Henri Regnault (1843–1871), Salomé
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A Henri RegnaultSalomé, déjà près d'accomplir son dessein,
Sous ses riches paillons et ses robes fleuries
Songeait, l'oeil enchanté par les orfèvreries
Du riant coutelas vermeil et du bassin.
Sa chevelure éparse et tombant sur son sein,
La Danseuse au front brun, parmi ses rêveries,
Regardait le soleil mettre des pierreries
Dans les caprices d'or au fantasque dessin,
Mêlant la chrysoprase et son fauve incendie
Au saphir, où le ciel azuré s'irradie,
Et le sang des rubis aux pleurs du diamant,
Comme c'est votre joie, ô fragiles poupées !
Car vous avez toujours aimé naïvement
Les joujoux flamboyants et les têtes coupées.
Théodore de Banville
très belle peinture.. l'or est difficile à peindre et interpréter..
RépondreSupprimerc'est très réussi ici..
évidemment, le poignard, aussi décoré soit-il, ne la rend pas follement sympa...
RépondreSupprimerMagnifique portrait ! Sous cette chevelure d'ébène, un regard... perçant, un rien frondeur ! Les couleurs sont splendides ! Bisous ma douce !
RépondreSupprimerC'est air angélique ne prévient pas qu'elle va demander la tête de SaintJean!
RépondreSupprimerBon week-end.
Bonjour,
RépondreSupprimerUne danseuse au regard détendu mais perdu.
°º♥ ·.Amiga!
RépondreSupprimer♥
♥ A poesia é linda e a imagem também...
Bom fim de semana!
Feliz Dia das Mães!!!
Beijinhos.
Brasil
°º♫
°º✿
º° ✿♥ ♫° ·.
Très étonnante et belle peinture ,que c'est beau la peinture ... quelle magie , EB
RépondreSupprimerUn côté Esmeralda pour cette jolie Salomé, un peu magicienne...Les ors sont magnifiquement rendus!
RépondreSupprimerUne superbe découverte ici encore
bisous, bisous chère Kenza
J'ai été saisie par cette toile, notamment la robe dorée de cette jeune femme qui était si réaliste que j'ai d'abord cru à une photo. Merci pour cette jolie découverte.
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