mardi 5 janvier 2010

Turner et ses peintres aux Galeries nationales du Grand Palais

Joseph Mallord William Turner
Calais Sands, Low Water, Poissards Collecting Bait (détail)
© Bury Art Gallery, Museum & Archives, Lancashire
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Turner et ses peintres aux
Champs Elysées
du 22 février au 24 mai 2010
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Joseph Mallord William Turner
Ange debout dans le soleil 1846 Tate, Londres © Tate Photography
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Après un passage au Tate Gallery de Londres, l’exposition « Turner et ses peintres » au Grand Palais retrace et illustre la construction de la vision de Turner, riche de rencontres multiples, fortuites ou provoquées, mais toujours opportunes et fécondes, tout au long de sa remarquable carrière.
Elle rassemble près de 100 tableaux et œuvres graphiques (études, gravures) provenant de grandes collections britanniques et américaines, des musées du Louvre, du Prado, et de Londres
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Joseph Mallord William Turner
Venise Pont des soupirs, 1833 Tate, Londres © Tate Photography
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Cette exposition voudrait rendre visible cette construction de la vision singulière de Turner, nourrie de ses rencontres multiples, fortuites ou provoquées, mais toujours opportunes et fécondes, en suivant plutôt la chronologie. Appliquant d’abord fidèlement les méthodes de la jeune tradition des aquarellistes anglais, Turner aborde la peinture en suivant avec application l’exemple des paysagistes hollandais rembranesques dans une gamme chromatique sombre et encore restreinte. L’exemple stimulant et déjà classique de son grand devancier Richard Wilson l’engage vers le tournant du siècle à entreprendre des paysages classicisants de plus grande ampleur et de coloris plus soutenu. Il étudie en parallèle, avec déférence et bientôt la volonté d’en découdre, l’art des grands paysagistes actifs en Italie au XVIIe siècle : Salvatore Rosa (1615-1673) et Nicolas Poussin (1596-1665). Loin de pasticher ces grands modèles, Turner bouscule d’un souffle puissant et tempétueux la perfection de leurs harmonieuses compositions en inaugurant presque la magistrale tradition du paysage fantastique britannique avec Le Déluge (1805, Tate) directement inspiré du tableau éponyme de Nicolas Poussin (1664, Louvre). Source RMN
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Cette exposition est organisée par la RMN, et le musée du Louvre, coorganisée avec la Tate à Londres et le musée du Prado à Madrid. Elle a été présentée à la Tate, Londres du 23 septembre 2009 au 31 janvier 2010. Elle sera ensuite présentée au musée du Prado, Madrid du 22 juin au 19 septembre 2010

6 commentaires:

  1. A ne pas louper!!!!!! Voilà une magnifique occasion de venir sur Paris :))) Je t'attends...
    Bisous, bisous

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  2. Tout comme l'essence de la religion, en Occident, c'est le Verbe incarné dans l'homme, ainsi l'essence de l'art c'est la lumière incarnée dans la technique. Les artistes les plus grands l'ont compris et ont dédié leur vie à la méditation sur la lumière, sur la technique e sur leur rapport. Turner est sûrement pami eux, ainsi que Rembrandt.
    Mes amitiés, A. C.

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  3. Kenza,

    J'avais fait l'escapade d'une journée pour aller voir Turner à la Tate...
    C'est un de mes chouchous avec
    De Staël

    Bonne journée

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  4. @ Karine
    Ma chère Karine,
    Nous avons visité de nombreuses et magnifiques expositions ensemble!! Celle-ci, j'aimerai y aller avec toi! Tu m'attends...
    Bisous et très belle journée

    @ Ardea
    Je n'ai pas votre poésie pour exprimer mes sensations, je dirai simplement que la lumière chez Turner me bouleverse...
    Amicalement

    @ Elisanne
    J'ai visité de nombreux musées londoniens et je comprends que tu ais fait le déplacement pour voir un de leurs plus grands peintres...
    Très belle journée

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  5. Merci de l´information, habitant Madrid, je ne manquerai pas de visiter cette exposition.

    Turner, je l´ai découvert à Londres quand j´étais au pair (annés 60), la jeune provinciale française fut éblouie.

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  6. Je note, Paris, Turner, la lumière qui épouse le geste, la couleur...

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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard