Femmes Peintres et salons au temps de Proust
de Madeleine Lemaire à Berthe Morisot
du 15 avril au 6 juin 2010
'Femmes peintres et salons au temps de Proust' est l'occasion d'évoquer un phénomène de société aujourd'hui disparu qui voyait, sur des scènes ritualisées animées par des femmes célèbres, se côtoyer musiciens (Gabriel Fauré, Massenet, Maurice Ravel, Raynaldo Hahn), écrivains (Marcel Proust, Guy de Maupassant, Paul Bourget, Goncourt, Robert de Montesquiou), acteurs (Réjane, Sarah Bernhard, Jane Hading), peintres (Léon Bonnat, Edouard Manet, Jacques-Emile Blanche, Georges Clairin) et gens du monde. Chez ces hôtesses à l'âme d'artiste, on chantait, on jouait du piano, on récitait des vers, on dansait et leurs salons ou ateliers mondains jouèrent un rôle de premier plan dans le financement de la création parisienne, particulièrement dans le domaine musical. Jacques Taddei, directeur du musée Marmottan Monet et Bernard Grassin-Champernaud, commissaire, ont choisi d'évoquer l'atmosphère de quatre de ces salons : celui de la princesse Mathilde, de Marguerite de Saint-Marceaux, de la princesse Edmond de Polignac et de Madeleine Lemaire. Relations mondaines, politiques, artistiques et amicales s'y imbriquent pour former un écheveau savant de mondanités et d'obligations sociales, de rituels de dîners, de 'jours' où l'on se presse chez l'une ou l'autre de ces femmes de caractère et de talent. Source Evene
Illustrations:
n°1- Catalogue officiel de l’exposition aux Editions Hazan
n°2- Berthe Morisot 1841-1895, Au Bal
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Encore une exposition qui me fait rêver... Décidément je vis bien trop loin!
RépondreSupprimerMerci Kenza pour cette information, je ne peux manquer cette exposition, cette époque me fascine et je suis une inconditionnelle de Berthe Morisot.
RépondreSupprimerMarisol
Je suis contente d’avoir accès à l’internet car la culture en général aux Etats-Unis est en baisse. Les gens ne s’intéressent qu’à la télé ou aux scandales, les librairies indépendantes font faillites, il y a un climat contre les intéllectuels. Peut-être dans les grandes villes comme New York on ne le sent pas, mais dans les autres états, c’est plutôt évident. Venir voir ton blog est une bouffée d’oxygène et de beauté, Chère Kenza, et je t’en remercie. C’est un peu comme être invitée dans un salon littéraire d’antan.
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