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vendredi 18 mars 2011

Van Dyck : La Vierge et l'Enfant avec des pécheurs repentants

Antoine Van Dyck (1599-1641), La Vierge et l'Enfant avec des pécheurs repentants
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Un tableau abandonné depuis plus d'un siècle dans un entrepôt d'un musée de Madrid vient d'être identifié comme étant une oeuvre du maître flamand du XVIIe siècle Antoine van Dyck, a annoncé jeudi une responsable du musée.

La Vierge et l'Enfant avec des pécheurs repentants, jusque-là considéré comme une copie, montre la Vierge Marie portant dans ses bras l'Enfant Jésus, sous le regard de Marie-Madeleine, du Roi David et du Fils Prodigue.

Le tableau dormait depuis plus d'un siècle dans un entrepôt de l'Académie royale des beaux-arts San Fernando à Madrid, a expliqué une représentante du musée sous couvert d'anonymat, confirmant une information du journal El Pais.

Mais en juillet, des experts en restauration ont entrepris une étude minutieuse de cette oeuvre à l'aide de pigments et de rayons X, qui a permis de confirmer qu'il s'agissait d'un Van Dyck.

«Il est confirmé qu'il s'agit d'un Van Dyck», «toutes les analyses l'ont confirmé», a dit cette responsable.

Le tableau, peint en Italie aux alentours de 1625, faisait partie à l'origine de la collection du Duc de Medina de las Torres, le vice-roi espagnol de Naples.

Au milieu du XVIIe siècle, il a été transporté au monastère de l'Escorial, près de Madrid, où il a été épargné par des pillages au moment de l'invasion napoléonienne en 1808. Il a plus tard été transféré à l'académie San Fernando.

Van Dyck, mort à 42 ans en 1641, a signé environ 800 tableaux.

Un autoportrait peint quelques mois avant sa mort a été adjugé 9,5 millions d'euros dans une vente à Londres en 2009. Source

lundi 29 novembre 2010

Découverte de 271 œuvres ignorées de Picasso

Crédits photo : SUCCESSION PICASSO/AP
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Pas moins de 271 oeuvres de Pablo Picasso des années 1900 à 1932, dont personne ne connaissait l'existence, ont été découvertes récemment conduisant les héritiers du peintre à porter plainte contre X pour recel, rapporte lundi le journal français Libération.

Les tableaux, carnets et dessins, d'une valeur estimée à une soixantaine de millions d'euros, ont été présentés par un couple de septuagénaires de la Côte d'Azur qui souhaitait obtenir des certificats d'authenticité notamment du fils du peintre Claude Picasso, également administrateur de la succession.

Parmi ces oeuvres inédites se trouvent en particulier neuf collages cubistes d'une valeur estimée à une quarantaine de millions d'euros, une aquarelle de la période bleue, des gouaches, lithographies et des portraits de sa première épouse Olga, selon Libération.

Pierre Le Guennec, 71 ans, qui s'est adressé par courrier à Claude Picasso à plusieurs reprises depuis janvier avant de le rencontrer finalement à Paris en septembre, avait travaillé comme électricien pour Pablo Picasso pendant les trois dernières années de la vie du peintre décédé en 1973.

Il a précisé avoir installé des systèmes d'alarme dans les différentes résidences de l'artistes, notamment à la villa Californie à Cannes, où de nombreux cartons de dessins étaient entreposés.

Les héritiers et experts mis à contribution ont décidé de porter plainte contre X pour recel le 23 septembre. Les oeuvres ont été saisies le 5 octobre par l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) au domicile du couple à Mouans-Sartoux dans les Alpes Maritimes.

La saisie des oeuvres le 5 octobre par l'OCBC a été confirmée dimanche soir à l'AFP de source policière.

L'électricien à la retraite a été placé en garde à vue, selon le journal qui ne précise pas où il se trouve depuis.

Le retraité plaide l'innocence et affirme que ces oeuvres lui ont été données par le maître, selon certaines de ses déclarations, par l'épouse de Picasso, selon d'autres.

Joint par Libération à New York, Claude Picasso a exclu l'idée que son père ait pu «donner une telle quantité, cela ne s'est jamais vu, cela ne tient pas debout (...) C'était une partie de sa vie.»

Il a ajouté souhaiter que la justice fasse toute la lumière sur l'affaire et que «personne ne puisse tirer profit d'une mauvaise action, si c'est bien le cas.»

«Il ne faut pas que ce patrimoine se retrouve dispersé.» a-t-il conclu.
Source: Le Monde
«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard