lundi 9 mai 2011

Traîtresse, Ibn 'Arabî

John William Godward  (1861-1922), A Classical Beauty
***
Traîtresse aux tresses de serpents,
Elle l'abandonna qui cherchait son chemin.
Mais au coeur elle l'atteignit quand doucement elle
  se retourna,
Le laissant malade sur la couche.
De l'arc du sourcil, elle décocha les flèches du regard,
Par quelque fente que tu viennes, tu es tué.

Ibn Arabî. Extrait de Le Chant de l'ardent désir, traduction de l'arabe Sami-Ali

10 commentaires:

  1. Que dire de plus sinons se délecter.... bonne journée!

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  2. Une association fulgurante : le regard de cette belle correspond à merveille à "l'arc du sourcil..."
    Belle journée à toi ma Kenza !

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  3. oh... quelle belle traduction. Ibn Arabi est un de mes favoris. Il n'était pas vraiment poète mais quand il s'y mettait -quelle beauté! Son amour du details "l'arc du sourcil" on peut trés bien s'imaginer la scène. Merci ma douce et pour ton gentil mot.

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  4. Il est des traîtresses dont on ne peut se défaire ;)

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  5. beautiful pic :) you have always so delightful pics:)

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  6. Jolie formule ! ;De l'arc du sourcil, elle décocha les flèches du regard,

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  7. Ange ou Démon ? Je trouve pourtant le visage de cette charmante jeune femme aux tresses bien sages, si angélique !
    bisous
    Danielle

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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard