Zo Achille 1826-1901, Le rêve du croyant. (C) RMN / René-Gabriel Ojéda Bayonne, musée Bonnat
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Comme les anges à l'oeil fauve,
Je reviendrai dans ton alcôveEt vers toi glisserai sans bruit
Avec les ombres de la nuit,
Et je te donnerai, ma brune,
Des baisers froids comme la lune
Et des caresses de serpent
Autour d'une fosse rampant.
Quand viendra le matin livide,
Tu trouveras ma place vide,
Où jusqu'au soir il fera froid.
Comme d'autres par la tendresse,
Sur ta vie et sur ta jeunesse,
Moi, je veux régner par l'effroi.
Charles Baudelaire
"je veux regner par l'effroi" - hm... beau poème, mais je pense que je ne veux pas d'un tel amour :)
RépondreSupprimerJe préfère un amour moins frissonnant... Mais la plume est belle !
RépondreSupprimerBeau poème qui fait penser. Elf boussate!
RépondreSupprimerTerrible poème de notre Charles ! Il était maître dans l'art de dire des choses affreuses sous de très gracieux mots !
RépondreSupprimerBisous ma Kenza !
A peur des fantômes, moi... bisous. brigitte
RépondreSupprimerTypiquement baudelairien, l'angoisse sait se faire séduisante!
RépondreSupprimerMerci chère Kenza, j'aime tant ce poète!