureux anniversaire!

Ce que le jour doit à la nuit

"On ne prend conscience de l’irréparable
que lorsqu’il est commis."

C’est en Algérie cette fois que Yasmina Khadra plante le décor de son dernier roman Ce que le jour doit à la nuit. L'histoire débute quelques années avant la seconde guerre mondiale, et c'est à travers les beaux yeux bleus de Younes, que Yasmina Khadra va nous faire vivre cette période charnière de l’histoire de l’Algérie.
Après un incendie qui a détruit les terres de ses parents, Younes est confié à son oncle, un pharmacien aisé installé à Oran. Adopté et rebaptisé Jonas par sa tante, le jeune garçon va échapper à la misère dans laquelle se débattent les siens et grandir dans les beaux quartiers européens de la ville. Quelques temps plus tard, sa famille d’adoption migre à Rio Salado, c’est dans cette petite ville que Jonas va grandir, faire ses études, évoluer dans l'insouciance au milieu d'un groupe de jeunes adolescents, fils de colons pour la plupart. Des amitiés vont naître, fortes, indestructibles, puis va arriver Emilie, l’amour de sa vie.
L’Algérie française connaît ses premières fractures et les prémisses de la guerre d’indépendance enlaidissent le paysage. Les premières fermes brûlent, les vengeances menacent et les premiers départs vers la France se précipitent. Ecartelé entre ses amis français et ses origines arabes, Jonas restera fidèle et loyal sans jamais prendre parti. Personnage complexe, toujours effacé et en retrait, il subit les évènements sans vouloir les affronter au risque parfois d’y perdre de son âme.
J’aime l’écriture de Yasmina Khadra et si certains critiques littéraires trouvent son style vieillot, c'est pour le bonheur de ceux qui, comme moi, aiment l'écriture recherchée, les métaphores, les associations d'images et les tournures subtiles. Un très beau roman que j'ai pris plaisir à lire et que j'encourage vivement à découvrir.
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Extrait
"J'étais ébloui. Né au cœur des champs, je retrouvais un à un mes repères d'antan, l'odeur des labours et le silence des tertres. Je renaissais dans ma peau de paysan, heureux de constater que mes habits de citadin n'avaient pas dénaturé mon âme. Si la ville était une illusion, la campagne serait une émotion sans cesse grandissante; chaque jour qui s'y lève rappelle l'aube de l'humanité, chaque soir s'y amène comme une paix définitive. J'ai aimé Rio d'emblée. C'était un pays de grâce. On aurait juré que les dieux et les titans avaient trouvé en ces lieux de l'apaisement. Tout paraissait rasséréné, délivré de ses vieux démons. Et la nuit lorsque les chacals venaient chahuter le sommeil des hommes, ils donnaient envie de les suivre au fin fond des forêts. Il m'arrivait parfois de sortir sur le balcon pour tenter d'entrevoir leurs silhouettes furtives parmi les feuillages frisés des vignobles. Je m'oubliais des heures durant à tendre l'oreille aux moindres bruissements et à contempler la lune, à l'effleurer de mes cils...
...Puis il y eut Emilie.
La première fois que je l'avais vue, elle était assise dans la porte cochère de notre pharmacie, la tête dans le capuchon de son manteau, les doigts triturant les lacets de ses bottines. C'était une belle petite fille aux yeux craintifs, d'un noir minéral. Je l'aurais volontiers prise pour un ange tombé du ciel si sa frimousse, d'une pâleur marmoréenne, ne portait l'empreinte d'une méchante maladie."

dimanche 1 février 2009

Faïence de Gien

Paysage Rose
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Paysage d'Orient
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La Touraine a l'avantage d'être située au coeur de la France,
en moins de trois heures, voilà Paris,
Nantes, Bordeaux, Gien ou encore Limoges!
Passionnée de faïence et de porcelaine, la proximité de ces
jolies villes me permet des escapades d'où je reviens
inévitablement chargée de petits trésors!
La Faïencerie de Gien
«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard