William Merritt Chase 1849-1916, Peonies
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Emile Bernard 1868-1941, Femme lisant en Kimono
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George Hendrik Breitner 1857–1923, Girl in white kimono
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Le kimono: 着物, kimono: de kiru et mono, littéralement « chose que l'on porte sur soi » est le vêtement traditionnel japonais. Avant l'introduction des vêtements occidentaux au Japon, le terme kimono désignait tous les types de vêtements; de nos jours il se réfère à la robe traditionnelle japonaise, de forme T, portée essentiellement pour les grandes occasions.
Le kimono descend du kosode, un vêtement utilisé auparavant comme sous-vêtement. Il est formé de rectangles de tissus pliés et cousus, mais jamais recoupés ; il est rectiligne, tombant jusqu'aux pieds ou chevilles, suivant la formalité de l'ensemble et la personne qui le porte. Sa particularité consiste dans ses manches très longues, pouvant aller jusqu'au sol pour les kimonos des jeunes femmes (furisode). Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit : d'une part cela permettait de cacher une arme (tanto), d'autre part, les morts sont habillés en croisant dans le sens inverse. Il est tenu en place par une large ceinture nouée dans le dos, appelée obi.
Un kimono neuf est particulièrement onéreux, son prix pouvant s’élever à plusieurs milliers d'euros, et le porter est particulièrement compliqué. De nos jours, le kimono est surtout connu par le biais du jour des vingt ans, seijin shiki, 成人式, où les jeunes Japonaises portent un furisode pour la photo traditionnelle. Parmi les plus chers, le furisode porté pour cette fête est souvent loué pour l'occasion. Un usage plus courant du kimono est réservé aux membres de la « très grande bourgeoisie », qui peuvent s'offrir les différents kimonos correspondant aux phases de la vie (jeunesse, âge mur, etc.) et parfois aux saisons. Cependant, ces dernières années ont vu naître un engouement pour les kimonos d'occasion ou sa version simplifiée le yukata.
Le kimono descend du kosode, un vêtement utilisé auparavant comme sous-vêtement. Il est formé de rectangles de tissus pliés et cousus, mais jamais recoupés ; il est rectiligne, tombant jusqu'aux pieds ou chevilles, suivant la formalité de l'ensemble et la personne qui le porte. Sa particularité consiste dans ses manches très longues, pouvant aller jusqu'au sol pour les kimonos des jeunes femmes (furisode). Le kimono se porte toujours côté gauche sur côté droit : d'une part cela permettait de cacher une arme (tanto), d'autre part, les morts sont habillés en croisant dans le sens inverse. Il est tenu en place par une large ceinture nouée dans le dos, appelée obi.
Un kimono neuf est particulièrement onéreux, son prix pouvant s’élever à plusieurs milliers d'euros, et le porter est particulièrement compliqué. De nos jours, le kimono est surtout connu par le biais du jour des vingt ans, seijin shiki, 成人式, où les jeunes Japonaises portent un furisode pour la photo traditionnelle. Parmi les plus chers, le furisode porté pour cette fête est souvent loué pour l'occasion. Un usage plus courant du kimono est réservé aux membres de la « très grande bourgeoisie », qui peuvent s'offrir les différents kimonos correspondant aux phases de la vie (jeunesse, âge mur, etc.) et parfois aux saisons. Cependant, ces dernières années ont vu naître un engouement pour les kimonos d'occasion ou sa version simplifiée le yukata.
Histoire: Le kimono se nomme aussi gofuku, 呉服, gofuku, littéralement "le vêtement des Wus 呉", les premiers kimonos ont été largement influencés par les vêtements traditionnel des Hans, connus aujourd'hui sous le nom de hanfu, 漢服, hanfu kanfuku en japonais. L'établissement d'ambassades en Chine a favorisé l'adoption par le Japon de nombreuses traditions chinoises depuis le début du 5e siècle. Cependant, c'est surtout au cours du 8e siècle que la mode chinoise devient populaire au Japon, notamment avec l'adoption du décolleté féminin. Au cours de la période Heian au Japon 794-1192, le kimono devient très stylisé. Puis, pendant la période Muromachi 1392-1573, le "Kosode", un kimono d'une seule pièce anciennement considéré comme un sous-vêtement, a commencé à être utilisé sans le pantalon hakama que l'on mettait par-dessus. À la période Edo 1603-1867, les manches sont devenues plus longues, spécialement pour les jeunes filles, le "Obi" est devenu plus répandu dans de nombreux style suivant les modes. Depuis lors, la forme basique du kimono, tant chez la femme que chez l'homme, n'a presque plus évolué, ceux réalisé avec talent dans des matériaux précieux sont considéré comme des œuvres d'art.
Le Kimono, en tant que vêtement professionnel, a été maintenant remplacé par le costume occidental appelé Yukata comme vêtement de tous les jours. Après un édit de l'empereur Meiji, les policiers, les agents des transports publics et les professeurs ont adopté la tenue occidentale. Ces vêtements ont ensuite été adoptés par l'armée et les écoles. Après le tremblement de terre de Kantō en 1923, les personnes portant des kimono ont souvent été victime de vol à la tire. L'association des fabricants de vêtement pour les femmes et les enfants, 東京婦人子供服組合 a promu les vêtements occidentaux. Entre 1920 et 1930, l'habit de marin a remplacé le port du "hakama" à l'école. L'incendie de l'entrepôt de Nihonbashi à Shirokiya en 1923 est parfois considéré comme le catalyseur du déclin du port du kimono en vêtement de tous les jours (même si cela est probablement un mythe urbain). L'uniforme national, le Kokumin-fuku, 国民服, un vêtement occidental, a été rendu obligatoire pour les hommes en 1940. Aujourd'hui, les japonais portent couramment des vêtement occidentaux, bien que la tradition du kimono reste ancrée dans la culture, déclinée dans sa version simplifiée très usitée, le Yukata.
Kimono des femmes: Le choix d'un kimono est très important ; le vêtement ayant tout une symbolique et la façon de le porter comportant des messages sociaux qui peuvent être très précis. Tout d'abord, une femme choisit le kimono suivant son statut marital, son âge et la formalité de l'événement. Source: Wikipédia
Le Kimono, en tant que vêtement professionnel, a été maintenant remplacé par le costume occidental appelé Yukata comme vêtement de tous les jours. Après un édit de l'empereur Meiji, les policiers, les agents des transports publics et les professeurs ont adopté la tenue occidentale. Ces vêtements ont ensuite été adoptés par l'armée et les écoles. Après le tremblement de terre de Kantō en 1923, les personnes portant des kimono ont souvent été victime de vol à la tire. L'association des fabricants de vêtement pour les femmes et les enfants, 東京婦人子供服組合 a promu les vêtements occidentaux. Entre 1920 et 1930, l'habit de marin a remplacé le port du "hakama" à l'école. L'incendie de l'entrepôt de Nihonbashi à Shirokiya en 1923 est parfois considéré comme le catalyseur du déclin du port du kimono en vêtement de tous les jours (même si cela est probablement un mythe urbain). L'uniforme national, le Kokumin-fuku, 国民服, un vêtement occidental, a été rendu obligatoire pour les hommes en 1940. Aujourd'hui, les japonais portent couramment des vêtement occidentaux, bien que la tradition du kimono reste ancrée dans la culture, déclinée dans sa version simplifiée très usitée, le Yukata.
Kimono des femmes: Le choix d'un kimono est très important ; le vêtement ayant tout une symbolique et la façon de le porter comportant des messages sociaux qui peuvent être très précis. Tout d'abord, une femme choisit le kimono suivant son statut marital, son âge et la formalité de l'événement. Source: Wikipédia
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Illustrations dans le texte, dans l'ordre de leur apparition:
2- William Merritt Chase 1849-1916, The japanese book
4-James Tissot 1836-1902, Japonaise au bain
5-Alfred Stevens 1823-1906, La Parisienne Japonaise
6- James Abbott McNeill 1834-1903, Rose et argent
7-William Merritt Chase 1849-1916, Girl in japanese kimono
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Alfred Stevens 1823-1906, Méditation
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William Merritt Chase 1849-1916,The Blue Kimono
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Stevens Alfred 1823–1906, Portrait of a Woman
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.Kimono d'art et de désir, Aude Fieschi
Editions Philippe Picquier
Coup de coeur pour cet ouvrage que je recommande
Coup de coeur pour cet ouvrage que je recommande
à toute personne qui souhaite en savoir
un peu plus sur le Kimono.
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Mot de l'Editeur: Comment le kimono en est-il venu à exprimer le raffinement d'une culture et la quintessence de la féminité ? Aude Fieschi décode l'histoire de ce vêtement unique en son genre : une simplicité extrême du patron entraînant l'absence de gaspillage de tissu, et une forme droite, empesée, dissimulant totalement le corps et gommant sa matérialité ! L'art s'exprime alors dans le tissage, la sophistication du décor et des motifs. Et lorsque la beauté fait naître le désir, le plaisir esthétique glisse vers l'érotisme : là où le col bâille légèrement, fulgure la grâce d'une nuque.
.Extrait: «Et moi, je ne puis me rassasier de regarder ces deux créatures ; elles me captivent comme des choses jamais vues et incompréhensibles. Leurs corps frêles, posés avec une grâce exotique, sont noyés dans des étoffes rigides et des ceintures bouffantes dont les bouts retombent comme des ailes fatiguées. Elles me font penser, je ne sais pourquoi, à de grands insectes rares ; sur leurs vêtements des dessins extraordinaires ont quelque chose de la bigarrure des papillons nocturnes » Pierre Loti, Madame Chrysanthème
Superbe billet, Kenza, et illustré de belle façon de plus.
RépondreSupprimerÇa donne envie d'avoir un kimono!
Merci beaucoup Lali! Ce sont des commentaires comment le tien qui m'encouragent et me donnent envie de poursuivre...
RépondreSupprimerBisous et très belle journée
Un kimono, toujours séduisant. Bonne journée
RépondreSupprimerQuel moment magnifique tu viens de m'offrir, surtout avec la voix de Melody Gardot...Les toiles, dès la première qui t'appelle déjà, sont les unes plus splendides que les autres. Les explications sur le Kimono sont très intéressantes.
RépondreSupprimerSuper billet, les tableaux que tu présentes sont-ils dans ce livre ?
Bonne journée
Danielle
Oui, je dirai aussi comme Lali "superbe billet" si bien documenté, si bien illustré comme tu sais le faire. C'est un véritable dépaysement que de venir passer un moment ici. Bravo! Bonne semaine
RépondreSupprimerMagnifique billet sur le kimono et sublimes représentations....quand on sait l'extrême simplicité de la coupe Mais le raffinement qu'il y a dans les tissages et les graphismes, on reconnait à cette culture une supériorité dans l'art et la finesse de ses traditions qui se complètent avec l'art du thé ....
RépondreSupprimermerci Kenza de ces Kimonos fantastiques qui nous donnent envie d'en toucher un du bout des doigts...
christyn
@ Baudouin
RépondreSupprimerMerci pour la visite et très belle journée à vous
@ Danielle
Les toiles ne sont pas dans ce petit livre, j'en parle comme complet d'information sur le kimono.
Très belle journée
@ Martine
Merci pour ces très beaux compliments qui me touchent sincèrement.
Bisous et très belle journée
@ Christyn
Je suis très touchée par tes mots adorables, merci beaucoup!
Bisous et très belle journée
Très beau billet Kenza...
RépondreSupprimerLors du mariage de mon fils, Naoko une amie japonaise est venue à la cérémonie en kimono...elle était magnifique..
Difficile de se mouvoir dans un tel vêtement, les petits pas s'imposent.
Bonne journée en kimono d'intérieur !
c´est un superbe billet. pour moi les kimonos sont très gracieux et sensuels. j´ai aimé bien aussi les images des tableux, surtout lequel de Monet, j´adore cette peinture là. c ést impressionant l´influence de la culture japonaise sur les artistes de XIX siècle, ils on fait beaucoup de très bonne art avec ce sujet.
RépondreSupprimerMagnifique billet qui me fait découvrir et apprendre pleins de choses! Merci Kenza! :)
RépondreSupprimer@ Elisanne
RépondreSupprimerJe reconnais qu'il est plus aisé de se mouvoir dans un caftan que dans un kimono, mais pour le caftan comme tout le kimono, tout est dans l'art et l'élégance de porter de si beaux bijoux!!!
Bonne soirée Elisanne
@ Paty
C'est vrai que les peintres européens du XIX ont été influencés par ce qu'ils ont vu et rapporté de l'Orient et de l'Extrême-Orient. Je suis fascinée, passionnée par cette période...
Merci pour ta visite et très belle soirée
@ Allie
Merci beaucoup pour ton gentil commentaire.
Très belle soirée
Encore une fois tu publie un post d’un gout exquis. Les tableaux sont superbes et ton texte est impressionant. J’ai appris beaucoup sur les kimonos. Merci de partager ton savoir.
RépondreSupprimerL'élégance de votre présentation est à la hauteur d'un argument si raffiné... Bonne soirée et... domo arigato pour cette presentation.
RépondreSupprimer@ Vagabonde
RépondreSupprimerJe n'ai aucun mérite, toutes les informations viennent du net...
C'est moi qui te remercie pour ta visite et pour un si gentil commentaire!
@ Ardea
Merci pour ce compliment qui me touche vraiment!
Très belle soirée
Magnifique article, j'ai eu beaucoup de plaisir à le lire, tellement d'artistes se sont inspirés de cette culture qu'on ne peut l'ignorer. Belle journée. Stella
RépondreSupprimerKimonos, formes ghéométrisantes des habits orientaux...
RépondreSupprimerRien à voir ou alors si, je viens de publier sur mon blog http://rechab-art-encore.blogspot.com, un article sur les peintures de Zurbaran, j'ai toujours été facciné par la forme des étoffes, et du rapport avec la lumière
Sublime, forcément sublime... et passionnant !
RépondreSupprimerMerci Kenza...