samedi 5 septembre 2015

Splendeurs et misères. Images de la prostitution, 1850-1910

Edouard Manet, La Prune, 1877, huile sur toile, 74 x 50 cm © National Gallery of Art Washington DC, USA
Splendeurs et misères. Images de la prostitution, 1850-1910
du 22 septembre 2015 au 17 janvier 2016

  Première grande manifestation consacrée au thème de la prostitution, cette exposition tente de retracer la façon dont les artistes français et étrangers, fascinés par les acteurs et les lieux de ce fait social, n'ont cessé de rechercher de nouveaux moyens picturaux pour en représenter réalités et fantasmes.

 De L'Olympia de Manet à L'Absinthe de Degas, des incursions dans les maisons closes de Toulouse-Lautrec et Munch aux figures audacieuses de Vlaminck, Van Dongen ou Picasso, l'exposition s'attache à montrer la place centrale occupée par ce monde interlope dans le développement de la peinture moderne. Le phénomène est également appréhendé dans ses dimensions sociales et culturelles à travers la peinture de Salon, la sculpture, les arts décoratifs et la photographie. Un riche matériau documentaire permet enfin d'évoquer le statut ambivalent des prostituées, de la splendeur des demi-mondaines à la misère des "pierreuses".


Pablo Picasso (1881-1973) La Buveuse d’Absinthe, 1901 Huile sur toile
 65,5 x 51 cm Collection particulière Photo : Succession Picasso 2011

Édouard Manet, La Serveuse de bocks, 1878-1879, Huile sur toile,
 77 x 64,5 cm. © Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Edgar Degas, Dans un café (L’absinthe), 1873 Huile sur toile. 
© RMN-Grand Palais (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowsk

Giovanni Boldini, Scène de fête au Moulin Rouge, vers 1889, Huile sur toile, 
96,5 x 104,4 cm. © Musée d’Orsay, Dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Henri de Toulouse-Lautrec Au Moulin Rouge © The Art Institute of Chicago

Amado Mio, Pink Martini

Storm Large
Amado Mio, Storm Large

«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard