Louis Antoine Léon Riesener (1808-1878), Portrait de Théophile Gautier 1850
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"Il n'y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid."
Théophile Gautier
Le Musée du Louvre, Théophile Gautier
On connaît Théophile Gautier (1811-1872), grand romancier et poète romantique, auteur de Mademoiselle Maupin, du Capitaine Fracasse, du Roman de la Momie et des célèbres vers du recueil Émaux et camées. Ses travaux de critique d'art et de fervent défenseur des beaux-arts méritent amplement d'être redécouverts. C'est ce que propose cette réédition illustrée et annotée du guide du musée du Louvre, rédigée par Gautier en 1867, alors que la seconde Exposition universelle de Paris ouvrait ses portes. À travers une prose chatoyante, l'auteur nous invite à parcourir les salles et galeries de ce « sanctuaire de l'art » pour découvrir sous son oeil d'esthète avisé les collections telles qu'elles s'offraient au public sous le Second Empire. Des différentes écoles de peinture (française, italienne, hollandaise et flamande mais aussi espagnole), selon un choix que seule guide la délectation visuelle, il donne une lecture qui loin de s'encombrer d'érudition favorise une approche directe de la forme et du coloris. Authentique entreprise de vulgarisation, ses descriptions vivantes, relevées d'anecdotes et de détails inattendus, constituent une initiation réjouissante à l'histoire de la peinture de la Renaissance au XIXe siècle. Par ses partis pris esthétiques, ce texte nous dévoile le musée imaginaire de Théophile Gautier : son goût des grands maîtres italiens de la Renaissance, son admiration pour le réalisme hollandais et particulièrement pour Rembrandt, son inclinaison pour les artistes de son siècle (Gros, Girodet, Géricault...).
Points forts
L'un des plus grands textes d'auteur consacré à un musée
Coédition avec le musée du Louvre à l'occasion du bicentenaire de la naissance de T. Gautier
Une lecture réjouissante des grandes oeuvres du Louvre mais aussi la redécouverte de tableaux moins célèbres.
19 x 25,5 cm, relié semi-toilé. 304 pages, 150 illustrations couleur.
Editeur : Citadelles & Mazenod
Théophile Gautier et le Capitaine Fracasse a été une joie de mon enfance...
RépondreSupprimerUn vrai sujet de philo que voici !
RépondreSupprimerJe ne suis pas d'accord avec Théo : mes chaussures me sont très utiles et sont (évidemment) magnifiques ! De même que les sublissimes mugs que je rapporte quand je vais à l'étranger. (si ça ce n'est pas de l'argument béton !).
L'inverse n'est pas vrai non plus : tout ce qui est inutile n'est pas nécessairement beau...
Alors, j'ai une bonne note à ma dissert ?