Jean-Baptiste Deshays (1729-1765), Le singe peintre
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Comme un beau cadre ajoute à la peinture, Bien qu'elle soit d'un pinceau très vanté,
Je ne sais quoi d'étrange et d'enchanté
En l'isolant de l'immense nature,
Ainsi bijoux, meubles, métaux, dorure,
S'adaptaient juste à sa rare beauté ;
Rien n'offusquait sa parfaite clarté,
Et tout semblait lui servir de bordure.
Même on eût dit parfois qu'elle croyait
Que tout voulait l'aimer ; elle noyait
Sa nudité voluptueusement
Dans les baisers du satin et du linge,
Et lente ou brusque, à chaque mouvement
Montrait la grâce enfantine du singe.
Charles Baudelaire
TOUJOURS Là POUR NOUS LA SECOUSSE DU BEAU
RépondreSupprimertant les mots
tant le tableau avec la petite pointe d'esprit d'humour; je t'embrasse la beauté frankie
je te remercie KENZA,pour ta visite et les origines ....
RépondreSupprimerNON JE NE SAVAIS PAS MAIS JE VAIS ALLER, merci c'est toujours important ces petites mines d'or de la connaissance des autres
car après conteurs on fait note choix des meilleurs traductions
Belle alliance image et mots !
RépondreSupprimerBelle journée, Kenza !
belle harmonie entre deux oeuvres !
RépondreSupprimerCette peinture de Desays est extraordinaire ... et le poème oui trés à propos. Je ne sais ce que tu as choisi d'abord le poème ou le tableau. Les dues sont enchanteurs. Mille bises ma belle.
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