mardi 29 décembre 2009

Elle se penche sur moi, Paul Eluard

Pierre-Narcisse Guérin 1774-1833, Morphée et Iris
Musée de L'Hermitage, Saint Pétersbourg
°°°°°
Elle se penche sur moi
Le cœur ignorant
Pour voir si je l’aime
Elle a confiance elle oublie
Sous les nuages de ses paupières
Sa tête s’endort dans mes mains
Où sommes-nous
Ensemble, inséparables
Vivants vivants
Vivant vivante
Et ma tête roule en ses rêves.
.
Paul Eluard

7 commentaires:

  1. Merci de partager les vers de ce poète qui me tient beaucoup à coeur!

    Meilleurs voeux pour 2010!

    Alexandre

    RépondreSupprimer
  2. Merci Alexandre, et tous mes voeux de bonheur pour cette nouvelle année!!

    RépondreSupprimer
  3. rêves partagés...

    Je n'ai jamais été au Musée de l'Hermitage, des amis en sont revenus éblouis...
    Bises du soir chère Kenza

    RépondreSupprimer
  4. J'ai visité beaucoup de très beaux musées... je rêve de me rendre au Musée de l'Hermitage... Un rêve que j'espère réaliser un jour!
    Très belle soirée Elisanne

    RépondreSupprimer
  5. Mon français écrit n'est pas bon à dire toutes les choses que je veux dire mais ton lie est simplement merveilleux et j'aime la France, sa peuple, sa culture, sa littérature et ses poètes. Merci pour permettre moi la jouissance d'un poète comme Paul Eluard.

    RépondreSupprimer
  6. Un musée, une ville à découvrir: encore un projet de voyage, mais les projets ne sont-ils pas le début du voyage? Le rêve n'est-il pas voyage? Merci pour ces rêves que tu nous offres, chère Kenza!

    RépondreSupprimer
  7. @ Pedro
    Je vous remercie pour votre très gentil commentaire! Et votre français est tout simplement charmant...

    @ Karine
    Après Istambul au printemps prochain, il faudra préparer le suivant: je suis partante pour Saint Petersbourg, au printemps 2011...
    Bisous, bisous du soir

    RépondreSupprimer

«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard