mardi 29 juillet 2014

Merci mes amis !

Albert Bartholome (1848-1928), The Artist's Wife (Périe, 1849–1887) Reading. Credit Line: Catharine Lorillard Wolfe Collection, Wolfe Fund
Après ces quelques semaines d’absence, je viens enfin vous rassurer aujourd’hui;  je me porte beaucoup mieux, Dieu merci !
Je tiens à remercier tous ceux qui en mon absence,  ont continué de venir en silence me faire un petit coucou sur mon blog.
Tous ceux qui m’ont témoigné leur sympathie avec de petits commentaires discrets très régulièrement.
Et tous ceux qui ont pris le temps de m’écrire, m’assurant de leur amitié avec de gentils mails souvent très émouvants, pleins de tendresse et d’affection !

Merci, merci à tous !

Flavia Coelho, Por Cima

Flavia Coelho, (c) Bernard Benant
 Por Cima


Flavia Coelho se produira à l'Olympia le 17 octobre 2014

Henri Matisse : Nice, le rêve des odalisques

Henri Matisse,  Odalisque au coffret rouge, 1927 Huile sur toile Musée Matisse, Nice Legs de Madame Henri Matisse, 
1960 Mentions obligatoires : © Succession H. Matisse Photo : Archives Henri Matisse / D.R.

Henri Matisse : Nice, le rêve des odalisques
du  21 juin au 29 septembre 2014

A la suite de la célébration de ses cinquante ans en 2013 avec l’exposition Matisse, la musique à l’œuvre, le musée Matisse apporte un nouvel éclairage sur le lien de Matisse avec Nice, à travers le thème des odalisques, ensemble d’œuvres connues sous le terme générique de « période niçoise » (1917 - 1929), dont des échos ponctuels se retrouvent tout au long de son œuvre, et cela par une nouvelle exposition intitulée Henri Matisse : Nice, le rêve des odalisques.

Au-delà de leur production abondante, les odalisques permettent de s’interroger sur le retour surprenant de Matisse à la figuration, après les avancées du fauvisme de 1905.

En 1921, quand il s’installe à Nice au 1 place Charles Félix sur le cours Saleya, le peintre fait évoluer son interprétation du thème des odalisques depuis une série surprenante de lithographies pour rejoindre ses préoccupations profondes, liées à la forme et à la ligne. D’une représentation traditionnelle d’un modèle alangui, émanant des atmosphères rencontrées par Matisse en Algérie et au Maroc, émerge un personnage féminin, dont la plasticité du corps et la pose transforment la composition. Le tableau prend une nouvelle unité : la structure du personnage rejoint la sculpture.

L’exposition décline cette évolution picturale en accompagnant peintures, dessins, lithographies et sculptures, d’objets personnels, de mobiliers et de tissus, dont la plupart appartiennent aux collections du musée, et que le peintre utilisait pour créer le décor qui entourait les modèles devenus odalisques.

Henri Matisse et son modèle - Place Charles-Félix, Nice, 1928
© Succession H. Matisse - Photo : Archives Henri Matisse / D.R.

Henri Matisse, Grande Odalisque à la culotte bayadère, 1925 Lithographie sur papier
Collection particulière Photo : Archives Henri Matisse / D.R.

Henri Matisse, Odalisque à la culotte rouge, automne 1921 huile sur toile, 65 x 90 cm coll. 
Musée national d’art moderne, CCI/ Centre G. Pompidou, Paris

Carpeaux (1827-1875), un sculpteur pour l'Empire

Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), Pêcheur à la coquille, 1861-1862 Marbre, 92 x 42 x 47 cm Washington, D.C., The National Gallery of Art, Samuel H. Kress Collection. © Image courtesy of the National Gallery of Art, Washington

Carpeaux (1827-1875), un sculpteur pour l'Empire
du 24 juin au 28 septembre 2014

 Jean-Baptiste Carpeaux, fils d'un maçon et d'une dentellière de Valenciennes, se construit un destin d'exception étroitement lié à la "fête impériale" du règne de Napoléon III.
Celui qui tranchait vivement dans le milieu artistique de son temps constitue également l'une des plus parfaites incarnations de l'idée romantique de l'artiste maudit : par la brièveté et la fulgurance de sa carrière, concentrée sur une quinzaine d'années, par la violence et la passion d'un labeur sans relâche sur les sujets qu'il choisit ou qui lui sont commandés (le pavillon de Flore du Louvre, La Danse pour l'opéra de Charles Garnier).

Le sculpteur du sourire et le peintre du mouvement, le portraitiste remarquable, le dessinateur familier de la cour des Tuileries, l'observateur attentif de la vérité de la rue, est aussi un admirateur sensible de Michel-Ange qui s'abîme sans cesse dans une sombre mélancolie, brossant à grands traits, dès ses débuts, la tragédie anthropophage d'Ugolin, et, plus tard, les fulgurances fantomatiques d'un sentiment religieux empreint d'inquiétude, la violence de scènes de naufrages ou des autoportraits douloureux.

Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), Le Jour et le Crépuscule d’après Michel-Ange, Pierre noire et rehauts de blanc sur papier gris-brun, 13,4 x 23 cm Paris, musée d’Orsay. © RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Thierry Le Mage

Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), Le Triomphe de Flore, dit aussi Flore Grand modèle plâtre, 151 x 180 x 46 cm Paris, musée d’Orsay. 
© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski

Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), Autoportrait, Huile sur carton, 29,5 x 14,5 cm Paris, musée d’Orsay. 
© Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), La Danse, Modèle plâtre original, 232 x 148 x 115 cm Paris, musée d’Orsay. 
© Musée d’Orsay, dist. RMN-Grand Palais / Patrice Schmidt

Jean-Baptiste Carpeaux (1827-1875), Les quatre parties du monde, Modèle en plâtre Paris, musée d’Orsay.
© RMN-Grand Palais (Musée d'Orsay) / Hervé Lewandowski
«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard