Les Tragédiennes de l'Opéra (1875-1939)
du 7 juin au 25 septembre 2011
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L’opéra se nourrit de ses divas, déesses toutes-puissantes, objets de tous les fantasmes, mais également esclaves sacrifiées à leur art, aux compositeurs et à leur public. A travers elles, à travers leur science, leur destin, leur culte, leur pouvoir, c’est une histoire du théâtre lyrique qui se dessine. Cette exposition évoquera donc quelques grandes figures liées au Palais Garnier, temple flambant neuf dédié à l’art lyrique et à tous ses excès : entre autres Rose Caron (créatrice des oeuvres de Reyer, mais aussi de la Sieglinde de La Walkyrie ou de la Desdémone d’Othello), Gabrielle Krauss (créatrice des derniers ouvrages de Gounod), Sybil Sanderson (muse de Massenet pour Thaïs), Lucienne Bréval, modèle de la chanteuse noble, et qui va y régner trente ans… Dans les premières années du siècle, la modernité y entre grâce à des tempéraments de feu comme Aino Ackté, Emma Calvé ou Mary Garden, sulfureuse Salomé. Cette exposition ravivera donc le souvenir de ces femmes d’exception à travers photographies, objets, bijoux, maquettes de costumes et documents rares. Dans les lieux mêmes du Palais Garnier, elle évoquera aussi le passage d’un siècle à l’autre qui se traduit autant dans le répertoire que dans l’image reflétée de ces déesses et dans leur rapport au public.
Geneviève Vix as Salome. Palais Garnier, 1926 Estampe de P. Godard BmO
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Mary Garden. BnF, Bibliothèque-Musée de l'Opéra
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elles sont belles et en plus capables de chanter et de jouer...
RépondreSupprimermerci pour l'annonce..
Belles femmes, dans leurs poses fatales et séductrices... et leur voix qui fait monter les larmes aux yeux ...
RépondreSupprimerBisous ma Kenza et merci de tes adorables mots d'amitié !
Que j'aime ces divas d'un autre temps, quelque chose d'animal dans les attitudes, d'étonnamment audacieux et libre !
RépondreSupprimerElles sont fatales, oui audacieuses, féminines jusqu'au bout des ongles et si fortes à la fois ! Belles, belles, belles...
RépondreSupprimerJ'ai une véritable passion pour ces belles typogravures de l'époque reprises à l'aquarelle si finement.
RépondreSupprimerJ'irais la voir cette expo, assurément. Et là vraiment, grand merci Kenza, parce que je l'aurais sans doute manqué sans vous.
De grandes et belles tragédiennes.
RépondreSupprimerL'affiche de l'exposition est de toute beauté ! Elle donne très envie de visiter l'expo.
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