mercredi 12 décembre 2012

L’art des Salons, Le triomphe de la peinture du XIXe siècle


  On connaît davantage aujourd’hui les Salons de Paris des années 1850-1860 pour les tableaux qui y ont été refusés que pour ceux que l’on pouvait y voir. Ces peintures ont souvent été méprisées pour ce que l’on considérait comme de l’académisme et de la rigueur excessive.
  Pourtant, les œuvres qui furent alors rejetées correspondent aux critères de l’art d’aujourd’hui et sont maintenant considérées comme les précurseurs de l’âge moderne.
  Cet ouvrage tente d’imposer la face relativement moins connue de l’histoire de l’art du XIXe siècle. L’historien de l’art Norbert Wolf se penche sur l’histoire des Salons pour faire redécouvrir aux lecteurs l’art et l’excellence qui y régnaient, en Europe, en Grande-Bretagne, en Russie et aux États-Unis.
   Dans ce nouveau livre magnifique, illustré par des reproductions superbes des chefs-d’œuvre de Cabanel, Manet, Gérôme, Ingres, Bouguereau, Leighton, Whistler, Tissot, Alma-Tadema, Sargent, pour n’en citer que quelques-uns, l’auteur analyse le phénomène des Salons sous bien des angles, que ce soit l’essor de la bourgeoisie ou le rayonnement de Paris, alors capitale européenne de la culture. Il explore également les styles et les thèmes qui dominaient : la peinture d’histoire, les portraits d’intérieur et de société ; il signale l’essor de l’Orientalisme et le nationalisme qui s’empare des paysages.
  La lecture de cet ouvrage d’envergure, très documenté et passionnant, permettra à l’amateur d’art d’appréhender définitivement et positivement la peinture des Salons et de comprendre la raison pour laquelle ces œuvres furent autrefois si vénérées par le grand public.

  Norbert Wolf, historien d’art se passionnant pour des sujets très variés, a écrit de nombreux ouvrages, dont Dürer, publié chez Citadelles & Mazenod.

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«Trois opérations : Voir, opération de l’œil. Observer, opération de l’esprit. Contempler, opération de l’âme. Quiconque arrive à cette troisième opération entre dans le domaine de l’art.» Emile Bernard