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samedi 14 décembre 2013

Roman d’une garde-robe, Le chic d’une Parisienne de la Belle Epoque aux années 30

Anonyme Femme à l’écharpe Huile sur bois 1900. Anonyme © Droits réservés Photo © Musée Carnavalet/Roger- Viollet

Roman d’une garde-robe
Le chic d’une Parisienne de la Belle Epoque aux années 30
du 17 octobre 2013 au 16 mars 2014

Imaginez-vous pousser la porte de l’une des plus grandes maisons de haute couture parisiennes au début du siècle dernier… Alice Alleaume, première vendeuse de 1912 à 1923 chez Chéruit, 21, place Vendôme, vous reçoit et vous propose de réaliser vos rêves les plus fabuleux…Ainsi, le musée Carnavalet présente, du 17 octobre 2013 au 16 mars 2014, une exposition hors les murs du Palais Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris, Roman d’une garde-robe, le chic d’une parisienne de la Belle Epoque aux années 30.
Cette garde-robe exceptionnelle, présentée pour la première fois, est celle d’Alice Alleaume. Elle révèle des robes griffées Chéruit, Worth et Lanvin, des chaussures du soir d’Hellstern, des chapeaux d’Alphonsine, Marcelle Demay, Madeleine Panizon, Le Monnier, des bandeaux du soir de Rose Descat, des bijoux…
L’influence familiale, la maison Chéruit et la place Vendôme, la vie professionnelle et les goûts de cette parisienne à la mode rythment le parcours de l’exposition. Et c’est tout le milieu de la couture, auquel la famille d’Alice Alleaume fut étroitement liée dès le Second Empire, qui se dévoile peu à peu.
Manuscrits et documents, carnets de vente et listes de clientes font revivre Alice, Adèle, sa mère « couturière en robes » et Hortense, sa sœur aînée, elle-même première vendeuse chez Worth, rue de la Paix. À travers les dépôts de modèles et échantillons des Archives de Paris, défilent les collections Chéruit été et hiver ; tandis que peintures et estampes du musée Carnavalet évoquent la rue de la Paix et la place Vendôme, temples du luxe, avant la guerre de 1914-1918.
Outre le caractère patrimonial et la qualité esthétique des pièces, cette collection - entrée récemment au Palais Galliera - raconte l’histoire, d’une famille, d’une parisienne, d’une maison de couture et compose le roman d’une garde‐robe.

Chéruit, ensemble, 1921- 1922. Robe en lamé or, ceinture en lamé or et cordonnet jaune et fils métalliques or. 
Culotte en pongé de soie brun orangé et lamé or. © Stéphane Piera/Galliera/ Roger-Viollet

Jeanne Lanvin, plastron et paire de manchettes « Sèvres », 1934- 1935. Cabochons en celluloïd ivoire en 
pointes de diamants cousus sur un fond en toile de soie ivoire. © Stéphane Piera/Galliera/ Roger-Viollet

Robe du soir (non griffée), début XXème siècle. Mousseline de soie rose, tulle ivoire brodé de paillettes, 
tulle ivoire, broderies de perles et de strass. © Stéphane Piera/Galliera/ Roger-Viollet

G. Agié, Les mannequins, 1910. Photographie extraite de l’album Les Créateurs de mode (édition du Figaro, Paris). 
© Édition du Figaro/Droits réservés Photo © G. Agié/Droits réservés Prise de vue © Gérard Leyris

G. Agié, Salon de vente Chéruit, 1910. Photographie, extraite de l’album Les Créateurs de mode (édition du Figaro, Paris). 
© Édition du Figaro/Droits réservés Photo © G. Agié/Droits réservés Prise de vue © Gérard Leyris

Jean Béraud, La sortie des ouvrières de la maison Paquin, rue de la Paix, vers 1902.
 Huile sur bois. © Musée Carnavalet/ Roger-Viollet


jeudi 11 juillet 2013

La mécanique des dessous, une histoire indiscrète de la silhouette

Panier à coudes articulé, vers 1770, et corps à baleines, vers 1740-1760
Paris, Les Arts Décoratifs, collection Mode et Textile et dépôt du musée de Cluny © Patricia Canino

La mécanique des dessous, une histoire indiscrète de la silhouette
du 5 juillet 2013 au 24 novembre 2013

  Cette exposition se propose d’explorer les artifices utilisés par les femmes et les hommes, du XIVe siècle à nos jours, pour dessiner leur silhouette. Ce projet original peut être appréhendé comme une longue histoire des métamorphoses du corps soumis aux diktats des modes successives. Quels sont les mécanismes qui ont contraint les corps des femmes afin d’obtenir des tailles resserrées jusqu’à l’évanouissement, des gorges pigeonnantes contrebalançant un fessier rehaussé à l’extrême, des hanches élargies, ou bien aplatissent des seins et des ventres ? Comment les hommes eux-mêmes ont-ils poussé leur virilité en bombant artificiellement les torses, en rajoutant des formes aux mollets, ou aux braguettes ? Toutes ces structures faites de fanons de baleine, de cerceaux de rembourrage, mais plus encore de laçages, de charnières, de tirettes, de ressorts ou de tissus élastiques dissimulés sous l’habit sont exposés dans une scénographie de Constance Guisset. Près de deux cents silhouettes rassemblant paniers, crinolines, ceintures d’estomac, faux-cul, gaines, « push up » issus des collections publiques et privées françaises et étrangères permettent, pour la première fois, d’aborder une lecture insolite de la mode liée au corps.

Robe de cour, vers 1760 Lyon, musée des Tissus, achat, 1913
© Lyon, musée des Tissus, photo Pierre Verrier

Comme des garçons, Prêt-à-porter, printemps-été́ 2012, Paris, Les Arts Décoratifs, 
Collection Mode et Textile © Patricia Canino

Corset, vers 1860-1870, Vancouver, collection Melanie Talkington
© Patricia Canino

Corps à baleines, 1770-1780, Paris, Les Arts Décoratifs, dépôt du musée de Cluny
© Patricia Canino

La mariée, Jean Paul Gaultier, Gaultier Paris, haute couture, automne-hiver 2008-2009, 
Collection « Les Cages » © Guy Marineau

Combiné, Photographie de dépôt de modèle, 1954, Paris, Les Arts Décoratifs, 
photothèque, don mars 1963 © Paris, Les Arts Décoratifs, photothèque

Publicité́ pour Wonderbra, 1994, Agence TBWA, Paris, Les Arts Décoratifs, 
collection Publicité́, don CB News TV/Culture Pub, 2002 © Paris, Les Arts Décoratifs

Etudes sur les femmes: les corsets, 1882-1890, Henri de Montaut, New York, 
The Metropolitan Museum of Art, The Elisha Whittelsey Collection, 1951
© New York, The Metropolitan Museum of Art, dist. RMN-Grand Palais, image of the MMA

«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard