lundi 17 mars 2014

Beauté noire, Jacques Majorelle (1886-1962)

Jacques Majorelle (1886-1962), Beauté noire
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Fatima

Femme dans une orangerie

Fatima ou femme nue allongée

Jeune femme sous les bananiers

Les deux amies

Bergère et le chevreau

Youka

La cueillette des dattes

Jeunes filles récoltant des dattes

Nu dans le jardin de la villa Majorelle

Beauté africaine

La belle Zorah

La Sieste

Nu étendu sur une couverture rouge

Femme nue de dos

Le modèle alangui

Nu

 Jeune femme assise sur une couverture noire et blanche

Le Modèle nu allongé, une femme noire assise à ses côtés

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Biographie
 Fils de l’ébéniste Louis Majorelle, Jacques baigne, dès son enfance, dans le courant Art nouveau de l'École de Nancy. Il accompagne fréquemment son père dans ses ateliers. Il s'inscrit en 1901 à l'École des Beaux-Arts de Nancy en section Architecture et Décoration.
Dès 1903, Jacques Majorelle s’éloigne peu à peu de Nancy et de son père. Il préfère devenir peintre et part à Paris. Il s'inscrit à l’Académie Julian où il suit des cours à l'atelier "S R", c'est-à-dire, celui de Schommer et Royer.

En 1910, il découvre l’Égypte, le monde de l’Islam, ses couleurs, ses lumières, ses coutumes. C'est le début de sa passion pour l'Afrique. En 1908 a lieu sa première exposition à Paris à la Société des Artistes Français. En 1917, il arrive au Maroc et s’installe définitivement à Marrakech. L'année suivante il présente une première exposition dans le hall de l’hôtel Excelsior à Casablanca.

En 1919, il fait sa première expédition dans le sud du pays, et publie à son retour « Carnet de route d’un peintre dans l’Atlas et l’Anti-Atlas », journal relatant son périple. En 1922 il achète une palmeraie en bordure de celle de Marrakech et en 1931, il fait construire par l'architecte Paul Sinoir sa villa style Art déco d’une étonnante modernité, inspirée de Le Corbusier et du Palais de la Bahia de Marrakech. Il y aménage son habitation principale au premier étage et un vaste atelier d'artiste au rez-de-chaussée pour peindre ses immenses décors.

Il commence en 1930 à peindre des nus noirs. Il multiplie ses expériences sur la couleur, en particulier l'application de poudre d’or et d’argent, et séjourne souvent dans l’Atlas et en Afrique noire. En 1937 l'artiste crée un bleu outremer à la fois intense et clair : le bleu Majorelle, dont il peindra les murs de sa villa, puis tout le jardin pour en faire un tableau vivant qu'il ouvre au public en 1947.

7 commentaires:

  1. Magnifiques. Bonne semaine, chère Kenza.

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  2. un billet de criconstance.. une visite à marrackech est prévu..je penserai à toi!

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  3. Quelle belle série ma Kenza ! J'aime beaucoup sa façon de jouer avec les contrastes, ces portraits sont modernes, très libres et vraiment magnifiques ! Merci à toi pour ce partage (et mille mercis pour l'Afghan à la rose aussi!) Je te fais plein de bisous

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  4. Je rêve... J'aime beaucoup de le travail de l'ombre portée des feuillages sur la peau de cette belle femme.

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  5. Quels corps et quel talent pour les représenter ainsi !!! Belle journée Kenza. brigitte

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  6. Le tableau de la belle Zora semble être une photo tellement que la peinture est finie. Je découvre une belle palette de ses toiles à travers ta composition. Merci

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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard