Frank Cadogan Cowper 1877–1958, Vanity
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Vivre, permanente surprise!
L'amour de soi, quoi que l'on dise!
L'effort d'être, toujours plus haut,
Le premier parmi les égaux.
La vanité pour le visage,
Pour la main, le sein, le genou,
Tout le tendre humain paysage!
L'orgueil que nous avons de nous,
Secrètement. L'honneur physique,
Cette intérieure musique
Par quoi nous nous guidons, et puis
Le sol creux, les cordes, le puits
où lourdement va disparaître
Le corps ivre d'éternité.
.
- Et l'injure de cesser d'être,
Pire que n'avoir pas été!
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Anna de Noailles, L'honneur de souffrir
Quel délice de venir te rendre visite Chère Kenza – tu nous combles en nous montrant des peintures superbes, des objets délicats et des livres et vers qui inspirent. Merci.
RépondreSupprimerSuperbes accordailles entre le mot et le texte Bon dimanche
RépondreSupprimerLe mot de la fin n'appartient pas à la mort, ni à l'inconscience. Nous sommes des images de la Lumière, même quand nous l'oublions, pour un instant ou pour toute la vie. Merci pour ce beau message, bon dimanche.
RépondreSupprimerTrès beau portrait, quelle beauté
RépondreSupprimeret le texte qui s'accorde parfaitement.
Merci Chère Kenza, pour toutes ces merveilles de l'art que tu partages chaque jour avec nous, tes billets sont si délicats !!!
Bon dimanche
Danielle