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Etienne Dinet (1861-1929), Jeune fille nouant le turban de son amie |
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Fillettes allant à la fête |
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Costume de fête |
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Jeune coiffeuse |
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Jeu de la Krouta |
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Fillettes jouant avec une poupée |
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Fillette jouant avec son frère |
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Farandole de jeunes filles |
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Enfants jouant accroupis, (Les bavards) |
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Jeux d'enfants |
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La Dispute |
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Jeu d'enfants imitant une charge de baudet |
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Jeu d'enfants dans la palmeraie El Kourkba |
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Jeux de fillettes, l'Alilou |
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Fillettes sautant à la corde |
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La Balançoire |
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Petites voisines causant sur les terrasses |
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Adolescentes dans un arbre |
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Jeunes baigneuses au bord de l'oued |
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Fillettes jouant |
Biographie
Alphonse-Etienne Dinet est né en 1861 à Paris dans un milieu bourgeois originaire du Loiret.
Son père était avoué près du Tribunal de la Seine, son grand-père, ingénieur, fils d'un procureur du roi à Fontainebleau. Sa mère, Louise Marie Adèle Boucher était elle-même fille d'avoué.
Son passage à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris fut couronné de succès.
Médaille du Salon des Arts plastiques du Palais de l'Industrie (1884) qui lui accorde une bourse pour l'Algérie, pays qu'il avait déjà visité en 1883, il fait alors un grand périple jusqu'à Ouargla et Laghouat.
C'est la découverte décisive et émerveillée du Sud qui va profondément marquer la vie de Dinet. Parmi les œuvres lumineuses rapportées de ce voyage, figure l'admirable vue des«Terrasses de Laghouat» (exposée au Musée National des Beaux-Arts d'Alger). Et où il resta cette fois cinq ans.
A son retour à Paris en 1889, il présente à l'Exposition Universelle une série de toiles réalisées à Bou-Saâda, ce qui lui vaut une médaille d'argent.
Subjugué par la magnificence du Sud algérien, il entreprend, en 1905, un autre voyage, et s'installera à Bou-Saâda, sa seconde patrie, pour vivre définitivement auprès de ses hôtes et de ses frères.
Jusqu'alors, Dinet avait partagé chacun de ses étés entre cette localité, Biskra et Laghouat. Parlant couramment l'arabe, qu'il avait appris à Paris avec son ami l'orientaliste Paul Leroy, Dinet pénétra plus en avant dans la vie locale grâce à Sliman Ben Ibrahim. Les hommes se rencontrèrent en 1889, et une amitié indéfectible naquit entre eux.
Il participa aux Expositions coloniales de 1906 et 1922, et prit une part active aux Salons d'Alger. Il quitta les Artistes Français mais contribua régulièrement aux Salons de la Société de Peintures Orientalistes dont il était un membre important.
Avec l'aide de son ami Sliman, il parcourt le désert et se familiarise avec les tribus nomades et bédouines, découvrant la tradition arabo-berbère. Ce qui le poussera à aimer puis à se convertir à l'Islam en 1913 en devenant Nasr-Ed-Dine Dini et en 1929 après le pèlerinage à la Mecque: Hadj-Nasr-Ed-Dine Dini.
Après le pèlerinage à La Mecque accomplit le 2 avril 1929, il meurt Le 24 décembre de la même année à Paris sans avoir pu rentrer à Alger où il avait une villa depuis 1924. Un service fut célébré à la Mosquée de Paris, avant l'inhumation à Bou-Saâda, dans la kouba funéraire qu'il s'était fait construire.
Durant les années trente, la création d'un musée Dinet à Alger fut envisagée, malgré quelques differends entre Sliman, dont Dinet avait fait son fils adoptif, et Jeanne, sa sœur dévouée mais un peu envahissante.
Un musée serait actuellement à l'étude à Bou-Saâda.
Etienne Dinet figure parmi les Orientalistes les plus recherchés des collectionneurs.
Source
beaucoup de tendresse dans cette série!
RépondreSupprimerbonne journée!
Merveilleux billet, c'est vrai il y a beaucoup de tendresse et de véritables beautés tant par les sujets que par les couleurs choisies par Etienne Dinet et si joliment posés sur la toile.
RépondreSupprimerBonne semaine à toi Kenza.
Cath.
Merci pour toutes ces couleurs
RépondreSupprimerSuperbe, merci ! Je place à G+ avant la Revue, ce soir, désormais chez moi. Amitiés !
RépondreSupprimerMagnifique complicité dans les jeux de ces jeunes filles. Les toiles sont merveilleuses.
RépondreSupprimerBelle et douce journée, Kenza.
tres belles!!!!
RépondreSupprimerIls sont si beaux ces enfants avec leur doux sourire !
RépondreSupprimerMagnifique billet très complet sur ce peintre orientaliste...
Je ne connaissais pas ce peintre et je suis ravie de le découvrir ici ! Il a réussi à capter les expressions enfantines. La lumière éclaire de façon unique ses toiles. Merveilleux !
RépondreSupprimerQuelle belle collection! Merci!
RépondreSupprimerMerci pour la découverte. Le peintre a certainement beaucoup observé les enfants, pour saisir aussi parfaitement leurs expressions et attitudes. Très beau !
RépondreSupprimerPasse une belle journée !
Magnifique série de tableaux, merci Kenza de nous montrer de si belles choses.
RépondreSupprimerBonne semaine.