jeudi 30 septembre 2010

La Magie...

John William Godward (1861–1922). A Priestess
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« Ce qu'il nous faut faire pour permettre à la magie
de s'emparer de nous c'est chasser les doutes de notre esprit.
Une fois que les doutes ont disparus, tout est possible. »
Carlos Castaneda Extrait de La roue du temps

Trésor des Médicis, Musée Maillol

Sandro Botticelli, "Adoration des Mages", Florence, Galleria degli Uffizi
Archivio fotografico della soprintendenza di Firenze
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Trésor des Médicis
du 29 Septembre 2010 au 31 Janvier 2011

Trois siècles durant, les Médicis ont accumulé les trésors.

Cette dynastie de marchands, banquiers, princes, qui a donné deux reines à la France et deux papes au monde chrétien, a collectionné les chefs-d'oeuvre et commandité les plus grands artistes.

A travers 150 oeuvres et objets qui célèbrent le mécénat éclairé des Médicis et leur goût pour les antiquités, les arts décoratifs, la peinture, la sculpture, les sciences, la poésie ou la musique, l'exposition du musée Maillol invite à pénétrer au coeur même de leurs palais pour y retrouver le prestige et la puissance de Florence.

mercredi 29 septembre 2010

Visites nocturnes à la Chapelle Sixtine

Michelangelo Buonarroti (1475-1564), Chapelle Sixtine, Vatican (Détail)
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Six mois, six jours, Karine Tuil

Quatrième de couverture
« Dans l’anonymat d’une chambre d’hôtel, l’une des femmes les plus puissantes d’Allemagne se donna à un homme dont elle ne savait rien, qu’elle n’avait vu que deux fois dans sa vie… »

Mais au bout de quelques mois, l’homme menace de révéler à la presse leur liaison : tous leurs ébats ont été filmés. Juliana Kant la milliardaire dénonce le gigolo. On l’emprisonne, la morale est presque sauve.

Une affaire de mœurs chez les riches ? Une liaison amoureuse qui tourne au chantage sordide ? Karine Tuil, dans son roman le plus troublant, dévoile l’arrière-monde de cette aventure risquée : qui est à l’origine d’une telle fortune allemande ? Pourquoi le grand-père de Juliana, premier mari de Magda Goeb­bels, et militant nazi, n’a-t-il pas été arrêté à la Libération ? Sait-on que le père d’adoption de Magda était un juif qu’elle a renié puis laissé mourir ? Pourquoi les Kant ont-ils gardé le silence sur leurs activités industrielles sous le Reich ? Et si humilier sexuellement la jolie bête blonde était une forme de vengeance ? Les fils ont-ils d’ailleurs reconnu la faute des pères, les vivants ont-ils pardonné aux morts ? Editions Grasset

Biographie
Karine Tuil est née le 3 mai 1972 à Paris. Diplômée de l'Université Paris II-Assas (DEA de droit de la communication/Sciences de l'information), elle prépare une thèse de doctorat portant sur la réglementation des campagnes électorales dans les médias en écrivant parallèlement des romans. En 1998, elle participe à un concours sur manuscrit organisé par la fondation Simone et Cino Del Duca. Son roman Pour le Pire y est remarqué par Jean-Marie Rouart, alors directeur du Figaro littéraire. Quelques mois plus tard, son texte est accepté par les éditions Plon qui inaugurent une collection "jeunes auteurs". 'Pour le pire', qui relate la lente décomposition d'un couple paraît en septembre 2000 et est plébiscité par les libraires mais c'est son second roman, 'Interdit', (Plon 2001) - récit burlesque de la crise identitaire d'un vieux juif - qui connaît un succès critique et public. Sélectionné pour plusieurs prix dont le prix Goncourt, Interdit obtient le prix Wizo et est traduit en plusieurs langues. Le sens de l'ironie et de la tragi-comédie, l'humour juif se retrouvent encore dans 'Du sexe féminin' en 2002 - une comédie acerbe sur les relations mère-fille, ce troisième roman concluant sa trilogie sur la famille juive. Lire la suite Karine Tuil


Kees Van Dongen (1877-1968), La Femme au canapé
 Extrait
Dans le lit de Braun, Juliana se découvrait une aptitude à la transformation, à l'oubli - au déni. Quel scandale ? Quelle pression ? Quelles vociférations publiques ? Elles n'entendait rien. Elle était cette femme cajoleuse, docile, qui n'aimait rien tant qu'être prise par cet homme, c'était une exécutante, elle n'avait plus aucun pouvoir, elle obéissait aux ordres qu'il lui donnait sans y chercher une dimension morale, elle était toute entière offerte, entre les mains de son amant, des mains puissantes qui saisissaient et prenaient, serraient et caressaient, mais que comprenez-vous à cela? Dans son lit, elle était une femme libre et affranchie des conventions sociales, des obligations familiales, elle n'était plus la fille de Philipp Kant mais une maîtresse sans nom, un objet de jouissance et d'abandon qui acquiesçait et devenait chaque jour plus servile, réclamant cette soumission, y trouvant une jouissance intense, se pliant à toutes les volontés de son amant s'y pliant totalement, ne refusant rien. Mais quand elle le quittait, quand elle sortait de la chambre de l'hôtel où elle s'était laissé manipuler, elle sentait monter en elle l'effroi et la honte, une honte puissante, rageuse qui la transformait, elle, l'héritière, la femme d'influence, en une captive effarouchée qui pleurait, cognait contre son ravisseur et sans doute aussi contre elle-même, son impuissance, sa faiblesse, son désir.

Pour Six mois, six jours, Karine Tuil est nominée aux

mardi 28 septembre 2010

Le serpent qui danse, Charles Baudelaire

Franz von Stuck (1863-1928), Die Sünde The Sin
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Que j'aime voir, chère indolente,
De ton corps si beau,
Comme une étoffe vacillante,
Miroiter la peau !

Sur ta chevelure profonde
Aux âcres parfums,
Mer odorante et vagabonde
Aux flots bleus et bruns,

Comme un navire qui s'éveille
Au vent du matin,
Mon âme rêveuse appareille
Pour un ciel lointain.

Tes yeux, où rien ne se révèle
De doux ni d'amer,
Sont deux bijoux froids où se mêle
L'or avec le fer.

A te voir marcher en cadence,
Belle d'abandon,
On dirait un serpent qui danse
Au bout d'un bâton.

Sous le fardeau de ta paresse
Ta tête d'enfant
Se balance avec la mollesse
D'un jeune éléphant,

Et ton corps se penche et s'allonge
Comme un fin vaisseau
Qui roule bord sur bord et plonge
Ses vergues dans l'eau.

Comme un flot grossi par la fonte
Des glaciers grondants,
Quand l'eau de ta bouche remonte
Au bord de tes dents,

Je crois boire un vin de Bohême,
Amer et vainqueur,
Un ciel liquide qui parsème
D'étoiles mon coeur !

Charles Baudelaire

lundi 27 septembre 2010

Double fleur

Nathaniel Sichel (1843–1907), The Flower Girl
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[...]
Et l'ombre et le soleil et l'onde et la verdure,
Et le rayonnement de toute la nature
Fassent épanouir, comme une double fleur,
La beauté sur ton front et l'amour dans ton coeur !

Victor Hugo
Extrait de Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame

dimanche 26 septembre 2010

Purge, Sofi Oksanen

Quatrième de couverture
« Un vrai chef-d'oeuvre. Une merveille. J'espère que tous les lecteurs du monde , les vrais, liront Purge. » Nancy Huston

En 1992, l’Union soviétique s’effondre et la population estonienne fête le départ des Russes. Mais la vieille Aliide, elle, redoute les pillages et vit terrée dans sa maison, au fin fond des campagnes.

Ainsi, quand elle trouve Zara dans son jardin, qui semble en grande détresse, elle hésite à lui ouvrir sa porte. Mais finalement ces deux femmes vont faire connaissance, et un lourd secret de famille se révélera, en lien avec le temps de l’occupation soviétique. Aliide a en effet aimé un homme, Hans, un résistant. Quarante ans plus tard, c'est au tour de Zara de venir chercher protection, et la vieille dame va décider de la lui accorder jusqu’au bout, quel qu’en soit le prix.

« Si vous ne devez lire qu'un seul livre cette année, lisez Purge. » ELLE (Danemark)

« Dans une tonalité qui rappelle Expiation d'Ian McEwan et le meilleur du polar scandinave, ce joyau amer annonce d'autres chefs-d'oeuvre, de la plume de la talentueuse Oksanen. » Kirkus Reviews (Etats-Unis)

Traduit du finnois par Sébastien Cagnoli.

Biographie
Sofi Oksanen est née en Finlande en 1977, d’une mère estonienne et d’un père finlandais. Elle est devenue en trois romans et quelques pièces de théâtre un personnage incontournable de la scène littéraire finlandaise. Purge a marqué la consécration de l’auteur, qui a reçu en 2008 l’ensemble des prix littéraires du pays, mais le roman a également enrichi le débat historiographique sur cette période de l’occupation soviétique.

Jean Béraud, (1849-1936) La pâtisserie Gloppe, av, des Champs-Elysées
(C) RMN / Agence Bulloz. Paris, musée Carnavalet
Extrait
De ce sourire était né leur premier jeu, qui avait bourgeonné de mot en mot et avait commencé à faire des fleurs brumeuses et jaunissantes ainsi que fleurissent les langues mortes, à crépiter gracieusement comme l'aiguille du gramophone et à résonner comme les sons résonnent sous l'eau. En silence et en chuchotant, elles avaient développé leur propre langue. C'était leur secret à elles, leur jeu à elles. Pendant que la mère faisait les travaux ménagers, la grand-mère restait assise sur la chaise et Zara mentionnait des affaires ou des jouets ou ne faisait que toucher un objet, et la grand-mère en formait le nom en estonien, sans voix, avec les lèvres. Si le mot était faux, Zara devait le remarquer. Quand cela lui échappait, elle n'avait pas de caramel; mais si elle détectait l'erreur, elle empochait toujours des bonbons. La mère n'aimait pas que la grand-mère donne à la fille des friandises pour rien, comme elle le pensait, mais elle n'avait pas la force d'intervenir dans cette affaire plus que par un soupir occasionnel. Zara avait pu garder ses jolis mots, sa langue sucrée, et les rares histoires racontées par sa grand-mère dans le potager, au sujet d'un salon de thé là-bas, quelque part, un salon de thé où l'on servait des gâteaux sablés à la rhubarbe avec une épaisse crème fouettée, un salon de thé dont les moorapea fondaient dans la bouche et dans jardin duquel il y avait du jasmin parfumé, des bruissement de journaux en allemand, et pas seulement en allemand mais aussi en estonien et en russe, des boutons de cravates et de manchettes, des femmes avec de jolis chapeaux, on voyait un dandy avec des tennis et un costume sombre, dans la rue se dispersait un nuage de magnésium sorti d'une habitation où l'on prenait une photo. Le concert du dimanche sur le front de mer. L'eau de Seltz qu'on sirotait dans le parc. Le fantôme de la princesse Koluvere sur les routes nocturnes. Les soirées d'hiver à la chaleur du poêle avec de la confiture de framboises sur du pain français, et du lait à boire ! Du jus de groseilles !

Pour son roman Purge, Sofi Oksanen est nominée aux
(Romans Etrangers 2010)

Mardi 2 novembre 2010, Sofi Oksanen a reçu le
Prix Femina étranger

samedi 25 septembre 2010

La Philosophie, Les Plaisirs, La Richesse


Je vous souhaite un excellent week-end !
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Prud'hon Pierre Paul (1758-1823). Provenant du décor de l'hôtel parisien acquis en 1797 par le fournisseur aux armées Marc-Antoine-Joseph de Lanno. Décor du salon de la Richesse de l'hôtel de Lannoy : La Philosophie, Les Plaisirs et La Richesse. Photos, (C) RMN / Thierry Le Mage.

vendredi 24 septembre 2010

Un peu de bonheur

William Bouguereau (1825-1905), Dear Bird
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Va-et-vient
d'un petit oiseau qui laisse
un peu de bonheur.

Haïku: Tsubaki Hoshino

jeudi 23 septembre 2010

Les poètes

Chaz Chambers,  Magazine Illustration
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«Les polissons sont “amoureux”, mais les poètes sont “idolâtres”.»
Charles Baudelaire, Extrait d'une Lettre à Mme Sabatier

mercredi 22 septembre 2010

Lucien Lévy-Dhurmer, Couleurs d'Automne

Lévy Dhurmer (1865-1953),  The Autumn Bride 
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Lucien Lévy-Dhurmer, Eve 
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 Lucien Lévy-Dhurmer, Death the Bride
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Lucien Lévy-Dhurmer, Gust of Wind
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La Beauté [...]
« Nous l'avons vue danser avec les feuilles d'automne et
nous avons vu une poussière de neige dans ses cheveux. »
Khalil Gibran

Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, De Delacroix à Kandinsky

De Delacroix à Kandinsky : Orientalisme en Europe
 du 15 Octobre 2010 au 09 Janvier 2011
L'Exposition
Des artisans entourés d'objets aux multiples couleurs et textures, des silhouettes féminines tantôt voilées de mystère et de discrétion tantôt représentées dans toute leur sensualité, des vestiges de civilisations disparues ou de paysages désertiques qui appellent à la contemplation...

Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux sujets que les artistes occidentaux ont empruntés à l'Orient. Tant des personnalités les plus illustres de l'histoire de l'art que des figures moins connues ont commis ce doux péché - pensons seulement à Delacroix, Deutsch, Gérôme, Lecomte du Nouÿ, Hamdi Bey, Renoir ou Kandinsky. Autour d'une série de thèmes divers, l'exposition présente un tour d'horizon de l'engouement pour l'orientalisme, ses raisons et ses formes d'expression dans les Beaux-Arts du XIXe siècle (1798-1914).

Une sélection de qualité d'oeuvres venues d'Europe, des États-Unis et du Moyen-Orient, complétée par une série provenant de collections muséales et privées belges, transporte le visiteur dans un monde où se mêlent fantaisie et réalité. Les peintures, les dessins et les sculptures témoignent d'une vision occidentale de l'Orient. Plusieurs facteurs, tels que le développement des moyens de locomotion, les conceptions scientifiques de l'époque, les intérêts politiques et le romantisme, ont façonné cette représentation du monde musulman.

Ce site Internet ne montre qu'une partie des oeuvres d'art présentées dans l'exposition. Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique vous invitent à Bruxelles pour découvrir la totalité de cet ensemble.

Camille Corot, Le peintre Dumax en costume arabe
Collection Privée © Vincent Everarts Photographie
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Théodore Chassériau, La mort de Cléopâtre
(fragment: tête d'une servante)
Marseille, Musée des Beaux-Arts. © Photo : J. Bernard
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José Tapiró Baró, Beauté de Tanger © Dahesh Museum of Art,
New York, USA / The Bridgeman Art Library
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Jean-Léon Gérôme, Le bain maure
Collection privée. © NAJD Collection
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Constant Benjamin, Le Roi du Maroc allant recevoir
un ambassadeur européen. Collection privée © NAJD Collection
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Eugène Delacroix, Vue de Tanger
© Lent by The Minneapolis Institute of Arts, Gift of Georgiana Slade Reny
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Benjamin Constant, Le caïd marocain Tahamy
Musée d'art et d'histoire de Narbonne.© Photographie Jean Lepage
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Théo van Rysselberghe, Fantasia arabe
Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Bruxelles.© Photographie J. Geleyns

mardi 21 septembre 2010

Péché Mortel, François Mauriac

Louis Jean François Lagrenée  (1724-1805). Pygmalion et Galatée
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Cette après-midi lourde épouse mon attente,
Sa rumeur est le bruit d'un amour contenu,
Mais la marche du temps, désepérément lente,
Se précipitera lorsque nous serons nus.

Un siècle, j'attendrai la seconde où nos corps
Insulteront le ciel de leurs soifs confondues.
Si j'épuise une vie à guetter ta venue,
L'espace d'un baiser me donnera la mort.

François Mauriac, Orages

lundi 20 septembre 2010

Emile Vernon, Summer Roses

Emile Vernon (1872-1919), Portrait de jeune fille
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EmileVernon, Beauty Under the Orange Tree
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Emile Vernon, La Belle Aux Fleurs
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Emile Vernon, Le printemps
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Emile Vernon, The Fancy Bonnet
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Emile Vernon, The Pink Rose
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Emile Vernon, Jeune fille aux anémones
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Emile Vernon, Girl with a Poppy
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Emile Vernon, Jeune femme aux roses
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Emile Vernon, An Elegant Lady With A Yellow Rose
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Emile Vernon, A Summer Rose

samedi 18 septembre 2010

Musée Jacquemart-André: Rubens, Poussin, et les peintres du XVIIème siècle


RUBENS, POUSSIN ET LES PEINTRES DU XVIIE SIÈCLE
DU 24 SEPTEMBRE 2010 AU 24 JANVIER
  Cette exposition rassemble une soixantaine de tableaux issus de grandes collections privées et de collections publiques européennes (Musées des Beaux-arts de Lille, Nantes, Rennes, Oxford, Liège…). Elle offre une vision inédite de deux grands mouvements artistiques apparus au XVIIe siècle et de leurs relations croisées : la peinture baroque flamande dont Rubens est le chef de file et l’école classique française, emmenée par Poussin. Le Musée Jacquemart-André se propose ainsi d’écrire une nouvelle page de l’histoire de l’art.

Une exposition découverte
  L’exposition s’attache en premier lieu à rendre compte de l’importance du courant flamand en France au début du XVIIe siècle, en présentant les œuvres des grands artistes présents sur la scène artistique française (Rubens, Pourbus, van Thulden…). La confrontation de leurs tableaux avec ceux des frères Le Nain ou de Lubin Baugin témoigne de la forte influence de l’école baroque flamande sur les artistes français.
La suite du parcours est consacrée à l’essor de l’art classique français pendant la seconde moitié du XVIIe siècle. Elle présente de nouveaux modèles picturaux, développés en France par Nicolas Poussin, Laurent de La Hyre, Eustache Le Sueur ou Charles Le Brun, avant d’être adoptés par des artistes flamands tels que Bertholet Flémal, Gérard de Lairesse… C’est sur cette évocation que s’achève l’exposition, témoignant ainsi du renversement d’influence qui s’est opéré entre ces deux écoles au cours du XVIIe siècle.
Lire la suite: Musée Jacquemart-André
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Pierre-Paul Rubens, Le Bain de Diane (Détail), 1635-1640
Museum Boijmans van Beuningen, Rotterdam-
© Loan Netherlands Institute for Cultural Heritage (ICN), Rijswijk/Amsterdam
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Frères Le Nain (Actifs à Paris vers 1628-1650), Le Concert
Musée d’art et d’archéologie de Laon, Aisne. © Studio Sébert Photographes
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Nicolas Poussin (1594-1665), Coriolan
Musée municipal Nicolas Poussin, Les Andelys. © RMN / Christian Jean
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Gérard de Lairesse (1640-1711), La Fête de Vénus
Collection Albert Vandervelden, Liège. © Hugo Maertens
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Philippe de Champaigne (1602–1674), Céphale et Procris
Collection privée, Paris © Studio Sébert Photographes
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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard