Louis Jean François Lagrenée (1724-1805). Pygmalion et Galatée
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Cette après-midi lourde épouse mon attente,Sa rumeur est le bruit d'un amour contenu,
Mais la marche du temps, désepérément lente,
Se précipitera lorsque nous serons nus.
Un siècle, j'attendrai la seconde où nos corps
Insulteront le ciel de leurs soifs confondues.
Si j'épuise une vie à guetter ta venue,
L'espace d'un baiser me donnera la mort.
François Mauriac, Orages
Quel texte !
RépondreSupprimerMerci de sortir François Mauriac
d'un purgatoire où il semble s'attarder ...
merci Kenza !
RépondreSupprimerj'habite une rue qui porte son nom... je la regarderai autrement maintenant aux heures longues...
Ces vers sont de Mauriac! Pourquoi l'oublie-t-on en ce moment? Moi la première d'ailleurs qui l'ai pourtant beaucoup aimé! Je suis contente de lire ce poème!
RépondreSupprimerCes vers sont de François Mauriac? Je n'aurais pas cru! Comme quoi....
RépondreSupprimerAh l'amour!!!!
C'est BEAU !!!
RépondreSupprimerBises... brigitte
Bel exemple de ce mythe qui a inspiré nombre d'artistes.
RépondreSupprimerUn livre qui semble intéressant sur le sujet.
http://tinyurl.com/32ayumq