George Lawrence Bulleid (1858-1933), Iris
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Comme une grande fleur trop lourde qui défaille,Parfois, toute en mes bras, tu renverses ta taille
Et plonges dans mes yeux tes beaux yeux verts ardents,
Avec un long sourire où miroitent tes dents...
Je t’enlace ; j’ai comme un peu de l’âpre joie
Du fauve frémissant et fier qui tient sa proie.
Tu souris... je te tiens pâle et l’âme perdue
De se sentir au bord du bonheur suspendue,
Et toujours le désir pareil au coeur me mord
De t’emporter ainsi, vivante, dans la mort.
Incliné sur tes yeux où palpite une flamme
Je descends, je descends, on dirait, dans ton âme...
De ta robe entr’ouverte aux larges plis flottants,
Où des éclairs de peau reluisent par instants,
Un arôme charnel où le désir s’allume
Monte à longs flots vers moi comme un parfum qui fume.
Et, lentement, les yeux clos, pour mieux m’en griser,
Je cueille sur tes dents la fleur de ton baiser ! ...
Albert Samain
J'aime autant l'image que les mots.
RépondreSupprimerSuperbes !
Un homme qui écrirait comme ça pour moi ... waou !
RépondreSupprimerLe tableau est très beau avec ces grands iris noirs qui ma parfument souvent !
Bon mercredi !
Le poème est si beau , il chante !
RépondreSupprimerEt ce tableau est absolument fantastique ! Comme il doit être doux de se coucher dans les iris en fleurs ! Tu imagines ?!
Bisous bisous ma Kenza.
Toujours délicieux, chère Kenza.
RépondreSupprimerBisous.
Quelle ode exquise à l'aimée et à l'amour!
RépondreSupprimerL'alliance est parfaitement réussie!
RépondreSupprimerSuperbes couleurs !
RépondreSupprimerahh le parfum des iris ... Vivement !
RépondreSupprimerTu nous envoutes Kenza avec ce magnifique duo !
Magnifique toile, superbes mots...quel délice !
RépondreSupprimerV.