Eugen Ansen Hoffmann (19th/20th), Dancing odalisque
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Pierre Bonnard (1867-1947), The White Cat |
Dans l'herbe folle et l'ortie,
La paupière appesantie,
Rôde un chat maigre au poil roux.
Le mur dans l'ombre blafarde,
Où s'entrechoquent des houx,
Se crevasse et par les trous
La lune errante regarde.
Le chat maigre en s'étirant
De sa voix traînante et rauque
Miaule, et dans son oeil glauque
S'allume un feu transparent,
Mirage, où, spectre enivrant,
On voit danser toute nue
Hécate, au ciel inconnue.
Jean Lorrain
Une bien belle odalisque ! un joli texte !
RépondreSupprimerUn chat maigre,noir cette fois-ci, sa robe comme un smoking erre ici aussi. Ses grands yeux verts dans sa frimousse de siamois m'interrogent, je n'ai pu l'apprivoiser encore, mais peut-être ?
Tadzio et Micio sont gentils avec lui...
bisous
Danielle
J'ai toujours adoré ce chat de Bonnard et le texte lui va si bien, l'association avec cette belle danseuse est surprenante mais piquante.
RépondreSupprimerBonne journée
Ce qu'on pourrait nommer une danse enflammée
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé sa correspondance avec Gustave Moreau.
RépondreSupprimerDélicieux présenté ainsi ...
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