Edward John Poynter (1836-1919), The Siren
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Mois après mois, année après année,
Ma lyre a fait entendre une note plaintive ;
Voici qu'enfin un son plus animé
Va l'accorder, joyeuse, au timbre du plaisir.
Qu'importe que le clair de lune et les étoiles
S'éteignent dans le gris maussade du matin?
Ce ne sont là que signes de la nuit,
Et ceci, mon âme, est le jour.
Month after month, year after year
My harp has poured a dreary strain ;
At length a livelier note shall cheer,
And pleasure tune its chords again.
What though the stars and fair moonlight
Are quenched in morning dull and grey?
They are but tokens of the night,
And this, my soul, is day.
Emily Brontë
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Illustration: Moitte Jean Guillaume (1746-1810), Orphée et Eurydice (C) RMN / Michèle Bellot. Paris, musée du Louvre
Oh comme c'est beau. Le deuxième quatrain est merveilleux. Merci ma douce! --quel plaisir de venir ici... tes trouvailles sont incroyables. Merci.
RépondreSupprimerLa lyre d'Emily doit être celle que l'on peut entendre la nuit sur la lande quand Cathy cherche Heathcliff
RépondreSupprimerUn très beau poème d'Emily que je ne connais pas et merveilleusement accompagné d'une belle toile, bonne soirée, je t'embrasse, martine
RépondreSupprimerCoucou Kenza ! Me revoilou !
RépondreSupprimerJe suis très en retard...
Mais j'ai tout de suite écouté Mélodie Gardot, because ! Un bonheur, merci ! Et toujours tes billets super intéressants !!!
A bientôt
Je connais mal la poésie des soeurs Brontë, merci donc ;-)
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