Beltran Masses Federico (1885-1949), Pierrot malade (C) Collection Centre Pompidou, Dist. RMN
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Bien qu'il ait l'âme sans rancune,
Pierrot dit en serrant le poing :
" Mais, sacrebleu, je n'ai nul point De ressemblance avec la lune !
" Ô faux sosie aérien !
Mon nez s'effile, elle est camuse ;
Elle a l'air triste ! Je m'amuse
De tout, un peu, beaucoup, de rien.
" On la dit pâle ! Allons donc ! jaune !
Moi seul suis blanc comme les miss.
Elle est chaste autant qu'Artémis,
Je le suis aussi, comme un faune.
" N'importe ! Dès qu'elle a penché
Son front : " Bonsoir, Pierrot céleste ! "
Dit l'un ; un autre dit : " Ah ! peste !
" Pierrot, ce soir, a l'œil poché. "...
Catulle Mendès
Le poème est exquis et la toile surprenante. Je ne la connaissais pas et suis intriguée par cette femme à la tête d'homme !
RépondreSupprimerBisous ma belle Kenza !
Oh quel beau poème! J'ai bcp souris. Un peu Cyrano de Bergerac non? Merci ma douce. Tu trouves toujours des choses tellement belle. Et la peinture va a merveille. Bousate oua bousate pua bousate...
RépondreSupprimerEncore une fois le tableau s'accorde à merveille avec le poème !
RépondreSupprimerbelle découverte !
Oui, exquis et étonnant. Il y a à la fois un sourire qui vient... en même temps que de nombreuses questions.
RépondreSupprimerun Pierrot et une femme ayant le visage d'un homme + un beau poème. Super!
RépondreSupprimerEtrange tableau qui va bien avec le poème, pour mon autre blog, chère Kenza, je l'ai supprimé car je n'y arrivais pas avec 2 et je suis trop attachée à mon vieux compagnon pour le laisser tomber! Je t'embrasse, Martine
RépondreSupprimerCe pierrot à moustache est assez étonnant, c'est vrai, quant à cette femme qui l'accompagne , elle l'est non moins !!!
RépondreSupprimerUn poème inconnu pour moi, et j'ai donc toujours le même plaisir à venir chez toi faire de si jolies découvertes.....Merci Kenza;
Assez surprenant lorsque l'on aperçoit cette tête d'homme sur un corps de femme ! Mais l'ensemble s'accorde bien avec le poème de Verlaine.
RépondreSupprimerbisous