lundi 19 janvier 2009

L'instant où tout a basculé

"Tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort."

Le 24 août 1988, Sylvain Augier, célèbre animateur de radio et de télévision, est victime d'un grave accident de parapente dont il réchappe miraculeusement. Dans ce poignant récit autobiographique, Sylvain Augier raconte les suites douloureuses de cet accident et revient sur son combat quotidien durant ces vingt dernières années. Pour faire face aux insoutenables douleurs physiques et psychologiques, il révèle comment il en vient à consommer de plus en plus de morphine et autres drogues illicites. Et pour survivre à ses angoisses et à la dépression qui le guette, comment il traverse une longue thérapie tout en continuant à faire bonne figure devant les caméras et sans jamais perdre la foi. C'est grâce et avec le soutient de sa famille et de sa maman toujours présente qu'il va refaire surface et retrouver goût à la vie.
Captivée et très émue par ce témoignage bouleversant, j'ai lu le récit de Sylvain Augier d'une seule traite dans la soirée. C'est une très belle démonstration de courage et d'espoir pour tous ceux qui souffrent et luttent contre la douleur et la maladie. N'étant pas branchée par la vie des peoples, ce n'est pas un livre qui m'aurait attiré même avec une très bonne critique, je remercie donc les éditions Carnets Nord et Chez les Filles qui m'ont permis de découvrir Sylvain Augier.
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" Tout ce qui ne nous tue pas nous rend fort."Cette phrase de Nistzche, c'est mon cousin Bruno qui me l'envoie dans un télégramme. Rien d'autre, juste la citation comme ça, brute de décoffrage. Au milieu des centaines de messages que je reçois ce jour-là, plus conventionnels, celui-ci détonne un peu, il faut l'avouer. Mais il est le plus juste. Bruno me connaît bien. Il sait ce qui coule dans mes veines. Dans nos veines. Il sait que de cette lourde épreuve je sortirai grandi. L'essentiel, c'est d'être en vie.
Quand on a appris à ma mère que je venais d'avoir un accident gravissime, elle a réagi de la même façon:" Est-ce qu'il est en vie?"; " Est-ce qu'il va s'en sortir?"; " Alors tout va bien, c'est le plus important."
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8 commentaires:

  1. un récit bouleversant, je n'en doute pas. Moments douloureux où les repères sont détruits. le temps de remettre pierre à pierre l'édifice debout,le temps de prendre du recul, et se dire, être en la vie, c'est magnifique. Et reprendre le chemin...

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  2. Oui, tu as tout compris ma chère Karine! Et pourquoi je suis tant touchée!
    Très amicalement

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  3. En général, je n'aime pas lire ce genre de livres.Mais je comprends que ça puisse aider des gens, de savoir qu'ils ne sont pas tous seuls a affronter certaines épreuves.Plutôt que des cas particuliers comme celui-ci, je préfère des livres d'ordre plus général, comme ceux de Boris Cyrulnik, par exemple.J'y trouve plus de réponses...Mais chacun doit pouvoir trouver son réconfort de la manière qu'il peut.

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  4. Comme toi, ce n'est pas un livre qui aurait attiré mon attention, mais je reconnais qu'après l'avoir lu,je trouve ce témoignage bouleversant!

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  5. Bonjour,

    J'ai eu les mêmes sentiments que toi à la lecture de ce livre. Un témoignage très touchant que je n'aurais surement pas lu de moi-même si "Chez les filles" ne me l'avait pas proposé...

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  6. Merci Hathaway pour ta petite visite et pour ton commentaire.
    Amicalement

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  7. hmm..kenza with her beautiful blog!
    lieve groet, jeanette

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  8. Merci pour ta petite visite et pour ton gentil commentaire Jeanette!
    Amicalement

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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard