Edgar Maxence (1871-1954), Edelweiss |
Radieuses apothéoses
Du soleil d'or et du ciel bleu,
Fraîche gloire des printemps roses,
Pourquoi donc durez-vous si peu ?
Pourquoi donc êtes-vous si brèves,
Aubes de l'enfance ? Beaux jours,
Si pleins d'aromes et de sèves,
Pourquoi donc êtes-vous si courts ?
Jeunesse, où sont-elles allées
Les hirondelles de jadis ?
Où sont les ailes envolées
De tes merveilleux paradis ?
Et vous, poétiques chimères,
Que dore un rayon d'idéal,
Blondes idylles éphémères,
N'auriez-vous qu'un seul floréal ?
Ô fleurs, vous n'êtes pas finies !
Les plus tristes de nos saisons
Auront encor des harmonies
Et des regains de floraisons.
La mortelle saison du givre
N'a pas tué toutes nos fleurs :
Nous pourrons encore revivre
Le passé, dans des jours meilleurs.
Nérée Beauchemin (1850-1931)
un bien joli texte... bon week-end!
RépondreSupprimerBonjour, tres charmant mots!
RépondreSupprimerciao,amicalement
Un poème de saison :-)...
RépondreSupprimerPas de neige pour l'instant pour nous cette année, mais les premières fleurs sortent déjà...
Très très beau... bisous. brigitte
RépondreSupprimerTrès très beau... Bisous. brigitte
RépondreSupprimerMagnifique, voire même féerique, autant l'oeuvre écrite que l'oeuvre peinte !
RépondreSupprimerBisous Kenza
Très joli texte! Le tableau est superbe aussi, quelle inspiration!
RépondreSupprimerMagnifique j'adore ! Je viens de l'envoyer à ma fille pour ses 27 ans ! Il correspond bien... Belle peinture qui me fait penser à Mucha.
RépondreSupprimer