mercredi 30 mars 2011

Les papillons, Gerard de Nerval

Gaston Bussière (1862-1929), Juventa
***
I
De toutes les belles choses
Qui nous manquent en hiver,
Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ;
- Moi, l'aspect d'un beau pré vert ;
- Moi, la moisson blondissante,
Chevelure des sillons ;
- Moi, le rossignol qui chante ;
- Et moi, les beaux papillons !

Le papillon, fleur sans tige,
Qui voltige,
Que l'on cueille en un réseau ;
Dans la nature infinie,
Harmonie
Entre la plante et l'oiseau !...

Quand revient l'été superbe,
Je m'en vais au bois tout seul :
Je m'étends dans la grande herbe,
Perdu dans ce vert linceul.
Sur ma tête renversée,
Là, chacun d'eux à son tour,
Passe comme une pensée
De poésie ou d'amour ! [...]

Gerard de Nerval, Extrait de Les papillons

Manet, inventeur du Moderne Musée d'Orsay

Édouard Manet, Le Déjeuner sur l’herbe.  © Musée d’Orsay (dist. RMN) / Patrice Schmidt
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Manet, inventeur du Moderne
du 5 avril au 3 juillet 2011


Plus qu'une rétrospective monographique, Manet, inventeur du Moderne entend explorer et éclairer la situation historique d'Edouard Manet (1832-1883), entre l'héritage réaffirmé du romantisme, l'impact de ses contemporains et le flux médiatique de son époque.

Moderne, Manet l'est encore en défiant les maîtres anciens, de Fra Angelico à Vélasquez. Cette exposition repense de même les multiples liens que le peintre a résolument noués ou dénoués avec la sphère publique et politique. Car la modernité est aussi affaire d'inscription, voire d'opposition. Le parcours s'attarde donc sur l'enseignement de Thomas Couture, l'impulsion de Baudelaire, la réforme de l'art religieux, l'imaginaire érotique, l'art du fragment(é), le rapport à la peinture féminine (Berthe Morisot, Eva Gonzalès), la tentation mondaine, son impressionnisme décalé comme sa complicité avec le Mallarmé le plus noir.

Édouard Manet, Le fifre
© Musée d’Orsay / Patrice Schmidt
La reconstitution de l'exposition de la "Galerie de la Vie moderne", organisée en mars-avril 1880 en amorce du Salon, permet d'interroger enfin ce que signifiait pour Manet "créer en République". C'est dire que Manet, inventeur du Moderne donne une place de choix à l'oeuvre tardif, mal connu et surtout mal compris si l'on en fait une banale étape vers "la peinture pure".

Il s'agit de la première manifestation d'ensemble consacrée à Manet en France depuis la mémorable exposition de 1983 aux Galeries nationales du Grand Palais, organisée notamment par Françoise Cachin, ancien directeur du musée d'Orsay.


Édouard Manet, Olympia. © Musée d’Orsay (dist. RMN) / Patrice Schmidt
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Édouard Manet, Le Bar des Folies-Bergère. © Coutauld Institue Galleries Londres
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Édouard Manet, Stéphane Mallarmé. © Musée d’Orsay (dist. RMN) / Patrice Schmidt
Édouard Manet, Le Torero mort. © Widener Collection, Image courtesy
National Gallery of Art, Washington 
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mardi 29 mars 2011

Un peu de clémence

Lagrenée Louis Jean François, l'Aîné (1725-1805), La Justice et la Clémence. (C) RMN
Fontainebleau ; musée national du château de Fontainebleau
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« Au pardon qui sourit la sagesse commence ;
Il n'est pas d'équité sans un peu de clémence. »

Georges Courteline Extrait de La conversion d'Alceste
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Voilà pour répondre aux nombreuses questions concernant
la mésaventure que j'ai traversée ces jours derniers,
Mon état d'esprit aujourd'hui...
***

Raphael Gualazzi, Reality and fantasy

Reality and fantasy

lundi 28 mars 2011

Merci, un grand merci à tous


Je remercie chaleureusement


pour votre soutien, votre gentillesse
vos mots réconfortants.
***
L’hébergeur amicalien me répond :
"Nous avons averti le blogueur en question. SVP lui donner quelques jours pour épurer son contenu.
Si dans une semaine ce n'est pas réglé, nous éliminerons le blogue complètement.
Admin"

Patience !
Et attendons la suite…

16h50
Grâce à votre mobilisation massive,
 je viens de constater la fermeture du blog
Le blog de Diptyque

Fin

samedi 26 mars 2011

Mon double...

 Que diriez-vous, si je vous annonçais que j'ai découvert mon double grâce à internet? Vous allez penser Kenza affabule, Kenza veut nous faire une blague, ou bien encore Kenza a perdu la tête.
Non, non, non, je vous assure! Il existe bel et bien une personne qui me ressemble à s'en méprendre. Un double, un sosie, une soeur jumelle dirons-nous et dont j'ignorais l'existence jusqu'à hier soir.
Ce double dont j'ignore pour l'instant le prénom (qu'il me tarde de connaître), aime la littérature, la poésie, la peinture, l'orientalisme... Et pour invraisemblable que cela puisse paraître, cette personne aime les mêmes tableaux, savoure les mêmes poèmes et lit exactement les mêmes romans que moi.
Troublée, je poursuis mes recherches, puis à ma grande stupéfaction découvre que je  ne suis pas la seule à avoir un double. Mon ego en prend un coup! Dominique, Brigitte et bien d'autres amies bloggueuses ont leur sosie dans cette même personne... Je pense que vous commencez à comprendre maintenant.

Je vous invite à découvrir amicalien. Au fil de votre promenade vous pourrez y reconnaître près de 60 des billets publiés dans Thé au Jasmin, un certain nombre dans A sauts et à gambades, et dans Plumes d'ange pour ne citer que ceux là.
Vous serez surpris par la ressemblance, au mot, à la virgule, à l'étoile près.... Mais ne verrez nulle part de lien renvoyant vers le billet d'origine.
Je vous souhaite une belle promenade. Pour moi, elle fût stupéfiante!
***
Voilà le billet qui me chagrine le plus et me fait réagir aujourd'hui.
Un hommage à mon jeune frère Samir décédé le 15 décembre 2007.
Une aura de vie 

Sano di Pietro (1406–1481), Angel, detail. Musée du Petit Palais, Avignon
Et qu'elle a eu le culot de reprendre le 18 décembre 2010
 ICI, c'est à dire 3 jours après ma publication...
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vendredi 25 mars 2011

Le corps, André Schmitz

George Lambert (1873–1930), The actress
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Elle allait
à sa droite un ange gardien
à sa gauche un garde du corps
prenez l'âme
dit l'ange à l'homme
moi cette nuit
je garde le corps

André Schmitz, (Incises Incisions)

Salon du Livre de Châteauroux

Couvent des Cordeliers
Samedi 2 et dimanche 3 avril 2011
***
Myriam Thibault
dédicace
Paris, je t'aime

Sade en concert à Paris Bercy le 17 mai 2011

 Mardi 17 mai 2011 à 20h30

Le 17 mai prochain, Sade Abu envoûtera le public de Paris Bercy de sa voix sensuelle, accompagnée de ses musiciens de toujours Stuart Matthewman (saxophoniste et guitariste), de Paul Denman (bassiste) et d’Andrew Hale (clavier) lors d’un concert exceptionnel.

jeudi 24 mars 2011

Pygmalion et Galatée, Edward Burne-Jones

Edward Burne-Jones (1833-1898), Pigmalion, The Heart Desires
°
 Pigmalion, Hand refrains
°
Pigmalion, Godhead fires
°
Pigmalion, The soul attains
°°°
Mythologie
Pygmalion est un sculpteur résidant à Chypre. Révolté contre le mariage à cause de la conduite répréhensible des Propétides (femmes de Chypre) dont il était chaque jour témoin, il se voue au célibat. Mais il tombe amoureux d'une statue d'ivoire, ouvrage de son ciseau : il la nomme « Galatée », l'habille et la pare richement. Lors des fêtes dédiées sur l'île à Aphrodite, il prie la déesse de lui donner une épouse semblable à sa statue. Son vœu est exaucé par cette dernière, qui donne vie à Galatée. Pygmalion l'épouse en présence d'Aphrodite et aura d'elle deux filles, Paphos et Matharmé d'après certaines versions.

Les Propétides avaient nié la divinité d'Aphrodite ; la déesse les punit en allumant dans leur cœur le feu de l'impudicité. Elles finirent par perdre toute honte, et furent insensiblement changées en rochers.

La légende de Pygmalion, racontée par Ovide dans les Métamorphoses, a, par la suite, inspiré de nombreux artistes. Wikipédia

mercredi 23 mars 2011

Des images d'ange

William Etty, British, 1787-1849. Cupid and Psyche, 1821
Oil on canvas, The Ethel Morrison Van Derlip Fund
*
« La poésie n'est pas autre chose pour moi
que l'art de décrire l'invisible, avec des images d'ange. »

Malcolm de Chazal, Extrait de La Vie filtrée

Elizabeth Taylor, une star s'est éteinte

 Elizabeth Taylor
L'une des dernières grandes légendes d'Hollywood
est décédée aujourd'hui à l'âge de 79 ans.

Les Sens, Paul Éluard

Brocky Karoly (1808-1855), Sleeping Bacchante
*
Dévêtue et le front pur
Tu t'abats comme une hache
Étincelante et d'un poids
À faire se lever le plomb

Entends le rubis éclore
La turquoise se faner
Ta bouche séduit ton visage
Et ton corps peut venir
Battant comme un coeur.

Paul Éluard

Life, Legend, Landscape : Victorian Drawings and Watercolours

John Everett Millais (1829-1896), Le départ d’Ulysse. Londres, The Courtauld Gallery
***
Life, Legend, Landscape :
Victorian Drawings and Watercolours
 du 17 février au 15 mai 2011

La saison est décidément propice à un retour sur les « pré-raphaélites », avec l’exposition programmée au musée d’Orsay à compter du 10 mars, et cette rétrospective de la Courtauld Gallery qui se concentre sur les dessins et aquarelles de « victoriens » et comprend naturellement bon nombre d’œuvres de la main des membres de la célèbre confrérie. Faute de place, la Courtauld ne peut évidemment pas exposer ses quelque sept mille dessins et aquarelles – qui vont de Dürer à Picasso – en permanence. Faute de place encore, l’exposition ne propose que trente-sept œuvres, mais naturellement tous les grands noms de la période victorienne sont là, qu’il s’agisse des peintres « académiques » comme William Etty et Frederic Leighton ou de ceux qui, par dérision de ces « académiciens », faisaient suivre leur nom de PRB5, au premier chef William Holman Hunt, John Everett Millais et Dante Gabriel Rossetti. Entre ces deux groupes rivaux – du moins initialement – tous les cas de figure pouvaient exister, et là encore l’exposition rend bien compte de cette remarquable diversité entre artistes qui n’avaient souvent en commun que d’avoir vécu leur période de maturité sous la même souveraine. Suite ici: La Tribune de l'art

William Etty, Female Nude with Cast of the Venus de'Medici, chalk on paper
The Samuel Courtauld Trust, The Courtauld Gallery
*
Dante Gabriel Rossetti (1828-1882), Etude pour la Vénus Verticordia, vers 1863-64
Photo : The Samuel Courtauld Trust, The Courtauld Gallery
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J.M.W. Turner (1775-1851), Brunnen, Lac Lucerne, vers 1843-44
Photo : The Samuel Courtauld Trust, The Courtauld Gallery
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Frederick Walker (1840-1875), Le jardin de la vieille ferme, 1871
Photo : The Samuel Courtauld Trust, The Courtauld Gallery
*
William Henry Hunt (1790-1864), Nid de pinson et floraison de mai, vers 1845
Photo : The Samuel Courtauld Trust, The Courtauld Gallery
*
Dante Gabriel Rossetti (1828-1882), Etude pour la Vénus Verticordia 1862
Photo : The Samuel Courtauld Trust, The Courtauld Gallery
*
Daniel Maclise (1806-1870), Geraint et Énide : Illustration pour les Idylles du roi de Tennyson
vers 1860. Photo : The Samuel Courtauld Trust, The Courtauld Gallery

lundi 21 mars 2011

The Cult of Beauty: The Aesthetic Movement in Britain 1860-1900

William Blake Richmond, Mrs Luke Ionides. London 1882
Purchased with the assistance of The Art Fund and the Friends of the V&A
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The Cult of Beauty:
The Aesthetic Movement in Britain 1860-1900
du 2 Avril 2011 au 17 Juillet 2011
Cette exposition internationale est la première à explorer la créativité non-conventionnelle de l'"Aesthetic Movement in Britain" (1860-1900), apparu à la fin du 19e siècle. L'"esthétisme" est aujourd'hui reconnu pour le révolutionnaire changement de relation qu'il a su créer en artistes et société, entre art et industrie, entre art et l'éthique... Ctte sensibilité esthétique a permis la production de certaines des oeuvres d'art les plus belles et les plus sophistiquées.

Présentant de magnifiques oeuvres issues de la grande tradition picturale, tendances en vogue dans l'architecture, le design d'intérieur, l'aménagement intérieur, la photographie d'art, etc, cette exposition retrace l'évolution des préoccupations artistiques d'un petit cercle d'artistes d'avant-garde et auteurs d'un phénomène culturel au sens large. Source

Frederic Leighton, Pavonia. 1858-9
Private collection © Christie's
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George Frederic Watts, Choosing. 1864
National Portrait Gallery, London
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Edward Burne-Jones, Merchant’s Daughter. 1860
Made by Morris, Marshall, Faulkner & Co. London
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Dante Gabriel Rossetti, Bocca Baciata. 1859
Photograph © 2011 Museum of Fine Arts, Boston
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Julia Margaret Cameron, Call, I follow, I follow, let me die!
1867. Given by Mrs Perrin
Frederick Sandys, Proud Maisie. 1868
Given by Mr H.C. Coaks
Edward Burne-Jones, Laus Veneris. 1873-8
Laing Art Gallery, Newcastle upon Tyne
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James McNeill Whistler, Symphony in White, No. 3. 1867
The Trustees of the Barber Institute of Fine Arts, University of Birmingham
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William Eden Nesfield, Screen. 1867
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Thomas Jeckyll, Wall sconce. Probably made by Robbins & Co
About 1875.The Birkenhead Collection
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Napoleon Sarony, Oscar Wilde 1882
National Portrait Gallery, London
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Charles Ricketts, Cover design for 'The Sphinx' by Oscar Wilde 1894
Vellum-covered boards blocked in gold
Dante Gabriel Rossetti, The Day Dream 1880
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Vente de la collection Fabius Frères

Jean-Baptiste Carpeaux, La Rieuse aux Roses et Le Rieur aux Pampres
Terres cuites - H : 54 cm. Paris, Galerie Fabius Photo : Sotheby’s/Piasa
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Sotheby’s-Piasa vendra 400 objets de la collection de
la galerie Fabius Frères

Détail de la collection Fabius Frères
Courtesy Sotheby's
Un grand événement chez Sotheby’s : la maison, en partenariat avec la maison Piasa, vendra près de 400 objets de la collection de la galerie Fabius Frères, en octobre prochain. C’est le frère de Laurent Fabius, François, qui avait gardé la dynastie des marchands parisiens depuis Napoléon 1er, jusqu’à son décès il y a quatre ans. Une vente s’impose alors, et devrait rapporter entre 9 et 14 millions d’euros, selon l’estimation des maisons - mais attendons-nous à des surprises records pour cet ensemble unique d’œuvres du XIXe siècle. Les œuvres des maîtres sculpteurs de l’époque, Antoine-Louis Barye et Jean-Baptiste Carpeaux, ne manqueront pas d’attirer l’attention des collectionneurs. La vente se tiendra le 18 et 19 octobre à la Galerie Charpentier. Avant cela, la collection fera un mini-tour du monde, avec des escales à New York, Londres, Paris, Monaco et Hong Kong. Source

