Crédit photo, RMN/Gérard Blot. Musée d'Art et d'Histoire, Cholet
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Elle sait que l'attente est un cruel supplice,
Qu'il doit souffrir déjà, qu'il faut qu'elle accomplisse
Le serment qu'elle a fait d'être là, vers midi.
Mais, parmi les parfums du boudoir attiédi,
Elle s'est attardée à finir sa toilette.
Et devant le miroir charmé qui la reflète,
Elle s'impatiente à boutonner son gant;
Et rien n'est plus joli que le geste élégant
De la petite main qui travaille; et, mutine,
Elle frappe le sol du bout de sa bottine.
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François Coppée
J'adore cet extrait, moi qui suit si sensible aux mains.
RépondreSupprimerLes mains de ma fille, particulièrement. Depuis sa naissance, je suis fascinée par la finesse et la longueur de ses doigts.
j'aime regarder les mains en action, comme dans ce texte.
Bons baisers from Sophie
les tableaux que tu nous montres sont d'une beauté!!!!!merci de ton passage, les cerises sont à "moi"!!!!!! bisous ma kenza!!! MARCELA
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