Frédéric Bazille (1841-1870), Mauresque |
Amour, mon cher Amour, je te sais près de moi
Avec ton beau visage.
Si tu changes de nom, d'accent, de cœur et d'âge,
Ton visage du moins ne me trompera pas.
Les yeux de ton visage, Amour, ont près de moi
La clarté patiente des étoiles.
De la nuit, de la mer, des îles sans escales,
Je ne crains rien si tu m'as reconnue.
Mon Amour, de bien loin, pour toi, je suis venue
Peut-être. Et nous irons Dieu sait où maintenant ?
Depuis quand cherchais-tu mon ombre évanouie ?
Quand t'avais-je perdu ? Dans quelle vie ?
Et qu'oserait le ciel contre nous maintenant ?
Sabine Sicaud
j'adooore le tableau et le manchon!
RépondreSupprimerj'en porte aussi par grand froid!
Quel beau tableau, illustré par un magnifique poème.
RépondreSupprimerC'est étrange, ces couleurs me font penser à Matisse.