Une sélection sera présentée dans les villes suivantes :
* New York chez Sotheby’s, du 29 avril au 4 mai 2011
*Londres chez Sotheby’s, du 10 mai au 16 mai 2011
* Paris chez Sotheby’s, du 18 juin au 22 juin 2011
*Monaco à l’Hôtel de Paris, du 4 août au 7 août 2011
*Hong Kong chez Sotheby’s, du 30 septembre au 5 octobre 2011

L’exposition de l’ensemble de la collection aura lieu chez Sotheby’s Paris, galerie Charpentier (où se déroulera la vente), du 13 au 17 octobre 2011.

samedi 19 mars 2011

Si la Grâce pouvait parler, Emily Dickinson

Alphonse Maria Mucha (1860-1939), Maude Adams as Joan of Arc
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L'Ivresse de deviner
Serait Joie patentée
Si la Grâce pouvait parler-
*
The Ecstasy to guess
Were a receipted Bliss
If Grace could talk-

Emily Dickinson
*
Je vous souhaite un joyeux week-end printanier!

vendredi 18 mars 2011

Springtime

Francis Coates Jones (1857-1932), Springtime
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« Ne devinez-vous pas pourquoi je meurs d'amour?
La fleur me dit: salut: l'oiseau me dit bonjour:
Salut; c'est le printemps! c'est l'ange de tendresse! »

Arthur Rimbaud

Van Dyck : La Vierge et l'Enfant avec des pécheurs repentants

Antoine Van Dyck (1599-1641), La Vierge et l'Enfant avec des pécheurs repentants
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Un tableau abandonné depuis plus d'un siècle dans un entrepôt d'un musée de Madrid vient d'être identifié comme étant une oeuvre du maître flamand du XVIIe siècle Antoine van Dyck, a annoncé jeudi une responsable du musée.

La Vierge et l'Enfant avec des pécheurs repentants, jusque-là considéré comme une copie, montre la Vierge Marie portant dans ses bras l'Enfant Jésus, sous le regard de Marie-Madeleine, du Roi David et du Fils Prodigue.

Le tableau dormait depuis plus d'un siècle dans un entrepôt de l'Académie royale des beaux-arts San Fernando à Madrid, a expliqué une représentante du musée sous couvert d'anonymat, confirmant une information du journal El Pais.

Mais en juillet, des experts en restauration ont entrepris une étude minutieuse de cette oeuvre à l'aide de pigments et de rayons X, qui a permis de confirmer qu'il s'agissait d'un Van Dyck.

«Il est confirmé qu'il s'agit d'un Van Dyck», «toutes les analyses l'ont confirmé», a dit cette responsable.

Le tableau, peint en Italie aux alentours de 1625, faisait partie à l'origine de la collection du Duc de Medina de las Torres, le vice-roi espagnol de Naples.

Au milieu du XVIIe siècle, il a été transporté au monastère de l'Escorial, près de Madrid, où il a été épargné par des pillages au moment de l'invasion napoléonienne en 1808. Il a plus tard été transféré à l'académie San Fernando.

Van Dyck, mort à 42 ans en 1641, a signé environ 800 tableaux.

Un autoportrait peint quelques mois avant sa mort a été adjugé 9,5 millions d'euros dans une vente à Londres en 2009. Source

jeudi 17 mars 2011

Comme un abandon de Dieu

Katsushika Hokusai 葛飾北斎 (1760-1849), Phoenix
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                                              Au coeur ou dans la tête,
La tempête est venue, Est-ce bien la tempête?
En tout cas, il y eut de la grêle et du feu,
Et la misère, et comme un abandon de Dieu.

Paul Verlaine, Extrait de Paysages

Katsushika Hokusai 葛飾北斎 (1760-1849), Panel Phoenix Screen (Hō-ō zu Byōbu)

En hommage au Pays du Soleil Levant qui comme le Phoenix...
«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard